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Oui, Dieu existe

Envoyé par C. trouiller le 04/02/2008

Oui, Dieu existe! Mais cela, je n'ai pas toujours pu le dire et le vivre!... Voilà donc un peu comment je suis passer de l'ignorance des réalités spirituelles à leur émergence à la fois soudaine et progressive dans ma vie socialement posée mais humainement désorientée.


1e Partie


DES TENEBRES (INAPERCUES) A (LA PERCEPTION DE) LA LUMIERE


Après avoir un peu cru en Dieu pendant ma préadolescence (où j'avais quand même vu des d'exaucements à mes prières), j'ai rapidement glissé dans l'incrédulité et l'athéisme (sous l'effet d'influences environnementales déterminantes: une famille certes gentillette mais chez qui Dieu était absent; cette société française proclamée laïque comme un enfant quitte son père; et encore un prof de philo qui, lui, était bien militant, mais pour une doctrine idéologique anti-Dieu, le marxisme-léniniste...


Alors que j'étais devenu étudiant, par un concours de circonstances je fus propulsé et dans la photographie et dans l'univers des courses automobiles. Je lâchais assez vite le Droit qui m'avait toujours été insipide pour rejoindre les lieux de compétition, jouant de ruses, voire des coudes pour pouvoir accèder aux parcs fermés et me faire reconnaître, trouvant comment faire des prises de vue spectaculaires qui se vendent bien. Je devins rapidement l'agence F'autodelta, comptant parmi les principaux fournisseurs de photos des pilotes et sponsors, et encore correspondant de presse spécialisé.


Mais comme en rallye, s'il est des trajectoires que prennent nos vies qui nous élèvent vers des lauriers, il est également des impondérables, des paramètres qu'on a méconnus, et dès lors on ne peut bientôt plus (rien) maîtriser. C'est ainsi qu'après plusieurs avertissements de différentes sortes (que je percevais bien comme des interpellations mais dont je ne tenais finalement pas compte), un bolide rugissant heurtait un jour un rocher en bord de route, se levait sur deux roues et, privé de direction, tirait droit sur moi.


Sous le choc, j'étais précipité dans un ravin, bras droit quasiment sectionné. Miracle! Un: je n'étais pas mort (ce qui faillit encore arriver la nuit suivante) et deux: sans souffrances. Comme porté, je remontais sur la route avec une paix et une clarté d'esprit comme je n'en avais jamais eues!... J'avais trente ans; c'était la fin d'une tranche de vie, qui se trouva ouvrir la voie à... l'insoupçonnable: La foi!


UNE DOUBLE EXPERIENCE


Car c'est pendant la convalescence qui suivit que Dieu entreprit de se révéler à moi de façon tout à fait inattendue et surnaturelle.


Cela commença par un éveil et un désir encore jamais apparus, une envie de plus en plus enthousiaste de connaître, de savoir, une soif inouïe d'explorer le connu, de découvrir le connaissable. J'ouvrais alors des livres qui, la plupart touchait aux religions (anciennes), aux mystères de la terre ou de l'univers, ou encore étaient de témoins médiums, de l'étrange, d'un au-delà des réalités immédiates apparentes...


Peu à peu, avec une effusion de coeur galopante, je m'ouvrais à la profondeur des choses, aux dimensions cachées du Réel. Cela m'avait bien quelquefois déjà intéressé, mais cette fois, immobilisé, rendu disponible par l'accident, je pouvais m'y arrêter.


C'est là qu'un jour, d'au-delà une limite qui m'était impartie, se souleva devant moi (comme) un voile, et soudain je pouvais (comme) voir que derrière toutes choses visibles, là, juste derrière, Dieu était! C'était soudain rendu évident et comme audible: Dieu!


Quelle révolution!? D'un coup, sans l'ombre d'un doute, sans la moindre idée de religion, dans une certitude qui tenait du fer le plus solide, je SAVAIS! Dieu, sa réalité, pas incluse DANS sa création mais juste DERRIERE, en retrait de tout (et cependant toujours prêt à émerger, ici selon une circonstance, ailleurs selon une autre, avec une prière ou ici apparemment sans rien qu'avoir été arrêté.).


