- Amen
Mot d'origine hébraïque signifiant vérité, en vérité ou qu'il soit ainsi ! Il apparaît aussi dans l'expression : en vérité, je vous dis..
- Ame
En hébr. : nèphèsh, (en grec : psuché) : souffle de vie. La traduction âme ne rend pas toujours exactement ce terme. Dans certains cas, on peut traduire par : gorge (lieu du passage du souffle), par vie ; ailleurs par personne, par quelqu'un. L'adjectif correspondant a été traduit par naturel et s'oppose en quelque sorte au spirituel.
- Abîme
Monde mystérieux de l'océan primitif, lieu des ténèbres et des puissances mauvaises, de la détresse et de la perdition.
- Abomination de la dévastation (ou de la désolation)
Cette expression concerne la profanation du temple de Jérusalem et l'idôle établie dans ce sanctuaire, à l'époque du roi Antiochus Epiphane en 168 av. J.C, ou bien la venue des troupes romaines qui profaneront le temple de Jérusalem.
- Achaïe
Prononcer Akaïe. Province romaine qui comprenait la Grèce continentale.
- Achéra
Il faut distinguer entre Achéra, nom commun d'un poteau sacré des religions cananéennes qui a été employé également comme nom propre de la divinité qu'il était censé représenter, et Astarté qui est une déesse phénicienne.
- Achoppement
L'expression : une pierre d'achoppement, désigne l'obstacle contre lequel on se heurte en risquant de tomber. Voir aussi CHUTE.
- Adam
Comme nom commun adam désigne l'être humain en général. C'est aussi le nom de l'ancêtre de l'humanité.
- Adorer
Le mot signifie exactement se prosterner devant* (Mt 2.2; 4.9, etc.).
- Adultère
A côté de son sens habituel, ce terme est employé parfois pour désigner l'infidélité par laquelle les hommes se détournent de leurs devoirs envers le seul vrai Dieu.
- Age
Voir SIECLE
- Agrippa
Voir HERODE
- Aimer
En grec : agapao. C'est l'amour dans son sens le plus élevé : amour de Dieu, amour du prochain, charité. Un autre verbe apparaît moins souvent : phileo, avoir de l'amitié, préférer.
- Alléluia
Mot dérivé de l'hébreu qui signifie : Louez l'Eternel !
- Alliance
Contrat entre deux parties, entre Dieu et un homme ou entre Dieu et son peuple. Le même mot désigne en grec l'Ancien Testament ou l'ancienne Alliance. Certains termes jouent sur le double sens du mot.
- Alpha et Oméga
Premère et dernière lettres de l'alphabet grec, c'est-à-dire le commencement et la fin de tout (Ap 1.8 ; 21.6 ; 22.13).
- Amour
Voir AIMER
- Anathème
Dans l'Ancien Testament, c'était l'interdit (voir ce mot). Dans le Nouveau Testament, ce mot correspond à la malédiction, ou l'excommunication de ceux qui sont les ennemis de Dieu.
- Ancien
Dans toute l'histoire israélite apparaissent des anciens qui ont la responsabilité de la communauté. Au temps de Jésus, les anciens exercent encore une autorité réelle. Les premières communautés chrétiennes nommèrent aussi des anciens pour les diriger. Le mot grec a donné presbytre, d'où est venu aussi prêtre.
- Ange
En hébreu comme en grec, le sens de ce mot est : envoyé, messager, et le mot peut être employé pour parler d'un homme. L'ange de l'Eternel est un envoyé de Dieu qui, parfois, se confond avec Dieu lui-même.
- Antichrist
L'adversaire du Christ et de Dieu, dans les derniers temps qui précéderont l'avènement du royaume de Dieu.
- Apaisé
Voir PROPITIATOIRE.
- Apôtre
Ce titre, qui signifie envoyé, a été donné par Jésus aux douze disciples. Paul a été également choisi comme apôtre des païens, sur un plan de parfaite égalité avec les douze. Quelques autres chrétiens de la première génération ont pu être désignés par ce terme, p. ex. Barnabas.
- Araba
La profonde dépression qui commence au cours moyen du Jourdain, se poursuite par la mer Morte et s'enfonce dans le désert méridional.
- Archange
Prononcer Arkange : chef des anges.
- Arche
Le mot français arche correspond à deux mots hébreux différents qui servent à désigner, l'un l'arche de Noé, et l'autre, l'arche de l'alliance, coffre porté par les Hébreux au désert et déposé ensuite dans le temple de Jérusalem.
- Armées
Ce mot peut désigner l'ensemble des êtres qui sont dans les cieux et sur la terre. Il apparaît surtout dans l'expression l'Eternel des armées, et exprime la souveraineté et la puissance de Dieu sur les armées terrestres (hommes et animaux) et célestes (astres et anges).
- Arpent
Voir POIDS ET MESURES
- AS.
Voir MONNAIES.
- Asie
Province romaine qui couvrait la partie occidentale de la Turquie actuelle.
- Astarté
Voir ACHERA
- Avocat
Voir CONSOLATEUR
- Baal
Ce terme désigne le maître, le propriétaire, le mari et, dans le lagage religieux, la divinité à qui appartient tel champ, telle montagne ou telle ville. Dans ce sens, l'ancien Testament parle des Baals.
- Barbare
Celui qui ne parlait pas la langue grecque ni la langue latine.
- Bath
Voir POIDS ET MESURES
- Beelzébul
Nom donné au prince des démons. Il correspondait au nom d'un dieu cananéen ou phénicien Baal-Zeboub.
- Bélial
A l'origine, ce mot hébreu (Beliyaal) signifie qui est sans valeur, qui ne vaut rien... Appliqué à des hommes, il désigne des vauriens. Devenu nom propre (Bélial, Béliar ou Bélian) il est appliqué à Satan (2 Co 6.15).
- Béliyaal
Voir BELIAL.
- Béqa
Voir POIDS ET MESURES.
- Bienveillance
Traduction du mot hébreu hèsèd, qui indique la loyauté et la solidarité qui doivent exister entre des personnes liées par la parenté, l'amitié, le service, une alliance ou un contrat. Entre Dieu et son peuple, ou un homme particulier, ce terme contient les notions qui marquent une communion profonde : amour, grâce, fidélité, bonté, et aussi piété, culte rendu avec vérité et sincérité.
- Blasphème
Parole qui est une insulte contre l'honneur de Dieu ou du Christ. Le même mot grec désigne une calomnie contre les hommes.
- Bois
Désigne souvent la croix sur laquelle mourut Jésus.
- Boisseau
Voir POIDS ET MESURES.
- Brasse
Voir POIDS ET MESURES.
- Calvaire
Vient du mot latin qui signifie crâne et qui correspond à l'araméen Golgotha. Ce mot désignait une colline, alors à l'extérieur de la ville de Jérusalem, où fut crucifié Jésus.
- Canaan-Cananéen
Canaan apparaît comme un petit-fils de Noé, fils de Cham. Les Cananéens, peuples divers issus de Canaan, occupent le territoire où les patriarches ont été conduits et dont les Israélites firent la conquête. Par la suite, l'appellation de Cananéen s'appliquera à un commerçant, sans doute par opposition à l'Israélite agriculteur et éleveur.
- Cananite
Traduction araméenne du mot grec zélote*.
- Candélabre
Voir CHANDELIER.
- Cène
Mot latin qui signifie repas et qui est surtout employé pour parler du dernier repas que prit Jésus avec ses disciples, avant sa mort.
- Centenier (Centurion)
Officier romain qui commandait cent hommes.
- César
Terme courant qui désignait l'empereur de Rome.
- Chair - Charnel
Dans l'Ancien Testament, le mot hébreu qui signifie souvent viande désigne également la partie matérielle et visible d'un être vivant, à côté du souffle de vie (voir AME) et de l'esprit (voir ESPRIT). Parfois, ce terme désigne le corps et toute la personne, l'homme entier; collectivement, toute chair signifie tout homme. C'est aussi le lien de parenté. Ces différents sens se retrouvent dans le Nouveau Testament. La chair est souvent le terme employé pour parler du siège du péché et de la corruption, par opposition à l'esprit, régénéré par Dieu.
- Chambellan
Voir EUNUQUE.
- Chandelier
Il s'agit d'un lampadaire destiné à supporter sept lampes à huile et placé dans le sanctuaire israélite. Un autre terme hébreu, dérivé du mot lumière (maor) a été rendu par candélabre.
- Chantres
Voir CHEF DE CHOEUR.
- Charisme
Don spirituel accordé par Dieu, comme une grâce qui permet d'accomplir un ministère particulier. Le même mot grec peut désigner le don gratuit du salut.
- Charité
Voir AIMER, AMOUR.
- Charnel
Voir CHAIR.
- Chef
Le sens premier est : tête, d'où celui qui est en tête et qui dirige.
- Chef de choeur
On pense qu'il s'agit d'un homme qui avait la responsabilité de diriger les chants et la musique dans la liturgie du culte israélite.
- Chephéla
La région des collines qui s'baisse entre les monts de Juda et la côte méditerranéenne.
- Chérubin
Nom donné à certains êtres célestes, et également aux figures qui se trouvaient sur l'arche de l'alliance dans le tabernacle ou dans le Temple de Jérusalem.
- Choeur
Voir CHEF DE CHOEUR
- Christ
Mot grec qui signifie : Oint et qui traduit le terme hébreu : Messie (voir OINFRE). Dans l'Ancien Testament, celui recevait l'onction était avant tout le roi, puis le souverain-sacrificateur, et parfois le prophète. Le mot désigne dans le Nouveau Testament l'envoyé de Dieu, son Fils, qui est chargé du ministère royal, sacerdotal et prophétique.
- Chute
L'expression occasion de chute correspond au mot grec scandale, c'est-à-dire la pierre qui fait buter sur le chemin, et parfois fait tomber. Voir ACHOPPEMENT.
