Version : Darby - Cliquez ici pour passer sur la version Louis Segond !
Ancien Testament Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome, Josué, Juges, Ruth, 1 Samuel, 2 Samuel, 1 Rois, 2 Rois, 1 Chroniques, 2 Chroniques, Esdras, Néhémie, Esther, Job, Psaumes, Proverbes, Ecclésiaste, Cantique des cantiques, Esaïe, Jérémie, Lamentations de Jérémie, Ezéchiel, Daniel, Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habakuk, Sophonie, Aggée, Zacharie, Malachie Nouveau Testament Matthieu, Marc, Luc, Jean, Actes, Romains, 1 Corinthiens, 2 Corinthiens, Galates, Éphésiens, Philippiens, Colossiens, 1 Thessaloniciens, 2 Thessaloniciens, 1 Timothée, 2 Timothée, Tite, Philémon, Hébreux, Jacques, 1 Pierre, 2 Pierre, 1 Jean, 2 Jean, 3 Jean, Jude, Apocalypse |
Chapitre 1
1 Je suis le narcisse de Saron, le lis des vallées.
2 Comme le lis entre les épines, telle est mon amie entre les filles.
3 Comme le pommier entre les arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé entre les
fils ; jai pris plaisir à son ombre, et je my suis assise ; et son
fruit est doux à mon palais.
4 Il ma fait entrer dans la maison du vin ; et sa bannière sur moi, cest
lamour.
5 Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, ranimez-moi avec des pommes ; car je
suis malade damour.
6 Sa main gauche est sous ma tête, et sa droite membrasse.
7 Je vous adjure, filles de Jérusalem, par les gazelles ou par les biches des champs,
néveillez pas, ne réveillez pas [mon] amour, jusquà ce quelle* le veuille.
- v. 7 : ou : quil ; litt.:
ne réveillez pas lamour, jusquà ce quil le veuille.
*
8 La voix de mon bien-aimé ! le voici qui vient, sautant sur les montagnes,
bondissant sur les collines.
9 Mon bien-aimé est semblable à la gazelle, ou au faon des biches. Le voici, il se tient
derrière notre mur, il regarde par les fenêtres, il regarde*
à travers les treillis.
10 Mon bien-aimé ma parlé, et ma dit : Lève-toi, mon amie, ma belle,
et viens !
11 Car voici, lhiver est passé, la pluie a cessé, elle sen est allée ;
12 les fleurs paraissent sur la terre, la saison des chants est arrivée, et la voix de la
tourterelle sentend dans notre pays ;
13 le figuier embaume ses figues dhiver, et les vignes en fleur exhalent leur
parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
14 Ma colombe, [qui te tiens] dans les fentes du rocher, dans les cachettes des lieux
escarpés, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce,
et ton visage est agréable.
15 - Prenez-nous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes, car nos vignes
sont en fleur. -
16 Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui, qui paît parmi les lis,
17 jusquà ce que laube se lève et que les ombres fuient. - Tourne-toi*; sois semblable, mon bien-aimé, à la gazelle ou au faon des
biches sur les montagnes de Béther**.
- v. 9 : ou : se montre. - v. 17* : quelques-uns :
Reviens. - v. 17** : ou : coupées de ravins.
1 Sur mon lit, durant les nuits, jai cherché celui quaime mon
âme ; je lai cherché, mais je ne lai pas trouvé.
2 - Je me lèverai maintenant, et je ferai le tour de la ville dans les rues et dans les
places ; je chercherai celui quaime mon âme. - Je lai cherché, mais je
ne lai pas trouvé.
3 Les gardes qui font la ronde par la ville mont trouvée. Avez-vous vu celui que
mon âme aime ?
4 À peine avais-je passé plus loin*, que jai trouvé
celui quaime mon âme ; je lai saisi, et je ne lai pas lâché que
je ne laie amené dans la maison de ma mère, et dans la chambre de celle qui
ma conçue.
- v. 4 : hébreu : loin deux.