Et puis, comme en prolongement ou en complément de cette expérience où Dieu était, mais maintenant DE CE COTE, voilà que je me retrouve bientôt dans un état de bien-être intérieur extraordinaire, difficile à imaginer sans l'avoir expérimenté, heureux à ne pas savoir comment l'exprimer (même chanter était trop faible et encore entachait cet état de grâce!). Bienheureux, béatitude, sont sans doute les termes les plus appropriés. Et dans ce fond de bien-être, c'était encore la combustion d'un amour brûlant inconditionnel, inconditionnel dans le sens d'indépendant de tout objet, de même intensité que mon regard se pose sur une personne, un arbre, une voiture, un lampadaire... D'un coup j'aimais tout! Tout était merveilleux, devenait aimable (le mot est faible), nature ou choses fabriquées, sans distinction. Le monde m'apparaissait comme un paysage après orage, lavé et brillant, tout neuf. Le verbe brûler est certainement le plus approprié à ce vrai amour, à ce feu qui fait penser à la combustion même du soleil.


C'est bien longtemps après que j'entendis et pus comprendre le sens de cette parole biblique: Dieu est amour. Là, je le vivais... en moi!


Je comprenais alors peu de ce que j'expérimentais, mais Dieu exprimait ainsi comment de voilé, de tenu en retrait (volontairement et à cause de notre péché), il désirait en définitive VENIR DANS sa création, jusqu'au coeur de notre être (...d'où la chute adamique l'a contraint à se tenir distant: liberté prise oblige).


Dans le moment donc je n'avais guère l'intelligence de ce que je vivais, mais ce bonheur béat était bien là, gratuit, prêté si ce n'était encore totalement donné, qui gommait tout des incertitudes quant à mon handicap et à l'avenir. C'était si merveilleux que j'en fis en peu de temps un roman, et dans l'écriture même ce feu et cette illumination s'embrasaient encore...


Est-ce curieux!?... pas une fois je ne pensais à parler (prier) à ce Dieu pourtant si manifeste!...


UNE NOUVELLE VISITATION


Mais lui continua ma lente remontée vers la lumière de sa vie, vers la connaissance de qui il est et de ce qu'il aspire à faire avec nous.


Un soir, alors que j'étais déjà couché, il y eut tout à coup dans ma chambre comme entrant par le plafond, une présence! Une présence que je percevais à la fois très dense et d'une douceur extrême. Sans plus, elle se mit à descendre, et je n'osais plus respirer, ni bouger ni ouvrir les yeux. Je croyais qu'elle allait s'arrêter sans me toucher, mais voilà que sans s'interrompre et sans rien changer, elle franchit la barrière de mon corps, me pénètre, m'envahit, se glisse et se fond partout en moi, dans une symbiose qui me tient tout en éveil.


Et puis avec cette présence, il y avait aussi un nom qui était comme écrit, et ce nom c'était Christ!


J'appris bien plus tard que dans la Bible on trouve cette expression: "Christ en nous, mystère de Dieu et espérance de la gloire!". Je l'ai vécu là comme jamais encore depuis.


J'ai envie de crier ces merveilles de révélation sur tous les toits! et je le fais, bien maladroitement, moi toujours si facilement timide, je l'écris, avec la force transperçante que revêt la vérité même au coeur des ténèbres.



Mais voilà que les effets de cette expérience deviennent doubles... un peu comme on peut voir d'un médicament qu'il produit effectivement un effet recherché, mais encore avec des effets secondaires indésirables voire néfastes!


Encore habité par cette présence de Christ en moi (qui allait s'estomper jusqu'à disparaître un peu plus tard), peut-être quelques jours après, j'ai une pensée qui s'insinue dans mon esprit, tout à fait comme le serpent dut faire entendre sa voix suave à Eve dans le jardin des Délices, et qui me dit: "Tu es Christ!... Tu entends? TU es Christ, réincarné! Quelle étrange affirmation qui m'émeut et que je suis bien prêt à croire puisque je le ressens en effet si présent en moi. Je suis Christ!? Cela m'effraie un peu mais m'attire à la fois. Une "image" de gloire m'apparaît! Mais comment vais-je le manifester!?...