- Circoncision - Circoncire
Petite intervention chirurgicale opérée sur es garçons. En Israël la circoncision est le rite d'entrée dans le peuple de l'alliance. Le terme incirconcis est parfaois employé pour désigner d'une façon générale les païens et, en particulier les Philistins.
- Clameur
Cri poussé par le peuple d'Israël comme signe d'alarme et cri de guerre, et aussi cri de joie, accopagné le plus souvent du son du cor.
- Clan
Echelon intermédiaire entre la tribu et la famille. Les membres du clan descendent d'un ancêtre commun.
- Coeur
Bien que le mot hébreu signifiant coeur dans l'Ancien Testament soit parfois employé métaphoriquement comme en français pour désigner le siège des sentiments et du courage, il désigne le plus souvent la partie de l'homme la plus profonde, siège de sa pensée et de sa volonté. Voir aussi COMPASSION.
- Cohorte
Unité de l'armée romaine, comprenant 500 à 600 hommes. C'était le dizième d'une légion*.
- Colère
Plusieurs mos en hébreu expriment la colère. Le terme le plus habituel vient d'une expression très humaine qui décrit l'homme enflammé de colère. On dit de lui : son nez s'enflamme. Le mot nez arrive ainsi à être synonyme de colère, même lorsqu'il s'agit de Dieu. Inversement la patience est exprimée par la formule être lent à la colère, litt. : être long du nez.
- Compassion
Le sentiment de pitié, de miséricorde, de tendresse, s'exprime par un mot qui signifie les entrailles, ou par l'expression des entrailles de miséricorde. Ces mots sont employés aussi bien en parlant de Dieu que des hommes.
- Confesser
Peut avoir le sens d'une simple déclaration. Mais le plus souvent, c'est une confession de la foi, même si le terme confession est employé seul. Dans quelques textes, c'est la confession des péchés, mais dans ce cas, le grec emploie en général un verbe un peu différent, bien que de la même racine.
- Connaître
Le terme hébreu traduit par connaître (reconnaître, savoir) ne correspond pas au sens étroit de ce verbe, en français. Connaître, dans la Bible c'est s'engager entièrement, donner toute sa personne, esprit, âme et corps, appartenir pleinement à l'objet de la connaissance. Ainsi l'union sexuelle est exprimée par ce verbe. De même, si l'on dit que Dieu connaît son peuple, c'est une connaissance qui contient l'élection, l'alliance et le salut du peuple. Toutefois dans certains textes du Nouveau Testament la connaissance est comprise dans un sesn plus intellectuel.
- Consacré
Voir SAINT.
- Considération de personnes
Traduction de l'expression hébraïque élever la face (de quelqu'un). Une expression semblable se retrouve dans le grec du Nouveau Testament, litt. : accepter un visage. Ces expressions signifient : avoir égard à quelqu'un , donc être partial, montrer du favoritisme.
- Consolateur
Le mot grec : paraclet signifie : celui qu'on peut appeler à l'aide, consolateur, défenseur, avocat.
- Consulter
Ce terme peut traduire plusieurs mots hébreux qui signifient chercher, demander, interroger, et expriment la démarche du fidèle qui s'adresse à son Dieu (souvent par l'intermédiaire d'un sacrificateur ou d'un prophète), pour obtenir la solution d'une difficulté ou une indication quant à un choix qu'il doit faire.
- Convertir - Se convertir
Ce verbe exprime un mouvement par lequel un homme se détourne du péché et se tourne vers Dieu. Il traduit un verbe hébreu ou grec d'un usage très commun et qui signifie simplement se retourner, revenir, et qui souvent est traduit par l'un de ces termes.
- Cor
Hébreu chophar. Il s'agit d'une corne de bélier à distinguer de la trompette de métal. Voir CLAMEUR.
- Correction - Corriger
Dans l'Ancien Testament ces termes impliquent toujours une intention éducative de la part de celui qui corrige, soit physiquement en punissant, soit par des paroles en instruisant et redressant. L'action de Dieu à l'égard d'Israël est souvent décrite au moeyn de ces termes.
- Coudée
Voir POIDS ET MESURES.
- Coupe
Le symbole de la coupe était employé soit pour parler des bénédictions que l'on recevait comme une grâce, ou une consolation, soit pour parler de la colère et du jugement, ou encore de la souffrance et de l'épreuve au travers de laquelle on devait passer.
- Craignant Dieu
Voir PROSELYTE.
- Craindre - Crainte
Le verbe hébreu généralement rendu par craindre a une signification très large : s'il exprime la peur ou l'appréhension, il décrit le plus souvent le respect et l'amour (pour les parents ; pour un bon chef). La crainte de l'Eternel est avant tout le respect, la soumission totale à sa volonté, l'obéssance à sa loi, par conséquent la foi et l'amour envers lui. Ceux qui craignent l'Eternel sont ceux qui lui sont fidèles dans la communauté du peuple de l'alliance. Dans les Psaumes, cette expression semble désigner parfois la catégorie du peuple constituée par les prosélytes, à côté du peuple lui-même. Voir PROSELYTES.
- CRÂNE
Voir CALVAIRE.
- Croyant
Voir FIDELE.
- Culpabilité
Voir SACRIFICES.
- Culte
Les mots culte et rendre un culte correspondent, dans l'Ancien Testament au mot service, servir (voir ces mots).
- Darique
Voir MONNAIES.
- Dédicace
Voir FETES.
- Démon
Voir SATAN.
- Démoniaque
Voir POSSÉDÉ.
- Denier
Voir MONNAIES.
- Désert
Plusieurs termes hébreux servent à désigner le désert. Le mot le plus usuel, tiré d'une racine qui signifie pousser devant soi, peut désigner souvent un terrain qui, certes, n'est pas cultivé, mais qui peut servir de pâturage à du petit bétail.
- Deuil
Les coutumes mentionnées dans la Bible consistaient principalement à déchirer ses vêtements et à revêtir un sac, sorte de robe en étoffe grossière ; à jeûner ; à pousser des lamentations, à jeter de la cendre ou de la poussière sur sa tête, ou à se rouler dans la poussière, à se raser la tête et la barbe, ou à se couvrir la moustache, à se frapper la poitrine et même à se faire des incisions sanglantes.
- Diable
Voir SATAN.
- Diacre - Diaconesse
Le mot grec signifie serviteur, servante. Il était employé à propos d'hommes et de femmes chargés d'un service particulier dans l'Eglise. Le mot abstrait service ou diaconie, pris dans un sens plus général, a été parfois rendu par le terme ministère.
- Dieu
Une même racine hébraïque, dont le sens paraît être avoir la force, être le premier, a donné trois mots pour désigner Dieu. Le plus fréquent est un pluriel : Elohim. Une forme plus imple est El (comp. Allah chez les musulmans). C'est cette forme qui a reçu un astérisque. Une troisième forme est Eloah. Elle apparaît surtout dans les textes poétiques. Voir aussi ÉTERNEL et SEIGNEUR.
- DÎME
Redevance fixée par la loi religieuse juive, représentant la dixième partie des revenus.
- Disciple
Nom donné à quelqu'un qui suit l'enseignement d'un maître (voir RABBI).
- Dispersion
Le mot (en grec diaspora) servait à désigner les populations juives dispersées dans les pays extérieurs à la Palestine.
- Docteur
Maître, celui qui enseigne aux autres. Chez les juifs, les docteurs de la loi étaient chargés d'expliquer la loi de Dieu. Dans l'Eglise primitive, les docteurs étaient chargés de l'enseignement.
- Don
Voir CHARISME.
- Dormir
Peut désigner le sommeil de la mort.
- Drachme
Voir MONNAIES.
- Droit
Le mot hébreu habituellement traduit ainsi dérive d'une racine qui signifie juger. Le terme peut avoir dans la Bible les divers sens qu'il revêt en français, à savoir, ensemble de dispositions légales, caractère de ce qui est conforme à la loi, prescription légale, sentence, jugement. De là, au pluriel, la traduction par ordonnances. Voir LOI. Le mot hébreu peut aussi signifier la coutume, la manière d'être ou d'agir. L'hébreu a par ailleurs une racine qui signifie être droit, d'où dérivent le nom droiture et l'adjectif droit, à ne pas confondre avec le substantif le droit.
- Drusille
Voir HÉRODE.
- Duc
Mot traduisant le titre des cinq personnages régnant sur les Philistins à l'époque des Juges.
- Éthiopien
Voir KOUCH.
- Étranger
Voir IMMIGRANT.
- Être
Voir ÂME.
- Eunuque
Dans l'Ancien Testament, le mot s'applique non seulement à ceux qui sont privés de la capacité d'engendrer une descendance (Es 56.3), mais le plus souvent à des dignitaires ou des chambellans de cours royales.
- ÉVANGILE
Formé de deux mots grecs signifiant bonne nouvelle. C'est la bonne nouvelle du royaume de Dieu annoncé par Jésus.
- Évêque
Vient du grec : épiscopos ou surveillant. On appelait ainsi celui qui avait une responsabilité pastorale dans l'Église primitive, sans qu'il y ait encore le souci d'une hiérarchie dans les différents ministères. Évêques, anciens, ou presbytres, avaient à peu près les mêmes fonctions.
- Expiation
Rachat ou réparation d'une faute, par le moyen d'un acte cultuel ou sacrifice expiatoire au cours duquel la victime était offerte pour les péchés du peuple ou d'une personne. Le verbe hébreu traduit par expier ou faire l'expiation dérive d'une racine qui signifie couvrir. Selon la volonté du Père, Jésus-Christ s'est offert lui-même en expiation pour le péché des hommes. Le mot grec traduit par victime expiatoire signifie exactement victime propiatoire, c'est-à-dire destinée à rendre Dieu propice. Voir SACRIFICES.