5 Je vous adjure, filles de Jérusalem, par les gazelles ou par les biches des
champs, néveillez pas, ne réveillez pas [mon] amour, jusquà ce quelle
le veuille*.
- v. 5 : ou : quil ; litt.:
ne réveillez pas lamour, jusquà ce quil le veuille.
*
6 Qui est celle-ci qui monte du désert, comme des colonnes de fumée, parfumée de
myrrhe et dencens, [et] de toutes sortes de poudres des marchands ?
7 - Voici son lit, celui de Salomon ; soixante hommes forts lentourent,
dentre les hommes forts dIsraël ;
8 tous tiennent lépée [et] sont exercés à la guerre, ayant chacun son épée sur
sa cuisse à cause des frayeurs de la nuit.
9 Le roi Salomon sest fait un palanquin de bois du Liban.
10 Il a fait ses colonnes dargent, son dossier dor, son siège de pourpre, son
intérieur pavé damour par les filles de Jérusalem.
11 Sortez, filles de Sion, et voyez le roi Salomon, avec la couronne dont sa mère
la couronné au jour de ses fiançailles, et au jour de la joie de son coeur.
1 Voici, tu es belle, mon amie ; voici, tu es belle ! Tes yeux
sont des colombes derrière ton voile ; tes cheveux sont comme un troupeau de
chèvres sur les pentes de la montagne de Galaad.
2 Tes dents sont comme un troupeau de [brebis] tondues, qui montent du lavoir, qui toutes
ont des jumeaux, et pas une delles nest stérile.
3 Tes lèvres sont comme un fil écarlate, et ta bouche* est
agréable ; ta joue est comme un quartier de grenade derrière ton voile.
4 Ton cou est comme la tour de David, bâtie pour y suspendre des armures ; mille
boucliers y sont suspendus, tous les pavois des vaillants hommes.
5 Tes deux seins sont comme deux faons jumeaux dune gazelle, qui paissent parmi les
lis.
- v. 3 : dautres : ton parler.
6 Jusquà ce que laube se lève, et que les ombres fuient, jirai
à la montagne de la myrrhe et à la colline de lencens.
7 Tu es toute belle, mon amie, et en toi il ny a point de défaut.
8 [Viens] avec moi du Liban, [ma] fiancée, viens du Liban avec moi ; regarde du
sommet de lAmana, du sommet du Senir et de lHermon, des tanières des lions,
des montagnes des léopards.
9 Tu mas ravi le coeur, ma soeur, [ma] fiancée ; tu mas ravi le coeur
par lun de tes yeux, par lun des colliers de ton cou.
10 Que de charme ont tes amours, ma soeur, [ma] fiancée ! Que tes amours sont
meilleures que le vin, et lodeur de tes parfums plus que tous les aromates !
11 Tes lèvres, [ma] fiancée, distillent le miel ; sous ta langue il y a du miel et
du lait, et lodeur de tes vêtements est comme lodeur du Liban.
12 [Tu es] un jardin clos, ma soeur, [ma] fiancée, une source fermée, une fontaine
scellée.
13 Tes plants sont un paradis de grenadiers et de fruits exquis, de henné et de nard,
14 de nard et de safran, de roseau odorant et de cinnamome, avec tous les arbres à
encens ; de myrrhe et daloès, avec tous les principaux aromates ;
15 une fontaine dans les jardins, un puits deaux vives, qui coulent du Liban !
16 Réveille-toi, nord, et viens, midi ; souffle dans mon jardin, pour que ses
aromates sexhalent ! Que mon bien-aimé vienne dans son jardin, et quil
mange ses fruits exquis.
1 Je suis venu dans mon jardin, ma soeur, [ma] fiancée ! Jai
cueilli ma myrrhe avec mes aromates, jai mangé mon rayon de miel avec mon miel,
jai bu mon vin avec mon lait. Mangez, amis ; buvez, buvez abondamment,
bien-aimés !
*
2 Je dormais, mais mon coeur était réveillé. Cest la voix de mon
bien-aimé qui heurte : Ouvre-moi, ma soeur, mon amie, ma colombe, ma parfaite !