J'y crois, mais bien peu de temps, car je me vois, moi toujours bien présent, clairement en situation, surtout quand je m'accroche avec ma femme par exemple! J'en conclue: JE ne suis pas Christ! Qui ne peut être que parfait, d'une parfaite maîtrise. Sans me douter alors qu'il s'agit du diable qui me tente à croire un mensonge (pour m'asservir à sa conduite), je rejette cette idée, cette "proposition". Alors, toujours aussi insidieusement, une autre apparaît: Non, mais tu n'as pas trop bien compris: tu es JEAN-BAPTISTE, venu pour ANNONCER Christ! Et, alors que j'observe cette parole, elle est encore suivie d'une autre affirmation: Tu vivras cent-vingt ans!...


Cela n'a pas marché! Mais le Malin (un nom qui ne lui est pas donné par hasard) a essayé, et avec d'autres, on peut entendre que quelques-uns marchent, qui se disent Christ ici ou là revenu sur terre.


Jésus a annoncé cette ruse du diable et méprise des hommes à l'avance (Evangile selon Matthieu chap. 24, vers. 23 à 26).


Peut-être l'année précédente, dans la phase préliminaire où Dieu me cherchait déjà mais sans révélation, je m'étais un jour détourné pour voir "Le Christ de Montfavet". Présent, il n'était plus joignable comme il avait pu l'être, nous avait expliqué sa fille...


Je vais même en connaître un autre un peu plus tard, qui chercha toute sa vie durant à se faire entendre au monde via l'Unesco d'abord, puis en cherchat à obtenir le prix Nobel de la paix!... J'espère que ce que j'ai pu lui dire suite à ma propre expérience, a fini par le dégager et lui permettre de trouver le repos de l'âme que Dieu voulait lui communiquer ET pour son pélerinage terrestre ET pour l'éternité, ce qu'il n'avait pas encore trouvé quand je l'ai perdu de vue...


CONTACT AVEC LA GNOSE!?...


Mon existence entière se trouvait chamboulée. Même si je restais avec mes défauts (mis de côté, mais que je voyais bien dans mon relationnel le plus immédiat), je n'étais réellement plus le même. La Bible appelle cela une conversion, un retournement fulgurant de point de vue. Je ne parlais plus que de ces... événements, expériences, visitations, théophanies. Mon beau-frère, militaire, m'appelait Dieu! (Un peu plus tard, il le rencontra lui aussi). On me disait illuminé; ma belle-mère me parlait des grands mystiques de sa religion, et sa foi se ranimait à mon contact.


Je lisais beaucoup, comme on se nourrit quand on a faim, mais prenant à peu près tout ce qui me tombait sous la main... sans soupçonner qu'ici comme à table des plats bons au goût ne le sont pas forcément pour la santé. Les lectures tous azimuts n'éclairent pas forcément! Elles peuvent même terriblement enliser nos âmes...


Il me fallut encore la grâce d'une nouvelle expérience, d'un coup de projecteur... époustouflant!


(La particularité de cet événement est que je n'arrive pas précisément à le situer dans le temps et pas du tout dans l'espace -où ça s'est produit). D'un coup, ce fut comme si quelque part une ouverture s'était faite qui me permettait d'entrer dans ce que j'ai alors appelé "La Centrale de Connaissances de Dieu"! Il y avait là les réponses à TOUT! Il suffisait que je pense une question, concernant quoi que ce soit, et instantanèment la réponse était là! Je percevais (intuitivement!) qu'il y avait là LA SOMME de tout ce qui peut être connu sur tout. Je ne savais pas que cela n'allait durer que l'espace d'un flash, et déjà j'écrivais comme un fou tout ce que cela me disait... en me rendant bien vite compte combien il était impossible de retenir de la sorte ce que je recevais! Déjà l'ouverture s'était refermée, et je ne restais guère plus qu'avec la sensation extraordinaire, et la mémoire jusqu'à maintenant, de cette expérience inouïe dont je découvris par la suite qu'elle s'apparentait avec ce que des anciens avaient appelé "la gnose". Oui, elle aussi existe bien! quelque part scellée en Dieu, à la fois lui et "partie" de lui...


Cet événement "magique" me disait en fait: Ne cherche pas tant EN DEHORS de moi! J'ai, moi, toute la connaissance que tu recherches, et je peux ou pourrais te la dévoiler... selon tes désirs, ou aux temps opportuns...