- Ephod
Ce terme désigne : (1) Une parure attachée aux épaules du souverain sacrificateur d'Israël ; (2) Un vêtement sacerdotal en lin ; (3) Un objet, de nature indéterminée qu'on utilisait pour consulter (voir ce mot) Dieu ; (4) Ce même objet, détourné de son usage, ou un objet semblable, qui donnait lieu à des pratiques idôlatriques.
- ÉPREUVE
Voir TENTATION.
- Esclave
Voir SERVITEUR.
- Esprit
En hébreu : rouah, en grec : pneuma ; désigne le souffle (d'où la traduction possible par le vent*, et par ardeur et colère) et l'esprit. Dieu a placé l'esprit en l'homme. Pour le nouveau Testament, l'esprit de l'homme régénéré lutte contre ce qui est charnel. L'Esprit de Dieu, ou le Saint-Esprit (ou l'Esprit Saint) manifeste la puissance de Dieu. Le même mot est employé pour parler de l'esprit du mal, ou de l'esprit des démons qui prennent possession des hommes. Il existe aussi des esprits célestes qui entourent le trône de Dieu dans les visions apocalyptiques, à moins qu'il ne s'agisse du Saint-Esprit dans la plénitude de ses manifestations. L'adjectif dérivé : spirituel (pneumatique) peut s'appliquer à des objets (dons, avantages, etc.) ou à des hommes. Dans ce dernier cas, le terme pourrait correspondre aussi à : inspiré. Voir aussi : VENT.
- Étendue
Ce mot, qui désigne la voûte céleste (Gn 1.6-8 ; Ps 19.2 ; 150.1) provient d'une racine qui signifie aplatir à coups de marteau. Certaines visions le rendent firmament.
- Éternel (L')
Ce titre rend le mot hébreu YHWH qui est traduit selon les versions par : Le Seigneur Yahvé, ou même par Jéhovah. A la place, les Israëlites lisaient Adonaï (le Seigneur). YHWH est un dérivé du verbe hébreu être, d'où la traduction par l'Éternel, c'est-à-dire : celui qui est (toujours). Mais le verbe hébreu a un sens plus riche et signifie souvent : être avec, demeurer en rapport avec. Quand l'astérisque accompagne le nom de l'Éternel, il s'agit d'une forme abrégée : Yah assez fréquente, notamment dans l'expression Hallelouyah (Alléluia) : Louez l'Éternel. Lorsqu'il cite l'Ancien Testament, le Nouveau Testament suit, à l'égard du nom divin, le texte des anciennes versions grecques qui porte : ho Kurios, le Seigneur (Mt 22.44).
- Éternité
Dans l'Ancien Testament, la racine du mot hébreu rendu souvent par éternité, pourrait être celle qui signifie être caché. S'agissant du temps, ce terme désigne tantôt le passé, tantôt le futur, l'un et l'autre étant cachés à la conscience de celui qui s'exprime dans le présent. Le mot hébreu ainsi rendu par éternité se rencontre également dans une expression traduite par à ou pour toujours ; lorsqu'il se rencontre au pluriel le mot peut être rendu par siècles*.
- Écuyer
Le mot hébreu rendu par écuyer dans l'Ancien Testament a pour racine les chiffre trois, et l'on pense généralement qu'il s'agit du troisième homme de l'équipage du char de guerre antique, à côté du conducteur et du tireur.
- Élam
Peuple de l'Antiquité établi dans la grande plaine située à l'est du Tigre, autour de la ville de Suse.
- Empan
Voir POIDS ET MESURES.
- Encens
Résine blanche et parfumée qu'on faisait venir d'Arabie.
- Endormir
Voir DORMIR.
- Enfant
Voir FILS. Lorsque dans l'Ancien Testament ce mot porte un astérisque, il correspond à un collectif ; comp. le mot français marmaille.
- Enfer
Voir SÉJOUR DES MORTS - GÉHENNE.
- Entrailles
Voir COMPASSION - COEUR.
- Épha
Voir POIDS ET MESURES.
- Face
Le mot hébreu traduit par face est toujours au pluriel et indique la plénitude de la personne, qui s'exprime sur son visage. Il s'emploi très souvent comme une simple préposition analogue à en face de..., à la surface de..., etc. Mais il correspond aussi à la présence de quelqu'un, en particulier de Dieu ; d'où les nombreux textes où il est parlé de la face de Dieu.
- Famille
Lorsque le mot famille a l'astérisque, il correspond à l'expression maison du père. Voir aussi MAISON*.
- Faveur
Lorsque l'expression obtenir la faveur a l'astérisque, elle correspond à l'hébreu trouver grâce* aux yeux de quelqu'un.
- Fêtes
A côté du sabbat* hebdomadaire et des nouvelles lunes* mensuelles, les Israëlites célébraient certaines fêtes annuelles : (1) La Pâque et les pains sans levain au printemps, en souvenir de la sortie d'Egypte, qui se célébraient par un repas familial, le repas pascal, dans chaque maison ; (2) La Pentecôte (ce mot désigne le 50è jour) au début de l'étéeacute;, ou fête de la moisson, ou fêtes des semaines; (3) La fête des tabernacles, ou plus exactement des huttes, à l'automne, aussi fête des récoltes, précédée du grand Jour des Expiations pour le rachat des péchés du peuple, avec un jeûne solennel. D'autres fêtes se sont ajoutées par la suite à ce cycle primitif, comme la fête des Pourim à la fin de l'hiver, ainsi que celle de la Dédicace.
- Feu
Les expressions sacrifice consumé par le feu ou offrande consumée par le feu correspondent à un seul mot hébreu, iché, qui semble apparenté au mot feu, hébreu ech.
- Fidèles
La racine de ce mot (Hasid) est celle qui est habituellement rendue par bienveillance*. Les fidèles sont ceux qui pratiquent la bienveillance, la bonté, la loyauté et la piété, aussi bien envers Dieu qu'envers les hommes.
- Fidélité
Plusieurs mots hébreux dérivent d'une racine qui a donné le mot Amen*, et dont le sens premier semble être l'idée de solidité. Les termes dérivés correspondent à diverses notions comme celles de confiance et de foi, et celles de vérité et de fidélité. En grec, le mot traduit par foi contient également cette même notion qui montre une étroite relation entre foi et fidélité.
- Fidélité éprouvée
Expression qui traduit un mot grec dont le sens est probation, preuve, épreuve, expérience, et qui s'applique dans quelques textes, à la foi ou à la fidélité mise à l'épreuve et victorieuse de cette épreuve.
- Fils
Le mots fils de indiquent dans le langage biblique une appartenance, une participation, et non pas seulement un lien de filiation réelle. On parle ainsi de ceux qui appartiennent à l'humanité : fils d'homme ; à une profession : fils de prophètes ; à un peuple : fils d'Israël, fils d'Ammon, expressions généralement rendues par Israëlites, Ammonites. Ces mots peuvent aussi être employés pour des notions plus abstraites telles que : fils de rebellion, fils de perdition, fils ou enfants de lumière, fils du diable. Le terme peut aussi désigner un descendant plus ou moins lointain : fils d'Abraham. Le Messie est fils de David. Jésus s'est appelé Fils de l'homme, montrant par cette expression qu'il appartenait à l'humanité, tout en étant Fils de Dieu. Dans l'Ancien Testament, l'expression fils de Dieu peut désigner des êtres célestes, des anges. Occasionnellement, un chrétien peut désigner par le nom de fils ou d'enfant, quelqu'un qu'il a conduit à la foi.
- Firmament
Voir ÉTENDUE.
- Fosse
Ce terme, à côté de son sens habituel, peut désigner une citerne, ou une prison, ou encore une partie du séjour des morts*.
- Fou
Voir INSENSÉ.
- Franges
Voir PHYLACTERES.
- Frères-Soeurs
Ces mots peuvent avoir le sens naturel, en particulier dans les textes où il est question des frères et soeurs de Jésus ; parfois ils indiquent un genre de parenté plus large ; ils peuvent aussi avoir un sens spirituel, pour désigner les frères en la foi, ceux qui participent à la même communion en Jésus-Christ, dans l'obéissance à la volonté de Dieu le Père qui est dans les cieux. L'apôtre Paul parle d'une soeur qui est la femme d'un apôtre.
- Géants
Hébr. nephilim, litt. : les tombés, peut-être tombés du ciel, eu égard au fait qu'ils sont engendrés par les Fils de Dieu (Gn 6.4), ou peut-être des gens déchus au point de vue moral.
- Géhenne
Vient de l'hébreu guéhinnom, nom d'un ravin au sud-ouest de Jérusalem, utilisé comme endroit où l'on jetait les immondices de la ville pour les brûler. Le mot prit le sens de lieu de malédiction où iraient ceux que Dieu destinerait au jugement.
- Gentils
Voir NATIONS.
- Gloire
Étymologiquement, en hébreu, ce terme signifie poids et par conséquent importance, prestige ou richesse. Dans certains cas, il est presque synonyme de personne (Ps 7.6 ; 16.9). Souvent, il est question de la gloire de Dieu, particulièrement pour exprimer la manifestation visible de l'Éternel dans le tabernacle ou dans le temple, ou encore dans la personne de Jésus.
- Goël
Voir RACHAT.
- Gouffre
Ce terme, à côté de son sens concret, peut désigner une partie du séjour des morts*.
- Gouverneur
Voir PROCURATEUR.
- GRÂCE
Comme en français, ce terme peut signifier : quelque chose d'agréable, de charmant ; puis une faveur accordée à quelqu'un et en particulier une faveur de la part de Dieu. Le même verbe s'emploie pour exprimer l'idée d'implorer grâce, de supplier.
- Grecs
Ce terme, qui désigne parfois les civilisés par rapport aux Barbares, sert le plus souvent à parler des païens, par opposition aux Juifs. Le même mot peut aussi désigner les Juifs de la Dispersion*, qui tout en restant fidèles au culte juif, ne parlaient plus la langue hébraïque, mais le grec ; dans ce sens on trouve aussi le terme d'helléniste. Enfin, il est employé parfois pour parler des chrétiens d'origine païenne, et non pas juive.