Car ma tête est pleine de rosée, mes boucles, des gouttes de la nuit.
3 - Je me suis dépouillée de ma tunique*, comment la
revêtirais-je ? Jai lavé mes pieds, comment les salirais-je ? -
4 Mon bien-aimé a avancé sa main par le guichet, et mes entrailles se sont émues à
cause de lui.
5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a dégoutté la myrrhe,
et de mes doigts, la myrrhe limpide, sur les poignées du verrou.
6 Jai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé sétait retiré, il avait
passé plus loin ; mon âme sen était allée pendant quil parlait. Je le
cherchai, mais je ne le trouvai pas ; je lappelai, mais il ne me répondit pas.
7 Les gardes qui font la ronde par la ville me trouvèrent ; ils me frappèrent, ils
mont blessée ; les gardes des murailles mont ôté mon voile de dessus
moi.
8 Je vous adjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui
direz-vous ? Que je suis malade damour.
- v. 3 : ou : manteau.
9 Ton bien-aimé quest-il de plus quun autre bien-aimé, ô la plus
belle parmi les femmes ? Ton bien-aimé quest-il de plus quun autre
bien-aimé, que tu nous adjures ainsi ?
10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille.
11 Sa tête est un or très fin ; ses boucles sont flottantes, noires comme un
corbeau ;
12 ses yeux, comme des colombes près des ruisseaux deau, baignés dans le lait,
bien enchâssés*;
13 ses joues, comme des parterres daromates, des corbeilles de fleurs
parfumées ; ses lèvres, des lis distillant une myrrhe limpide ;
14 ses mains, des rondelles dor, où sont enchâssés des chrysolithes ; son
ventre, un ivoire poli, couvert de saphirs ;
15 ses jambes, des colonnes de marbre blanc, reposant sur des socles dor fin ;
son port, comme le Liban, distingué comme les cèdres ;
16 son palais est plein de douceur, et toute sa personne est désirable. Tel est mon
bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem !
- v. 12 : dautres : se tenant au milieu
de labondance.
1 Où est allé ton bien-aimé, ô la plus belle parmi les femmes ?
De quel côté ton bien-aimé sest-il tourné ? et nous le chercherons avec
toi.
2 Mon bien-aimé est descendu dans son jardin, aux parterres des aromates, pour paître
dans les jardins et pour cueillir des lis.
3 Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ; il paît parmi les lis.
4 Tu es belle, mon amie, comme Thirtsa, agréable comme Jérusalem, redoutable comme des
troupes sous leurs bannières.
5 Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de
chèvres sur les pentes de Galaad ;
6 tes dents, comme un troupeau de brebis qui montent du lavoir, qui toutes ont des
jumeaux, et pas une delles nest stérile ;
7 ta joue est comme un quartier de grenade derrière ton voile.
8 Il y a soixante reines, et quatre-vingts concubines, et des jeunes filles sans
nombre :
9 ma colombe, ma parfaite, est unique ; elle est lunique de sa mère, la
choisie de celle qui la enfantée. Les filles lont vue, et lont dite
bienheureuse ; les reines aussi et les concubines, et elles lont louée.
10 Qui est celle-ci qui apparaît comme laurore, belle comme la lune, pure comme le
soleil, redoutable comme des troupes sous leurs bannières ?
11 Je suis descendu au jardin des noisettes, pour voir la verdure de la vallée, pour voir
si la vigne bourgeonne, si les grenadiers sépanouissent.
12 Sans que je men aperçusse, mon âme ma transporté sur les chars de mon
peuple de franche volonté.
*
13 Reviens, reviens, Sulamithe ! reviens, reviens, et que nous te voyions. -
Que verriez-vous dans la Sulamithe ? - Comme la danse de deux bandes.
1 Que tes pieds sont beaux dans ta chaussure, fille de prince ! Les
contours de tes hanches sont comme des joyaux, ouvrage des mains dun artiste.
2 Ton nombril est une coupe arrondie, où le vin aromatique ne manque pas ; ton
ventre, un tas de froment, entouré de lis.
