Grâce et fidélité divine
Envoyé par kouadio le 18/03/2006
Après ma conversion en 1999, je ne savais pas en tant que nouveau chretien que Dieu pouvait éprouver si durement. En effet, après mon bac, j'ai cru que mes ambitions allaient vite se réaliser tant j'avais le vent en poupe.
C'est alors que je suis passé par diverses épreuves dont l'une était mon échec au concours d'entrée à l'école polytechnique de mon pays. Je ne voulais pas faire autre chose que d'aller à l'université, mais cela s'est soldé par un refus dans la filière des sciences économiques. Ainsi nanti du bac je devais m'orienter vers les grandes écoles, chose que j'ai ressenti comme une amer deception et par obstination je n'y point aller. J'avais été orienté en informatique de gestion, mais j'ai refusé et mon inscription était devenue caduc. Me voici alors bachelieret sans but precis. Mon frère soucieux de mon avenir, trouva l'astuce de voir ma tante qui était en son temps doyenne de la fac de medecine et je suis mis sur une liste spéciale des inscrits en maths-physiques.
Mais c'était mal connaitre Dieu qui voulait me briser et montrer que mon obstination n'était pas bien. Durant les années MP, je fus comme frappé d'échec car malgré mon palmarès brillant au collège en maths et physique, je ne me suis pas en sortie. En fait j'ai été renvoyé de la filière pour travail insuffisant car n'ayant validé que 4 uv sur 10.De là je me retourne vers les grandes écoles en payant. Je veux retourner à l'informatique et là mes parents m'imposent de faire la comptabilité, chose que je deprecis et par manque d'amour je passe 2 ans sans reussir. Tout le monde deçu m'abandonne sauf ma mère veuve ( mon père decedé en 1997). Entre temps , je passait le concours de statistique( ensea) sans succès ( 3échecs ) depuis 2000.
Devant les difficultés financières, et le rejet des autres, je me suis dis un jour si j'étais pas maudit . Ainsi en 2004, j'aborde une autre route, celle de l'informatique industrielle et maintenance qui commence à me reussir dès la 1ère année malgré le manque de moyens et la desolidarisation dus aussi à des histoires entre moi et mes frères. Il faut dire sans me décourager, j'ai tenté par 2 fois un concours inter-etats et j'ai encore échoué et ce n'est que la troisième fois en 2004 en 1ère année de bts que je reussis au concours et je suis 2ème nationale.
Ce resultat a non seulement été pris pour miraculeux mais a reconcilié les coeurs des uns avec le mien. Je tiens à dire que quand tu n'as plus d'espoir, il faut que Dieu soit ton dernier recours, il est fidèle et peut changer ta situation comme la mienne. C'est quand j'étais desepéré, me croyant oublié de lui qu'il m'a montré sa fidelité. Aujourd'hui, je suis au burkina faso et je suis toujours avec mon Seigneur, faisant tout pour lui plaire et veux encourager ceux qui pleurent aujourd'hui de ne pas baisser les bras car il rend l'impossible possible ! .
QUE TOUTE LA GLOIRE SOIT A LUI SEUL. AMEN.
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