- Guéra
Voir POIDS ET MESURES.
- Guerrier
Voir VAILLANT.
- Haut lieu
Emplacement situé sur une colline, où les Cananéens célébraient leur culte idolâtrique.
- Hébreux
L'origine de ce mot est expliquée, dans l'Ancien Testament par le nom d'un des ancêtres des Hébreux, nommé Héber, mais peut-être aussi parce que ce mot signifie au-delà de, et que les Israëlites sont venus d'au-delà du fleuve (l'Euphrate ou le Jourdain). Le mot n'est guère employé que dans une époque ancienne et tooujours semble-t-il, par des étrangers ou par les Israëlites en présence des étrangers. Ce mot est repris parfois dans le Nouveau Testament pour parler des Juifs originaires de Palestine, qui continuaient à parler l'hébreu et non le grec.
- Hellénistes
Voir GRECS.
- Héritage
Ce terme ne s'applique pas uniquement aux possessions dont on hérite d'un parent défunt, mais aussi à toute propriété dont on est maître à la suite d'une promesse. Le verbe traduit par hériter signifie donc à la fois recevoir en don, et conquérir ce qui a été promis.
- Hérode
Hérode le Grand fut roi de Judée, sous la domination romaine, à partir de 40 av. J.-C. A sa mort, le pays fut partagé entre trois de ces fils, dont l'un Hérode Antipas devint tétrarque* de Galilée et de Pérée et fit mourir Jean-Baptiste. Jésus comparut devant lui. Un petit-fils d'Hérode le Grand, Hérode Agrippa 1er, devint roi sur la Palestine par la faveur des Romains et persécuta l'Eglise chrétienne. Son fils Hérode Agrippa II lui succéda et participa, ainsi que sa soeur Bérénice, à l'interrogatoire de l'apôtre Paul. Une autre de ses soeurs s'appelait Drusille, femme du gouverneur Félix.
- Hérodiens
Membres d'un parti politique de peu d'importance, qui soutenait la famille des Hérode.
- HÉROS
Voir VAILLANT.
- Heures
La journée était divisée en 12 heures depuis 6h du matin jusqu'à 6h du soir. La 3è heure correspondait à 9h du matin; la 6è à midi, la 9è à trois heures de l'après-midi, la 11è à l'avant-dernière de la journée, etc. Voir VEILLES.
- Heureux
Dans les formules de béatitude de l'Ancien Testament, ce terme traduit un substantif pluriel hébreu. On a litt. : les bonheurs de... Le substantif dérive d'un verbe qui veut dire marcher, être en mouvement, ce qui suggère un certain dynamisme.
- Hin
Voir POIDS ET MESURES.
- Holocauste
Ce mot désigne un sacrifice entièrement consumé, par opposition à ceux qui étaient mangés en partie soir par le sacrificateur, soir par les fidèles. Voir SACRIFICE.
- Homer
Voir POIDS ET MESURES.
- Hosanna
Mot hébreu qui signifie Sauve donc! et qui était employé, en perdant son sens premier, comme cri d'acclamation et de louange.
- Huttes
Voir FÊTES.
- Hypocrite
Ce terme dont le sens primitif est acteur, comédien, désigne dans le Nouveau Testament quelqu'un qui veut se faire passer pour ce qu'il n'est pas, particulièrement en affectant des allures religieuses.
- Hysope
Petite plante dont les rameaux servaient à faire l'aspersion du sang dans les rites sacrificiels d'Israël.
- Idole
Plusieurs mot hébreux désignent les représentations des divinités, adorées par les païens : ce sont des images ou des représentations, des objets fabriqués ou encore, dans des termes très péjoratifs, des ordures, des horreurs. L'idolâtrie est très souvent comparée à une prostitution*.
- ÎLES
Dans l'Ancien Testament, on emploie le mot îles pour parler des territoires de la rive méditerranéenne aussi bien que des îles proprement dites.
- Immigrant
Personne qui séjourne chez quelqu'un d'autre, hôte de passage, qu'il soit du même peuple ou d'un autre peuple. Un autre mot désigne nettement l'inconnu venant d'un autre pays qui est alors traduit par l'étranger. Un troisième se rapporte simplement à quelqu'un d'autre, à autrui.
- Imposer, Imposition des mains
Geste qui marque le don ou la transmission à quelqu'un d'une puissance divine ou d'une bénédiction particulière.
- Impur
Voir PUR.
- Incirconcis
Voir CIRCONCISION.
- Insensé
Ce mot avec l'astérisque correspond à un terme hébreu qui signifie flétri, fou, vide, creux, et par conséquent stupide, sans intelligence et sans Dieu. Dans les Porverbes et l'Eccclésiaste en particulier, c'est un autre mot hébreu qui est rendu par insensé (sans astérisque).
- Inspiré
Voir ESPRIT.
- Interdit
Une notion antique est exprimée dans l'Ancien Testament par un verbe qui signifie : mettre à part, consacrer, vouer entièrement, d'où par conséquent interdire, lorqu'il s'agit de ce qui a été voué à Dieu. L'interdit est donc ce qui lui appartient totalement. Ce mot correspond au grec anathème*.
- Intermédiaire
Dans la traduction française de l'Ancien Testament, l'expression par l'intermédiaire de... rend les mots hébreux qui sont litt. : par la main de...
- Intervenir
Ce mot traduit un verbe hébreu dont le sens fondamental est visiter*.
- Investir - Investiture
L'expression hébraïque rendue par ces termes signifie litt. : remplir les mains, c'est-à-dire donner à un officiant quelque chose à offrir à Dieu.
- Jalousie
Intense sentiment d'amour, de zèle, d'enthousiasme. A l'origine de la jalousie de l'Eternel se trouve son amour pour Israël : il n'admet pas que le peuple se tourne vers d'autres divinités.
- Jésus
Jésus signifie Sauveur. Ce nom en hébreu existe sous plusieurs formes qu'on retrouve dans des mots comme Josué, Osée, Esaïe.
- Jeûne
Pratique rituelle qui dans le judaïsme est observée entres autres au grand jour des Expiations (voir FETES) et qui exprime l'humiliation, la repentance et la tristesse.
- Joncs (Mer des)
Bras de mer ou lagune à l'extrémité nord de ce qui est aujourd'hui le golfe de Suez.
- Jour
Le jour de l'Eternel est le jour du jugement de Dieu et celui de l'établissement de son royaume ou de l'avènement du Christ glorieux lors de son retour.
- Juge
Les juges de l'ancien Israël avaient une fonction générale d'administration et de direction du peuple, et même aussi une fonction militaire pour le délivrer des adversaires.
- Justice
Ce mot, dans la Bible, indique une idéacute;e de relation normale entre deux personnes : l'homme est juste devant Dieu dans la mesure où il est dans cette relation normale avec lui. La justification est ce qui rétablit l'homme dans cette juste relation avec Dieu et lui apporte ainsi le salut ; elle ne peut exister que par la grâce de Dieu et la foi en Jésus-Christ. Dieu ne tient plus compte du péché, et met au compte du criyant la justice du Christ. Dans l'Ancien Testament, le mot est parfois employé au pluriel : les justices, pour dire : les actes de justice, aussi bien de Dieu que des hommes.
- Justification
Voir JUSTICE.
- Kouch - Kouchite
Les Kouchites semblent devoir être identifiés avec les Ethiopien, au sud de l'Egypte.
- Kor
Voir POIDS ET MESURES.
- Langues
Le don des langues (ou glossolalie) est la faculté de s'exprimer, par la puissance du Saint-Esprit, en d'autres langues, connues ou inconnues, pour louer Dieu.
- Légion
Unité de l'armée romaine, comprenant 5000 à 6000 fantassins, et des cavaliers.
- Lèpre - Lépreux
Le mot traduit par lèpre ne désigne pas exclusivement cette maladie telle qu'elle existe encore de nos jours, mais un ensemble de maux considérés comme rendant impur.
- Lepte
Voir MONNAIES.
- Létek
Voir POIDS ET MESURES.
- Levain
Voir FÊTES.
- Léviathan
Ce terme peut désigner tantôt un monstre marin plus ou moins fabuleux, tantôt le crocodile.
- Lévite
Voir SACRIFICATEUR.
- Libation
Voir SACRIFICES.
- Libérer
Voir RACHAT.
- Lieu
Voir HAUT-LIEU.
- Lieu-Saint - Lieu très Saint
Voir TEMPLE.
- Lignée
Voir POSTÉRITÉ.
- Liturgie
Ce mot signifie en grec : service public, service qui concerne la temple ou l'Etat.
- Livre
Voir POIDS ET MESURES.
- Log
Voir POIDS ET MESURES.
- Loi
Étymologiquement, le mot loi (hébr. : Torah) vient d'un verbe qui signifie lancer dans une certaine direction, d'où montrer, indiquer, instruire. Parfois le terme s'applique à une prescription particulière, parfois à l'ensemble des prescriptions données par Dieu à son peuple, ou même à tout le Pentateuque, c'est-à-dire aux cinq premiers livres de la Bible, appelés aussi livres de Moïse, ou à tout l'Ancien Testament. Parfois le mot s'applique aussi à la notion que tous les hommes, même les païens, ont par nature de leur devoir. Dans un sens plus actif, la loi peut désigner une force qui détermine notre manière d'agir en bien ou en mal.
- Loyauté - Loyal
Voir BIENVEILLANCE.
- Lune (nouvelle)
Voir FETES.
- Mages - Magiciens - Magie
Ceux qui exerçaient la magie étaient considérés comme des païens adonnés à des pratiques dangereuses et condamnables. Cependant, le mot s'appliquait aussi à des savants qui étudiaient les astres, sans pratiquer la magie sous sa forme grossière.
- Maison - Maisonnée
La maison désigne souvent la famille et par la suite, la descendance et la dynastie. Par extension le terme peut s'appliquer à tout un peuple.