3 Tes deux seins sont comme deux faons jumeaux dune gazelle.
4 Ton cou est comme une tour divoire ; tes yeux sont comme les étangs [qui
sont] à Hesbon, vers la porte de Bath-Rabbim ; ton nez est comme la tour du Liban,
qui regarde vers Damas ;
5 ta tête, sur toi, comme le Carmel, et les cheveux de ta tête comme la pourpre. Un roi
est enchaîné par [tes] boucles.
6 Que tu es belle, et que tu es agréable, mon amour, dans tes délices !
7 Ta taille ressemble à un palmier, et tes seins à des grappes.
8 Jai dit : Je monterai sur le palmier, je saisirai ses rameaux ; et que
tes seins soient comme les grappes de la vigne, et le parfum de ton nez comme des pommes,
9 et ton palais comme le bon vin,.... *
- v. 9 : la Sulamithe interrompt ici.
Qui coule aisément pour mon bien-aimé, [et] qui glisse sur les lèvres de ceux
qui sendorment.
10 Je suis à mon bien-aimé, et son désir se porte vers moi.
11 - Viens, mon bien-aimé, sortons aux champs, passons la nuit dans les villages.
12 Nous nous lèverons dès le matin, [pour aller] aux vignes ; nous verrons si la
vigne bourgeonne, si la fleur souvre, si les grenadiers sépanouissent :
là je te donnerai mes amours.
13 Les mandragores donnent [leur] parfum ; et à nos portes il y a tous les fruits
exquis, nouveaux et anciens : mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi !
1 Oh ! que tu fusses pour moi comme un frère qui ait sucé les
mamelles de ma mère ! Si je te trouvais dehors, je tembrasserais, sans
quon men méprisât.
2 Je tamènerais, je tintroduirais dans la maison de ma mère : tu
minstruirais*; je te ferais boire du vin aromatisé, du
jus de mes grenades.
3 Sa main gauche serait sous ma tête, et sa droite membrasserait !
- v. 2 : ou : elle minstruirait.
4 Je vous adjure, filles de Jérusalem, pourquoi éveilleriez-vous, et pourquoi
réveilleriez-vous [mon] amour, avant quelle le veuille* !
- v. 4 : ou : quil ; litt.:
ne réveillez pas lamour, avant quil le veuille.
*
5 Qui est celle-ci qui monte du désert, sappuyant sur son bien-aimé ?
- Je tai réveillée sous le pommier : là ta mère ta enfantée dans les
douleurs, là celle qui ta enfantée a été en travail.
6 Mets-moi comme un cachet sur ton coeur, comme un cachet sur ton bras ; car
lamour est fort comme la mort, la jalousie, cruelle comme le shéol ; ses
ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de Jah*.
7 Beaucoup deaux ne peuvent éteindre lamour, et des fleuves ne le submergent
pas ; si un homme donnait tous les biens de sa maison pour lamour, on
laurait en un profond mépris.
- v. 6 : voir Psaume 68:4.
8 Nous avons une petite soeur, et elle na pas encore de seins. Que
ferons-nous pour notre soeur, au jour quon parlera delle ?
9 - Si elle est une muraille, nous bâtirons sur elle une demeure*
dargent ; et si elle est une porte, nous la fermerons avec une planche de
cèdre.
- v. 8 : ou : enceinte crénelée.
10 Je suis une muraille, et mes seins sont des tours ; je fus alors à ses
yeux comme celle qui a trouvé la paix. -
11 Salomon avait une vigne à Baal-Hamon : il remit la vigne à des gardiens ;
chacun devait apporter pour son fruit mille [pièces] dargent.
12 Ma vigne, qui est à moi, est devant moi. À toi, Salomon, les mille [pièces] ;
et deux cents pour ceux qui en gardent le fruit.
13 Habitante des jardins, les compagnons sont attentifs à ta voix ! Fais que je
lentende !
14 Fuis, mon bien-aimé, et sois semblable à une gazelle ou au faon des biches, sur les
montagnes des aromates.