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L'humour de Dieu

Envoyé par Georges-paul le 02/09/2005

JE CHANTE COMME UN CANARD
J'ai très souvent été, soit l'objet, soit le témoin de l'humour de Dieu, qu'en fait, je qualifierai plus volontiers de l'Amour de Dieu.
Le souvenir qui me vient en premier à l'esprit me ramène dans une Eglise de Nice, rue Boyslève. La veille de ce dimanche de culte, je parlais à Dieu du problème de ma voix rauque, trop basse pour que je puisse aisément chanter les cantiques de l'Eglise.
Avant mes 13 ans j'avais une voix aiguë, je pouvais chanter n'importe quel accord et j'avais même du succès à l'école. Depuis que ma voix a muée, j'ai gardé l'oreille musicale, mais je me sens terriblement handicapé par mes cordes vocales trop rigides.
Je confessais à Dieu que j'aimais les cantiques mais que devoir chanter avec cette voix était un supplice pour moi.
Le lendemain, arrivé tôt au culte, je m'asseyais à un endroit dégagé et je me souviens parfaitement que j'étais en chemise blanche car, étant au printemps, je n'avais pas pris de veste.
Le culte commença et le Pasteur MUZART déclara que nous attendions, d'une minute à l'autre, des invités très spéciaux ! Effectivement, pendant que quelques prières s'élevaient, un groupe fit irruption dans l'Eglise ! Ils se jetèrent littéralement sur les sièges qui m'environnaient sur deux rangées et, chose curieuse, ils portaient tous des chemises blanches, identiques à la mienne.
Je compris la situation lorsque le Frère MUZART déclara que le groupe musical venu de Saint- Etienne nous offrait le privilège de chanter au milieu de nous ce matin là. Et moi, je me retrouvais au centre de cet orchestre, moi le chanteur à la voix de bois !
Je soufflais alors à l'oreille de mon voisin : Je suis là par hasard, je ne suis pas des vôtres et, de plus, je chante comme un canard ! Il me répondit : Fais semblant !
Ah mais, je n'aimais pas du tout cette situation. Je regardais discrètement si je pouvais m'échapper à droite ou à gauche pour rejoindre mon "monde", mais ils étaient à l'aise comme c'est pas permis ! J'étais cerné, bloqué, coincé, honteux, etc…
Tout à coup, je me suis souvenu avoir, la veille, dit à Jésus que j'avais des problèmes pour chanter ! Par conséquent, il ne fallait pas chercher le pourquoi de cette situation ! Nous dirons que c'était la "providence".
Pour couronner le tout (ou moi, peut-être), le groupe se leva comme un seul homme et se mit à chanter le premier chœur.
D'abord surpris de me retrouver assis, tout petit au milieu d'eux, je me décidais à prendre le risque de sauver au moins les apparences et de me lever. Que personne n'aille penser que l'un des leurs ai été malade !
A ma grande surprise, une partie du groupe entonna un chant très haut dès le début et, au moment du refrain, mes voisins seuls chantaient avec des voix plus basses qu'Ivan REBROFF... Après quelques secondes d'écoute attentive du chant je suivais très facilement le rythme, d'autant plus qu'ils étaient aussi handicapés que moi quant au ton de leur voix.
Je compris très vite le message du Seigneur… quelle que soit notre voix, nous avons tous une place et une "voie" à suivre...

MON FRERE, TE REVOILA !
La deuxième histoire drôle qui me soit arrivée avec le Seigneur s'est déroulée à Nice.
J'allai à ce moment à l'Eglise du Boulevard Walesa. Mon neveu, Pierre, originaire de Briançon, était chez nous en vacances.A pratiquement toutes mes sorties, notamment pour mon travail, il ne rechignait pas à m'accompagner, mais, pour ce qui était de l'inviter à une réunion d'Eglise, je devais me lever de bonne heure !
Un dimanche matin pourtant, il accepta, non sans me mettre en garde de ne le présenter à personne et de nous tenir à l'écart ! C'était afin qu'il ne se sente pas gêné. J'acceptais cette condition et comprenais parfaitement son point de vue.
Arrivé un peu avant l'heure, je devançais Pierre pour saluer mes frères et sœurs dans la foi, laissant mon neveu vers l'entrée. A ce moment, un frère de bonne corpulence me croisa en tenant les deux bras en l'air et en s'écriant : Oh ! Mon frère, te revoilààààà !!! Et il embrassa Pierre si fortement, que j'ai cru qu'il allait l'étouffer dans ses bras.
Pourtant, d'un seul coup, interpellé par le manque de réaction de la part de Pierre, il lâcha son étreinte et se recula un peu de ce Pierre qui ressemblait plus à une victime qui a reçu un gros pétard qu'à mon neveu et, confondu en excuses, s'exclama : Oh ! Je suis désolé, je vous ai pris pour le frère Henri, vous lui ressemblez tant !
Le dimanche suivant, je l'ai invité à nouveau à une réunion et il refusa catégoriquement. Alors, je lui proposais de voir l'Assemblée de Cimiez, une église de plus de cinq cent personnes. Là bas, ce serait l'anonymat parfait ! Argumentais-je.
D'abord sceptique, puis consentant, il me mit en garde de nouveau d'accepter sa condition qui fut, cette fois, d'arriver en retard et de se placer tout au fond. Pas de problème ! Lui dis-je.
Nous arrivions, comme convenu, largement en retard et, dès l'entrée, un frère noir nous salua et, nous prenant par le bras, nous conduisit pour nous placer. Jamais, depuis que je connaissais cette Eglise, je n'avais vu la salle comble avec des personnes debout à l'arrière. Le frère ne cessait de nous pousser vers l'avant mais je ne voyais pourtant aucune place de libre dans mon champ de vision ! sauf… oui ! Je voyais bien le podium de l'orchestre vide ! Mais non, il n'osera pas ! Me dis-je. Non ! Je n'y crois pas ! Il nous poussa à gravir l'escalier de l'estrade, là devant toute l'assemblée !
Nous avons dû monter sur l'estrade et il nous fit asseoir sur deux chaises… prés du prédicateur, en face de toute l'assemblée qui ne regardait que nous !






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