- Maïtre
Ce terme traduit plusieurs mots grecs qui correspondent, soit au maître qui enseigne (voir DOCTEUR), soit au Seigneur Dieu ou Jésus-Christ, soit à un homme qui domine sur d'autres.
- Malin
Voir SATAN.
- Mamon
Personnification de la richesse.
- Manne
Nourriture donnée aux Israëlites dans le désert, après la sortie d'Egypte.
- Marchepied
Tabouret qui servait aux rois, et par comparaison, à Dieu, le roi de la terre, ou encore estrade réservée, dans les synagogues, aux personnes qu'on voulait honorer.
- Marmaille
Voir ENFANT.
- Méchant - Méchanceté
Hébreu : Racha. Ce terme s'applique surtout à l'homme qui s'oppose à Dieu et à sa loi, qui est donc impie. Au sens biblique des deux termes, le méchant est donc le contraire du juste (voir JUSTICE).
- Menace
Hébreu : massa, litt. : charge, charge pour le peuple qui entendra la menace, et charge pour le prophète d'annoncer la menace.
- Messie
Voir CHRIST et OINDRE.
- Mesures
Voir POIDS ET MESURES.
- Mille
Voir POIDS ET MESURES.
- Milliers
Mot qui désigne un groupe de mille personnes sous la responsabilité d'un chef de millier. Le mot a pu s'employer pour parler d'une petite ville ou d'un village.
- Mine
Voir MONNAIES.
- Ministre
Voir LITURGIE - DIACRE.
- Miracle
Plusieurs mots sont employés avec des nuances difficiles à préciser. En hébreu, les mots habituels signifient : signe, ou chose belle et admirable, ou encore ce qu'on redoute, ce qui donne de la crainte. De même en grec : l'un des mots correspond à signe, c'est-à-dire marque ou preuve de la puissance de quelqu'un ou de Dieu. C'est ce terme qui est toujours employé dans l'Évangile de Jean pour parler des miracles de Jésus. Un autre vient du mot puissance (mot qui a donné en français dynamique) et désigne un acte causé par la puissance divine. Le troisième désigne un prodige, acte extraordinaire et effrayant au sens premier du mot.
- Miséricorde
Voir BIENVEILLANCE - COMPASSION.
- Mois
Les noms des mois dans la Bible, et le calendrier en général, ont varié selon les époques. Le plus souvent on numérotait les mois de 1 à 12, et le début de l'année se situait au printemps. Un mois supplémentaire était institué tous les 3 ou 4 ans pour faire coïncider le calendrier avec l'année solaire. Voir aussi LUNE et FETES.
- Monde
Par ce mot, on entend soit l'univers crée par Dieu, ou l'humanité tout entière sur la terre ; soit l'ensemble de ceux qui vivent dans le péché loin de Dieu, et sont hostiles à la lumière divine venue les éclairer. Voir aussi SIÈCLE.
- Monnaies
Les anciens Israëlites n'avaient pas de monnaies et les échanges commerciaux se faisaient en pesant la quantité d'or ou d'argent correspondant à la valeur de l'objet. On utilisait donc les différents poids connus (talent, sicle, guéra, etc.) pour évaluer la transaction. Seule la qesita est mentionn&eaceacute;e, mais on ignore la valeur de ce qu'elle représentait. Ce n'est qu'après le retour de l'exil, à l'époque perse que les premières pièces de monnaies apparaissent : la darique, la drachme. Dans le Nouveau testament, les pièces de monnaie mentionnées sont :
- Monnaies de bronze : l'as (env. 5 centimes-or) ; le quadrant (quart de l'as) ; le lepte (huitième de l'as) : c'était la plus petite monnaie, appelée encore la pite.
- Monnaies d'argent : la drachme (ou le denier) valait un peu moins d'un franc-or, et représentait environ le salaire quotidien d'un ouvrier ; le didrachme valait deux drachmes ; le statère correspondait au sicle et valait 4 drachmes (ou tétradrachme).
- Monnaies pesées : la mine correspondait à 100 deniers, soit un peu moins de 100 frans-or.
- Le talent valait 60 mines, c'est-à-dire 6000 deniers, ou environ 5500 francs-or.
- Montées
Hébreu : Maaloth. Les Ps 120-134 sont intitulés : Psaumes de Maaloth, parce qu'ils étaient chantés par les pélerins en marche vers Jérusalem, ou encore à cause du rythme graduel de ces Psaumes, où souvent un mot d'un verset est repris au verset suivant.
- Monument
Voir STÈLE.
- Mort
Voir SEJOUR DES MORTS.
- Mourir
Voir DORMIR.
- Musique (Instruments de)
Il est question d'instruments à cordes, parmi lesquels les plus ocnnus sont le luth, la harpe, le psaltérion et la sambuque ; d'instruments à vent, comme la flûte, le cor, la trompette, la cornemuse ; et d'instruments à percussion dont faisaient partie le tambourin, les cymbales, le sistre, les castagnettes et peut-être le triangle.
- Myriades
Correspond au nombre de 10 000, mais le plus souvent désigne une quantité qui ne peut être dénombrée.
- Mystère
Dans le Nouveau Testament, le terme de mystère est appliqué au plan de Dieu pour le salut du monde, que Jésus-Christ est venu révéler, mais que l'intelligence humaine est incapable par elle-même de saisir. Parfois le mot souligne le caractère secret et "mystérieux" d'une réalité cachée (Ap. 17.5).
- Nations
Le plus souvent, ce terme est appliqué aux peuples qui ne sont pas le peuple de Dieu et qui sont des étrangers à l'alliance et aux promesses de Dieu. Dans le Nouveau Testament, à l'exception de quelques passages, c'est le mot : les païens qui a été employé.
- Naturel
Voir ÂME.
- Nazaréen - Naziréen
Deux formes différentes sont données à ce mot dans les textes du Nouveau Testament : Nazaréen (ou Nazoréen) et Nazarénien. Ils sont appliqués à Jésus originaire de Nazareth, et parfois aux premiers chrétiens, disciples du Nazaréen. On pense qu'une similitude de mots a rendu possible le rapprochement entre Nazaréen et Naziréen, terme appliqué à certains hommes qui faisaient des voeux d'ascétisme. Certains font le rapprochement avec un texte comme Es 11.1, où se trouve le mot netser qui signifie rejeton.
- Nazareth - Naziréat
Voir NAZARÉEN.
- Négueb (Neguev)
Terme désignant la région sèche et désertique au sud de la Palestine.
- Nephilim
Voir GÉANTS.
- NEZ
Voir COLERE.
- Nil
Le nom du grand fleuve d'Égypte correspond en hébreu, à un mot qui signifie le fleuve. Le même mot au pluriel désigne les différents canaux naturels ou artificiels dans le delta du Nil.
- Nom
Le texte de l'Ancien Testament emploie souvent le nom pour désigner la personne tout entière, notamment lorsqu'il s'agit du nom de Dieu. Dans le judaïsme, les mots le Nom désignent l'Éternel.
- Nouvelle (Annoncer une bonne)
Un verbe hébreu signifie annoncer une bonne nouvelle. Le grec a traduit ce terme par le mot qui a donné : évangile, évangéliser (Mc 1.1, 15).
- Nuée
La signification habituelle du mot correspond à nuage. Mais parfois le terme est associé à une manifestation de la présence de Dieu au milieu de son peuple.
- Nuque
L'expression raidir la nuque marque le refus d'obéissance aux ordres de Dieu.
- Obélisque
Monument en l'honneur du soleil.
- Oblation
Voir SACRIFICES.
- Occasion de chute
Voir CHUTE.
- Odeur
L'expression d'une agréable odeur (litt. : d'une odeur de repos ou d'apaisement) s'appliquait aux sacrifices qui rétablissaient la paix et la communion entre les hommes et Dieu.
- Offrande
Voir SACRIFICES.
- Oindre - Onction
Acte de consécration par lequel étaient investis les rois, les souverains sacrificateurs et occasionnellement les prophètes. Voir aussi CHRIST.
- Oint
Voir CHRIST et JÉSUS-CHRIST.
- Oliviers (Mont des)
Montagne située à l'est de Jérusalem, au-delà du Cédron.
- Ombre de la mort
C'est ainsi que l'on traduit le mot hébreu tsalmaveth, en le considérant comme un mot composé. Toutefois, comme les mots composés sont très rares en hébreu, certains pensent que le terme doit se lire : tsalmouth, qui signifierait simplement ombre.
- Omer
Voir POIDS ET MESURES.
- Oracles
Dans l'Ancien Testament, l'expression oracle de l'Éternel est intercalée très fréquemment dans les prophéties par lesquelles Dieu fait connaître son jugement et ses décisions. Dans le Nouveau Testament, le mot oracle est de la même racine en grec que le mot parole. Il est employé au sujet des révélations que Dieu fait aux hommes et des enseignements qu'il leur donne.
- Ordonnances
Dans l'Ancien Testament, le mot traduit par ordonnacnes est, les plus souvent, le pluriel du mot traduit par droit*.
- Ordre
Traduction de plusieurs mots différents : c'est l'ordre dans le sens d'un commandement, d'une ordonnance, ou c'est la disposition, l'arrangement, le bon ordre dans l'organisation. Mais c'est aussi la fonction, le rang, l'état dans lequel on accomplit un service, comme par exemple le sacerdoce. L'expression sur l'ordre de (avec astérisque) traduit l'hébreu : sur la bouche de.
- Our
Ancienne métropole de Basse-Mésopotamie, d'où la famille d'Abraham était originaire.
- Ourim et Toummim
Ces deux mots désignaient des objets qui servaient à consulter* Dieu par une sorte de tirage au sort ; l'un ou l'autre de ces mots sortait et donnait ainsi la réponse.
- Pains
Les pains de proposition(ou pains de la face, Lv 24.5-9) étaient disposés chaque sabbat en deux rangées de six pains chacune sur la table du lieu saint du tabernacle et plus tard du temple.