Cependant, je dois ajouter: Attention! En effet, là comme ailleurs, le diable n'est pas forcément loin, et sait se constituer en imitateur! La Bible avertit les croyants qu'il peut même "se déguiser en ange de lumière"!


Dans la foulée donc de cette expérience, des données sont encore venues, comme des réponses, mais à des questions que je n'avais pas posées!... Hasard! Il s'agissait notamment d'un développement puissant, convainçant (quand on est encore ignorant comme je l'étais alors), de la doctrine évolutionniste!...



Différence de sources et de façons de révéler si subtile que je n'y voyais rien sur le moment et encore pendant longtemps. Ce n'est qu'en repassant ces événements pour en témoigner, et surtout "grâce" à l'inexactitude avérée (par une meilleure connaissance ultérieure) de certaines informations, que j'ai compris combien il est délicat d'être inspirer d'en-haut. Ainsi, il est dangereux de garder ou développer des révélations sans les confronter à des croyants matures et à la Bible... surtout ce qui nous est dit comme en catimini, dans une forme de secret entre la source et nous, et qui nous élève soudain à des hauteurs impressionnantes... En tout cela, il faut du discernement et encore des ancrages bien certains dans la vérité...


En fait, par cette expérience-là, Dieu voulait juste me dire: Cherche-MOI! Regarde: je sais tout! Tout est EN moi, et je peux répondre à toutes les questions que tu peux me poser!...


Je dois dire à ma confusion, que je ne compris là aussi rien du tout. Mon aveu doit aller bien plus loin. Pendant longtemps, je me suis glorifié de cette puissance des interventions de Dieu en ma faveur. J'en ai tiré un orgueil qui me faisait parfois voir les autres comme méprisables, avec leur satisfaction dans un cheminement sans ampleur ou sans relief. Comme si j'avais été pour quelque chose dans ce qui m'arrivait, et comme si eux pouvaient provoquer les actions de Dieu!


Un jour donc je compris. Notamment après avoir vu des personnes, la plupart du temps âgées et dans la religion catholique, avoir tenu fidélement dans la foi pratiquement sans jamais avoir rien vécu de surnaturel avec Dieu. Parce que malgré mes expériences déterminantes, je n'étais pas aussi facilement stabilisé dans ma propre marche. On peut parler de Dieu même sans plus y croire! Même sans s'en soucier le moins du monde. On peut se dire croyant même sans jamais prier! Et parfois j'avais bien toutes les peines du monde à vivre à un niveau qui pouvait témoigner de ce que j'avais reçu de la part du Ciel! C'est ainsi qu'un jour donc une lumière a percé cet espace enténébré de ma personne: Fallait-il que je suis inintelligent, pour avoir besoin de tant de surnaturel pour parvenir (ce qui n'était même pas encore venu) au salut de mon âme!?


Si on a réellement besoin de lumière sur Dieu, on en a aussi bien besoin sur nous!...


N'ayant donc pas mieux réagi à l'ouverture de la Centrale de la Connaissance, Dieu me mit sur la piste encore d'une nouvelle manière, bien différente...



LA VOIX DE DIEU


Ce jour-là j'étais assis à mon bureau, en panne, ne sachant plus comment avancer, une voix (d'homme, claire et plutôt ferme) se fit clairement entendre dans mon dos: -Lis la Bible! Lis la Bible! Surpris que quelqu'un soit entré dans la maison sans que je l'ai entendu, je me retournai. Personne! Mais j'obtempérai aussitôt. Après avoir fait les sept librairies de la ville, je n'avais toujours pas de Bible!... mais le dernier libraire visité se souvient que le matin un camion stationné en face de sa boutique vendait des bibles! Il était encore là! venu ce jour-là, au moins pour cette circonstance, d'Ardèche en Savoie.


La lecture de la Bible "au hasard", celle de la longue préface (Darby), faisait à nouveau brûler mon coeur. Mais je ne savais pas me tenir dans la lecture comme Dieu voulait m'y conduire. Une pensée notamment me dérouta -j'étais bien loin de distinguer ce genre de subtilités!-, qui me disait qu'il était plus raisonnable de lire comme on lit les autres livres, en commençant par le commencement !... ce qui m'emmena dans une lecture toute différente, intellectuelle et non plus par l'esprit, sans vie.