- Pains sans levain
Voir FETES.
- Paix
Le mot hébreu traduit dans l'Ancien testament par paix dérive d'un verbe qui signifie être complet, intact. C'est une plénitude dans laquelle les espoirs sont comblés par l'accomplissement des promesses.
- Palme
Voir POIDS ET MESURES.
- Pâque
Le mot désigne tantôt la victime mangée au cours du repas pascal, tantôt la fête dans son ensemble. Voir FETES.
- Parabole
Comparaison ou rapprochement pris dans la vie concrète et qui sert à faire comprendre une vérité d'ordre spirituel.
- Paradis
Ce mot d'origine perse signifie en premier lieu jardin. Il est employé dans la version grecque de l'Ancien Testament pour désigner le jardin d'Eden.
Dans le Nouveau Testament, il s'applique au séjour des bienheurex après leur décès.
- Pardon - Pardonner
Plusieurs verbes hébreux expriment cette notion. L'un deux signifie asperger et par conséquent, purifier. D'autres signifient littéralement enlever, couvrir, effacer le péché. Le verbe grec employé dans le Nouveau Testament signifie littéralement jeter au loin (le péché).
- Parvis
Voir TABERNACLE et TEMPLE.
- Pause
La mention sélah, traduite par pause, semble correspondre à une indication relative à la manière de chanter les psaumes, et peut-être, à l'accompagnement musical.
- Pauvre
Le vocabulaire de l'Ancien Testament connaît les pauvres, les malheureux, les humbles, les faibles. Ils sont l'objet d'une sollicitude toute particulière.
- Péager
Homme ayant acheté aux Romains la charge de recueillir les droits de péage ou les taxes imposés au peuple par les conquérants.
- Péché
Le mot hébreu, comme le mot grec rendu par ce terme, signifie primitivement acte de manquer le but. Dans les deux langues, il existe plusieurs synonymes que l'on peut rendre avec une certaine cohérence par crime, faute, injustice, iniquité, culpabilité, infidélité, infamie, transgression, etc. En ce qui concerne les sacrifices pour le péché : Voir SACRIFICES.
- Pentecôte
Voir FÊTES.
- Personne
Voir AME.
- Pharaon
Titre donné à tous les souverains d'Egypte jusqu'à la conquête par les Perses au 4è siècle av. J.-C.
- Pharisien
Les Pharisiens dont le nom signifiait vraisemblablement les séparés, étaient très rigoristes dans l'observation des commandements de la Loi*, et beaucoup d'entre eux étaient des scribes* ou des docteurs* de la Loi. Ils croyaient à la résurrection des morts et aux anges, contrairement aux Sadducéens*.
- Phylactères
Petites bandes de cuir ou de parchemin portant l'inscription de quelques passages de la Loi* et que les Juifs pieux enroulaient autour de leur bras gauche ou mettaient autour de la tête au moment de réciter les prières quotidiennes.
- Piété
Le mot veut dire la bonne manière de vénérer Dieu.
- Pieux
Voir FIDELE, PIÉTÉ.
- Plaine
Celle du Jourdain. Litt. : le cercle, nom donné à la dépression en forme de cercle constituée par l'embouchure du Jourdain et les rives de la mer Morte.
- Poids et Mesures
La Bible mentionne :
- des mesures de CAPACITÉ :
le log, ou setier : 1/72è du bath, env. 0,3 L ;
le chénice : env. 1,1 L ;
le qab : 1/18è de l'épha, env. 1,1 L ;
l'omer : 1/10è de l'épha, env. 2,2 L ;
le hin : 1/6è du bath, env. 3,5 L ;
le séa : (égal au boisseau) 1/3 de l'épha, env. 7 L ;
le bath, l'épha : unité de mesure pour les liquides, env. 22 L ;
le métrète : même mesure que le précédent, avec un nom grec.
le létek : 5 épha, env. 110L ;
le kor, le homer : 10 épha, env. 220 L.
- des mesures de LONGUEUR :
le doigt : env. 2 cm ;
le palme : 8 cm ;
l'empan : env. 25 cm ;
la coudée : env. 50 cm ;
la brasse : env. 2 m ;
le stade : env. 185 m ;
le mille : env. 1,5 km.
- des mesures de SURFACE :
l'arpent (litt. : attelage). C'est probablement la surface qu'on pouvait labourer en un jour avec une paire de beoufs.
- des POIDS :
le guéra : 1/20è du sicle, env. 0,6 g ;
le sicle : env. 11,4 g ;
le béqa : env. 5,7 g ;
la livre : env. 325 g ;
la mine : 50 sicles, env. 570 g ;
le talent : 60 mines, env. 34 kg.
Voir MONNAIES.
- Porte
C'est l'endroit où l'on rendait la justice et traitait des affaires, si bien que le mot peut servir à désigner les autorités elles-mêmes.
- Possédé
Terme employé pour désigner quelqu'un qui se trouve sous l'emprise d'un démon au point d'être privé de sa liberté d'action. On dit aussi DÉMONIAQUE.
- Postérité
Le mot hébreu rendu parfois par lignée dérive d'une racine qui signifie enfanter, engendrer. Il apparaît dans la Genèse pour désigner l'histoire d'un homme et de ses descendants. Un autre terme, tiré de la racine semer est traduit par descendance.
- Pouvoirs
Ce terme dans le Nouveau Testament est le même que celui traduit parfois par autorité. Il peut désigner les gouvernements terrestres ou les puissances du monde invisible, le plus souvent celles qui sont hostiles à Dieu.
- Prémices
Les premiers fruits de la récolte qu'on offrait à Dieu.
- Presbytres
Voir ANCIENS.
- Préparation
Le jour qui précède le sabbat ou une autre fête, et où l'on se préparait à sa célébration.
- Prétoire
Résidence de l'empereur, d'un gouverneur, d'un chef militaire ou d'un procurateur* romain qui avait aussi à rendre la justice.
- Prêtre
Voir SACRIFICATEUR.
- Prince de ce Monde
Voir SATAN.
- Principes élémentaires
Traduction approximative d'un mot grec qui signifie soit les éléments naturels du monde, comme le feu, l'eau, l'air, etc., soit les premiers éléments de l'instruction d'un enfant, ou de l'enseignement d'une doctrine.
- Proconsul
Voir PROCURATEUR.
- Procurateur
Le mot traduit par gouverneur, désignait le haut fonctionnaire romain responsable d'une région dans le vaste empire de Rome.
- Prodige
Voir MIRACLE.
- Profane
Qui n'est pas sacré, et qui de ce fait est directement accessible à chacun, sans autre cérémonie.
- Prophète, Prophétie, Prophétiser
Les prophètes de l'Ancien Testament étaient des hommes qui annonçaient le message de Dieu. Les "fils des prophètes" constituaient, en Israël, des groupes organisés sous l'égide d'un prophète comme Élie ou Élisée. Dans l'Église primitive, certains hommes avaient le don de prophétie, pour exhorter et consoler, sous l'inspiration du Saint-Esprit.
- Propitiatoire
Le propitiatoire était le couvercle de l'arche* dans le tabernacle et dans le temple. Le souverain sacrificateur y faisait une fois par an, l'aspersion du sang pour obtenir la purification des péchés du peuple.
- Proposition
Voir PAIN.
- Prosélytes
On appelait ainsi les païens* convertis au judaïsme. On désignait par l'expression craignant Dieu, ceux qui n'étaient pas considérés comme entièrement convertis.
- Prosterner (se)
Se coucher àagrave; terre, la face sur le sol, en signe de très grand respect, devant une personne, ou pour adorer* une divinité.
- Prostitution - Se prostituer
Outre la prostitution habituelle, l'antiquité connaissait la prostitution sacrée, dont les revenus étaient versés au service du culte. Dans tout l'Ancien Testament, la prostitution est l'image de l'infidélité d'Israël qui abandonne son Dieu pour adopter les cultes étrangers. L'image est reprise dans l'Apocalypse.
- Psychique
Voir AME.
- Pur
Ce mot a souvent un sens rituel. Est pur ce qui peut être présenté à Dieu dans le culte et celui qui peut s'approcher de Dieu.
- Païens
Voir NATIONS.
- Qab
Voir POIDS ET MESURES.
- Qesita
Voir MONNAIES.
- Qorban
Voir OBLATION.
- Quadrant
Voir MONNAIES.
- Quelqu'un
Voir AME.
- Rabbi
Mot hébreu et araméen qui signifie Maître. On disait aussi Rabbouni.
- Rachat - Rédempteur - Rédemption
Celui qui a le devoir de rachat se nomme en hébreu goël, mot qui est souvent traduit par rédempteur et qui pourrait se rendre par répondant. Ce titre désigne en outre le vengeur du sang, de même que l'homme qui se soumet au devoir du lévirat, obligation faite au plus proche parent d'un défunt d'épouser la veuve, pour que le nom du défunt ne s'éteigne pas, faute de descendance. Le mot rédemption est employé dans le Nouveau testament pour parler du sacrifice de Jésus-Christ qui, en mourant, sur la croix, a payé le prix de notre rachat afin de nous sauver. Voir EXPIATION.
- Rappeler (se)
Voir SE SOUVENIR.
- Rédempteur - Rédemption
Voir RACHAT.
- Règne
Voir ROYAUME.
- Regretter
Voir SE REPENTIR.
- Reins
Le mot hébreu généralement traduit par reins (ou par rognons) dans les textes rituels, peut être employé pour désigner la conscience de l'homme. Un autre terme, tant en hébreu qu'en grec, désigne la région lombaire à laquelle on attache sa ceinture. Il est usité aussi en rapport avec la procréation.
- Rencontre (Tente de la)
Le mot hébreu désigne un point fixé pour une rencontre, soit dans le temps, soit dans l'espace. Il peut donc s'appliquer à une fpete célébrée à époque fixe, et dans ce cas il est rendu par solennité. Il s'applique aussi à un lieu de rencontre. La tente de la Rencontre était ainsi nommée, parce que c'était là que Dieu rencontrait Moïse.
- Repentir (se) - Repentance
Dans l'Ancien Testament, le verbe hébreu traduit par regretter ou se repentir est une forme du verbe qui peut signifier changer d'idée, se laisser fléchir, être consolé, se satisfaire. Lorque Dieu regrette, c'est ce verbe qui est habituellement employé. Par ailleurs, la repentance de l'homme est généralement exprimée par le verbe revenir (à Dieu). C'est le changement profond qui s'opère dans l'homme lorsqu'il reconnaît son péché devant Dieu, demande humblement son pardon et s'engage sur la voie de la foi et de l'obéissance, par la grâce de Dieu.
- Résider
Lorsque ce verbe porte un astérisque, il correspond à l'expression hébr. être dans les portes*, c'est-à-dire dans les villes ou dans le territoire.
- Reste
Le terme s'applique à ce qui subsiste encore d'une nation après un désastre. Il est souvent question du reste d'Israël qui reviendra de l'exil et qui un jour aura part au salut messianique.
- Retrancher
L'expression très fréquente dans la Loi* être retranché de son peuple, signifie probablement que l'intéressé était exclu de la communauté et qu'il ne pouvait plus participer au culte.
- Revenir
Voir SE REPENTIR, SE CONVERTIR.
- Rouleau
Il s'agit d'un livre dont les pages sont cousues côte à côte, en une longue bande, que l'on enroule pour ranger le texte.
- Royaume - Royauté (ou Règne) de Dieu (ou du Christ)
Ce royaume, déjà prédit dans l'Ancien Testament, a été manifesté dans le ministère de Jésus. Il est intérieurement présent dans la vie des croyants ; cependant sa manifestation complète et définitive est encore à venir.
- Sabbat
Nom donné au septième jour de la semaine, célébré en Israël comme le jour de la cessation du travail (c'est vraisemblablement le sens du mot hébreu chabbath qui a donné sabbat).
- Sacerdoce
Voir SACRIFICATEUR.
- Sacré
Voir SAINT.
- Sacrificateur
Ce terme qui est synonyme de prêtre désigne quelqu'un qui a la fonction d'intermédiraire entre Dieu et les hommes, principalement parce qu'il offre des sacrifices. Les sacrificateurs avaient d'ailleurs des responsabilités diverses : garde du sanctuaire, enseignement de la Loi* (voir ce mot ainsi que CONSULTER). Le souverain sacrificateur était seul autorisé à pénétrer une fois par an dans le lieu très saint. Les membres de certaines grandes familles siégeant au sanhédrin* sont appelés principaux sacrificateurs. Sous la Nouvelle Alliancen Jésus est le seul souverain sacrificateur, et tous les croyants sont sacrificateurs, étant en mesure de s'approcher directement de Dieu par lui. Les Lévites étaient les membres subalternes de la hiérarchie israëlite, chargés d'abord du transport des objets sacrés et plus tard d'autres services : musique, chant, préparation des sacrifices, garde des portes, etc.
- Sacrifices
La loi israëlite distinguait plusieurs sortes de sacrifices :
a) L'oblation est un terme général qui correspond à la traduction du mot hébreu qorbân qui vient d'un verbe signifiant approcher.
b) Un autre terme général, zèbah, s'applique à tous les sacrifices, mais tout spécialement aux sacrifices de communion. Une partie était consumée sur l'autel, une portion réservée au sacrificateur et la majeure partie mangée par l'adorateur, sa famille et ses amis. Dans ce genre de sacrifices, l'on peut distinguer :
- les sacrifices de reconnaissance ou de louange (hébreu toda) ;
- les sacrifices offerts à la suite d'un voeu (hébreu néder) ;
- et ceux qui constituaient un don volontaire (hébreu nedaba) ;
c) L'holocauste (Lv 1) était un sacrifice entièrement consumé. Le mot hébreu ola est un participe féminin du verbe monter, ou bien parce qu'on faisait monter la victime jusqu'à l'autel ou bien parce qu'elle montait tout entière en fumée.
d) Les sacrifices pour le péché sont parfois appeléeacute;s sacrifices d'expiation. En hébreu, ils sont désignés simplement par le mot hattath, péché, rendu suivant les cas par sacrifice pour le péché, victime offerte pour le péché, victime pour le péché. Une partie était brûlée sur l'autel, la majeure partie mangée par le sacrificateur qui absorbait ainsi en quelque sorte la faute du pécheur.
e) De même les sacrifices de culpabilité sont désignés en hébreu par le mot acham, culpabilité, rendu par sacrifice de culpabilité. Les sacrifices de culpabilité se distinguaient des sacrifices pour le péché, par l'obligation d'une restitution.
f) L'offrande (Lv 2). Ce terme (hébr. minha) qui désigne sauf rares exceptions (Gn 4.4 ; 1 S 2.17) des offrandes faites avec des produits du sol, signifie primitivement cadeau destiné à manifester l'amitié, l'allégeance ou la vassalité. Une partie de l'offrande était brûlée sur l'autel, l'autre mangée par le sacrificateur.
g) La libation ; ordinairement de vin, accompagnait le sacrifice d'un animal (comp. Ph 2.17).
Les sacrifices de la Loi furent rendus inutiles par le sacrifice de Jésus-Christ accompli une fois pour toutes. D'ailleurs les sacrifices ont pris fin dans le juda&iuiuml;sme par la destruction du temple de Jérusalem lors de la guerre contre les Romains en 70 ap. J.-C.
- Sadducéens
Parti religieux juif, surtout formé de membres riches du sacerdoce de Jérusalem. Ils restaient fidèles à la Loi*, mais d'une manière étroite et avec un certain scepticisme. Ils ne croyaient ni aux anges, ni à la résurrection des morts.
- Saint
Est saint tout ce qui est sacré, offert à Dieu, séparé du monde profane. Les premiers chrétiens, s'appelaient les saints, parce qu'ils étaient consacrés à Jésus-Christ, et lui appartenaient. Bien entendu, l'appartenance à Jésus-Christ doit ensuite se traduire par l'obéissance à la volonté de Dieu. C'est ce que le Nouveau Testament appelle la sanctification.
- Saint d'Israël (Le)
L'un des titres de Dieu. Il exprime le fait que Dieu est entièrement différent de toute créature, et qu'il est attaché au peuple d'Israël par l'Alliance*.
- Saint (Très Saint)
Litt. : saint des saints. Cette expression désigne le sanctuaire intérieur du tabernacle et du temple, ou des objets particulièrement saints qui communiquaient un caractère sacré à tout ce qui entrait en contact avec eux.
- Salée (La mer)
Nom donné dans l'Ancien Testament à la mer intérieure, spécialement riche en sel, que nous appelons la mer Morte.
- Salut - Sauver - Sauveur
La racine hébraïque rendue par un mot de ce groupe en fraçais signifie primitivement mettre au large. Dans le Nouveau Testament, les mots grecs traduits par salut, sauver, sauveur, se rattachent à une racine qui signifie mettre sain et sauf, à l'abri du danger.
- Samarie - Samaritain
Samarie fut la capitale du royaume d'Israël. Elle fut conquise par les Assyriens, et la population fut mélangée de gens transplantés par les conquérants. Après le retour des Juifs de l'exil à Babylone, la communauté juive de Jérusalem ne voulut avoir aucun contact avec les populations restées dans le pays autour de la région de Samarie.
- Sanctifier
Voir SAINT.
- Sanctuaire
Ce terme peut s'appliquer à un lieu de culte païen.
En général il désigne le tabernacle*, ou le temple*, parfois aussi la partie appelée lieu très saint, ou encore les objets qui s'y trouvaient, enfin parfois une réalité céleste. Dieu lui-même est un sanctuaire pour son peuple.
- Sang
Voir CHAIR.
- Sangloter
L'expression se mettre à sangloter avec l'astérisque correspond à l'hébreu élever la voix et pleurer.
- Sanhédrin
Assemblée suprême des Juifs qui avaient le droit de décision en matière civile et religieuse.
- Saron
Plaine côtière fertile en bordure de la Méditerranée, entre Jaffa et le mont Carmel.
- Satan
Ce mot d'origine hébraïque signifie l'adversaire, l'accusateur. On l'appelle aussi le diable (mot tiré du grec et qui signifie le diviseur, le dénonciateur, le calomniateur), le malin, le prince de ce monde, le prince des démons.
- Sauver - Sauveur
Voir SALUT.
- Scandale
Voir CHUTE.
- Sceau - Sceller
Marque qu'un propriétaire imprimait dans l'argile ou la cire pour attester l'authenticité de sa possession ou pour fermer un rouleau qui lui appartenait. Le Saint-Esprit nous scelle de son sceau pour marquer notre appartenance à Dieu.
- Sceptre
Le terme hébreu traduit par ce mot signifie originairement bâtonpour frapper ; mais il peut aussi désigner le bâton du chef de tribu ; c'est pourquoi le même mot désigne souvent la tribu elle-même (voir ce mot).
- Scribes
Appelés aussi docteurs* de la loi, les scribes étaient des Juifs qui consacraient toute leur activité à recopier, à étudier et à expliquer les livres de la loi juive.
- Sea
Voir POIDS ET MESURES.
- Seigneur
Hébr. adôn. Ce terme peut désigner un personnage important. Il est souvent appliqué à Dieu dans l'Ancien Testament. Les Juifs l'ont employé pour éviter de prononcer le nom de l'Éternel*. L'équivalent grec kurios est utilisé dans le Nouveau Testament pour parler de Dieu et de Jésus-Christ. Dans le langage courant le même mot avait perdu sa solennité et correspondait souvent à notre mot Monsieur.
- Séjour des morts
Hébr. : cheol ; grec hadès. Le séjour des morts est l'endroit où descendent les défunts, souvent appelés les rephaïm, les affaiblis. Ils y ménent une existence au ralenti, sans activité ni passion en attendant la résurrection. Voir aussi FOSSE et GOUFFRE.
- Service
Voir LITURGIE, DIACRE.
- Servir
Dans l'Ancien Testament, ce verbe a en général le sens fort d'être esclave vis-à-vis des hommes ou d'une divinité. Dans ce dernier cas, il est souvent rendu par rendre un culte*. Un autre terme a plutôt le sens de aider, assister et a été rendu en général par être au service de...
- Serviteur
Un même mot grec peut se traduire par serviteur et par enfant ou fils. Il est employé pour désigner Jésus-Christ. Un autre terme a été traduit tantôt par esclave, tantôt par serviteur. Le mot hébreu qui désigne en général l'esclave peut aussi s'appliquer à un fonctionnaire royal d'un rang élevé. Voir aussi DIACRE.
- Setier
Voir POIDS ET MESURES.
- Sicle
Voir POIDS ET MESURES et MONNAIES.
- Siècle
En grec aiôn. Ce mot se rapporte d'abord à une longue période de temps, dans le passé ou dans l'avenir, et même à l'éternité. Il peut aussi avoir la même signification que le mot monde. Très souvent les mots ce siècle ou le siècle présent expriment l'idée du péché. Par contre, il y aura le siècle à venir qui sera le nouveau monde promis par Dieu à la fin des temps.
- Signe
Voir MIRACLE.
- Sion
Ancien nom de la colline sur laquelle Jérusalem fut construite.
- Soeur
Voir FRERE.
- Solennité
Ce terme traduit un mot hébreu qui signifie rencontre* ; il désigne une fête solennelle où le peuple est invité à rencontrer Dieu (Nb 29.39).
- Sort
Le tirage au sort s'est pratiqué en Israël dans diverses circonstances. Cet usage apparaît aussi dans l'Église primitive (comp. OURIM et TOUMMIM).
- Souffle
Voir ESPRIT.
- Souvenir - Se souvenir
Le fait ou la personne évoqués par le souvenir sont considérés comme faisant partie du présent ; par exemple, dire que Dieu se souvient de son Alliance, signifie qu'il en applique les clauses dans le moment présent.
- Spirituel
Voir ESPRIT.
- Stade
Voir POIDS ET MESURES.
- Statère
Voir MONNAIES.
- Statue
Ce mot désigne dans l'Ancien Testament un objet sculpté auquel on rend un culte idôlatrique (Ex 20.4 ; Es 44.15).
- Stèle
Pierre dressée comme souvenir d'un évènement. Certaines étaient l'objet d'un culte idôlatrique. Les Cananéens avaient des stèles qui représentaient des divinités à côté des poteaux sacrés (Voir ACHÉRA, Dt 16.21,22 : 12.3). Israël est mis en garde contre l'adoration de ces idoles.
- Sycomore
Arbre du genre des figuiers, planté parfois en bordure des routes à cause de son ombre agréable et qui, convenablement cultivé, peut donner du fruit.
- Synagogue
Édifice cultuel des Juifs où l'on célébrait les services religieux
- à l'exception des rites sacrificiels réservés au temple de Jérusalem.
- Tabernacle
Nom donné au sanctuaire des anciens Israëlites dans le désert, appelé aussi tente de la Rencontre* ou tente du Témoignage*. Le tabernacle était constitué par une tente rectangulaire de 15m sur 5m, divisée en deux parties, le lieu très-saint (de 5m de côté) où se trouvait l'arche* de l'alliance, et le lieu saint (de 10m sur 5m) où se trouvaient la table des pains* de proposition, le chandelier*, l'autel des parfums.
L'entrée était disposée vers l'est. Autour de la tente proprement dite il y avait un parvis de 50m sur 25m, à ciel ouvert, avec l'autel des holocaustes* et la cuve de bronze. Pour la fête des tabernacles ou fête des huttes, voir FETES.
- Tables
On donne ce nom à deux plaques de pierre sur lesquelles étaient gravés les dix commandements.
- Talent
Voir MONNAIES et POIDS ET MESURES.
- Témoignage
Nom donné dans l'Ancien Testament aux tables* de la loi, remises par Dieu à Moïse et placées dans le coffret de l'arche* dans le lieu très-saint du tabernacle, puis dans le temple. Le mot au pluriel peut avoir le sens d'avertissement, de statuts (Ps 119.14).
- Témoin
Le mot grec traduit par témoin a donné en français le mot martyr.
- Temple
Le mot temple dans le Nouveau Testament traduit en réalité deux mots grecs différents qui s'appliquaient à des parties différentes du sactuaire :
a) le temple proprement dit (grec naos) avec son vestibule, son lieu saint et son lieu très-saint ;
b) les parvis du temple à l'intérieur de l'enceinte sacrée 'en grec hiéron) où se trouvaient différentes cours réservées à certaines catégories de personnes. Le parvis des païens* était ouvert à tous. Les autres parvis étaient réservés aux Juifs (parvis des femmes, parvis d'Israël, parvis des sacrificateurs).
- Tentation
Un même mot grec peut se traduire par tentation ou par épreuve. La tentation est due à l'initiative d'une puissance mauvaise (Satan*, un mauvais esprit*, la convoitise personnelle). L'épreuve peut au contraire être envoyée par Dieu pour s'ssurer de la foi et de l'obéissance de l'homme, et pour l'affermir. Pour certains textes, on peut hésiter entre les deux sens.
- Tente
Voir TABERNACLE.
- Téraphim
Mot hébreu dérivé d'une racine qui signifie se gâter, se corrompre et qui désigne des idôles domestiques.
- Testament
Voir ALLIANCE.
- Tête
Voir CHEF.
- Tétrarque
A l'origine, gouverneur d'une région qui constitue le quart d'un pays. Deux fils d'Hérode le Grand, à savoir Hérode Antipas et Philippe, ont porté le titre de tétrarque.
- Toujours
Voir ÉTERNITÉ.
- Toummim
Voir OURIM.
- Tout-Puissant
Dans l'Ancien Testament, Dieu est parfois appelé Chaddaï, nom hébreu dont l'étymologie est incertaine. La version grecque a rendu ce mot par Tout-Puissant.
- Transgresser - Transgresseur - Transgression
La transgression consiste à dépasser les limites convenues lors d'une alliance ou fixées par une loi, dans un mouvement de révolte.
- Trésor du Temple
Réserve d'argent et d'or qui appartenait au temple. Le mot s'applique parfois au parvis (celui des femmes) où se trouvaient les troncs destinés à recevoir les offrandes.
- Tribu
Division principale à l'intérieur d'un peuple. Le mot hébreu traduit par tribu signifie primitivement bâton de chef (de la tribu), sceptre*.
- Tribulation
Il s'agit des afflictions, des détresses qui peuvent atteindre les hommes, entre autres les croyants dans ce monde, parfois sous une forme particulièrement grave.
- Tribun
Officier de l'armée romaine, à la tête de mille hommes.
- Tribut
Impôt exigé par un souverain ou un conquérant. A l'époque de Jésus, le tribut était dû à César, empereur de Rome.
- Trompette
Voir MUSIQUE.
- Type
Le mot grec qui a donné type en français signifie modèle. Dans le Nouveau Testament, à côté du sens ordinaire de modèle, le mot peut s'appliquer à une figure de l'Ancien testament qui annonce Jésus-Christ ou quelque trait de la vie chrétienne.
- Vaillant
Plusieurs expressions hébraïques correspondent à cette notion. Elles sont rendues respectivement par les tournures (1) héros (ou guerrier ou homme) vaillant, (2) vaillant héros (ou guerrier), (3) homme (ou femme) de valeur, ou homme important.
- Vaurien
Voir BÉLIAL.
- Veilles
La nuit était divisée en plusieurs périodes de temps, appelées veilles : trois chez les anciens Israëlites, quatre à l'époque romaine.
- Venger - Vengeur
Voir RACHAT.
- Vent
L'hébreu ne dispose pas d'un terme spécifique pour désigner le phénomène naturel. Il emploie le mot qui signifie aussi souffle, esprit*. En grec, il y a un mot spécial pour désigner le vent, mais le mot traduit habituellement par esprit peut aussi être employé pour exprimer l'idée du vent.
- Vie
Ce mot correspond à plusieurs termes grecs : le premier désigne la possession des facultés vitales et sert aussi à parler de la vie éternelle ; le second désigne les moyens d'existence ; le troisième correspond au mot souvent rendu par âme* (terme qui, en général, porte l'astérisque).
- Visite - Visiter
Dans l'Ancien Testament, le verbe hébreu parfois traduit par vister exprime l'idée générale d'une intervention active, soit en faveur de quelqu'un pour le sauver, soit contre quelqu'un pour le punir. Le mot grec a donné en français épiscope ou évêque, c'est-à-dire celui qui visite et surveille.
- Voeu
Les Juifs offraient des sacrifices et faisaient des voeux dans les circonstances les plus variées de la vie. La coutume existait encore à l'époque des origines de l'Église, mais n'est mentionnée que rarement dans le Nouveau Testament (Voir Naziréen).
- Voie
Ce terme était parfois employé pour parler d'une doctrine, c'est-à-dire le chemin vers une vérité religieuse. Pour les premiers chrétiens, c'était la voie de Jésus-Christ.
- Voile
Ce terme s'applique à la tenture qui séparait dans le tabernacle, et plus tard dans le Temple, le lieu saint du lieu très-saint. Un autre terme est employé pour désigner le rideau qui se trouvait à l'entrée du tabernacle.
- Zèle
Voir JALOUSIE.
- Zélote
Les Zélotes formaient un parti juif qui estimait que la fidélité à la tradition juive en face des ennemis païens exigeait l'emploi de la force. Les Zélotes ont pris part à plusieurs révoltes à main armée contre les Romains.