Pire, je cherchais déjà à dire AU MONDE! ma découverte que Dieu est. J'extrayais donc ici et là des versets ou des pensées que j'ajoutais à tout ce que j'avais écrit jusque là... de quoi sortir, comme de l'or des Hébreux en un autre temps, un veau d'or. Sa forme, un livre; son nom, "L'appel cosmique", que je faisais tout pour éditer...


Entre nos absences de réactions là où un simple questionnement lui permettrait de nous apporter des réponses claires, et encore tant de réactions actives inappropriées, (comme ici de déjà former un livre), les unes et les autres tenant du handicap adamique (ce qu'on peut traduire par bêtise ou capacités sans intelligence), comment Dieu parvient-il, quand même, à nous faire avancer!?...


EN QUETE AUSSI AU DEHORS


Mais avant d'en arriver là, je dois encore dire que durant tout ce temps j'avais aussi entrepris de trouver des personnes avec qui parler de ce que je vivais et qui pourraient me comprendre. Une rencontre avec une astrologue finit se terminer en... adultère (mais certainement pas au 7e ciel!). J'allais vers des prêtres catholiques. Un seul, compréhensif, me dit que c'était la grâce qui m'avait touché, mais il restait plus étonné que capable de répondre à ma confuse recherche.


Je pensais alors aux moines d'Hautecombe, de l'autre côté du lac: n'avaient-ils pas mis leur vie à part pour Dieu!?


Quelques jours parmi eux, passés en de longues heures à discuter, à écouter, à chercher fébrilement jusque dans les livres de "l'enfer" (qu'on m'ouvrait exceptionnellement... et secrètement), à suivre les offices… tout cela me laissait sur ma faim.


Insatisfait, j'écourtai mon séjour et me mis à chercher par ailleurs!


Je trouvai le temple de l'Eglise Réformé fermé. J'étais encore attiré à une ou deux reprises par une plaque de rue et la vitrine d'une assemblée évangélique! Mais comment pouvais-je savoir si Dieu m'attendait là? Quelle force m'aurait-il fallu pour rejoindre une des réunions annoncées et savoir?


A Chambéry par contre, j'étais été abordé par des Hare Khrisna, et quand on me présenta une autre personne qui avait connu dans sa jeunesse une fulgurante illumination et qui habitait Paris, il ne restait plus qu'à prendre le train pour rejoindre tout ce "beau monde"!


C'est ainsi qu'avec Marc le mystique pourvu d'un bon carnet d'adresses, et encore conduit par des affiches et autres connexions aléatoires… on se mit à faire " la tournée des grands ducs " de l'autre versant des choses, commençant par les Hare khrisna virevoltants (mais pas convaincants), passant dans "la Lumière de la Vérité" (pas vraiment!), rencontrant des "Amis de l'Homme" (mais pas de Dieu), la Société Théosophique (bien vide), et bien d'autres mouvements et salons parisiens... Partout, curieux, attiré, je restais sur ma faim, désillusionné par un détail ou une énormité, sans trouver la correspondance à mes expériences, sans trouver... cette vie de Dieu qui m'avait mis en mouvement.


Je parcourais ainsi Paris, puis la Suisse, passant de ceux de Findhorn à la Fraternité Blanche, de l'instinctothérapie au végétarisme ou à la macrobiotique, de "maîtres" orientaux peu connus à Khrishnamurti…, élargissant semaine après semaine mon exploration de la galaxie des métaphysiques, mais toujours sans trouver résonance, sans parole ou contact comme il me semblait que cela devait se trouver si on se rencontrait EN Dieu…


 


JUSQU'A ETRE RECONNU POUR...


A contrario, dans ces mouvements, des personnes étaient touchées par mon témoignage, et quand j'éditais mon 1er livre, c'est moi qui me trouvais propulsé sur l'avant de la scène, côté initié! Après sa parution et un stand au salon New-age appelé Marjolaine à Paris, non seulement j'étais vu, lu et écouté, mais encore je recevais les honneurs d'une équipe de télévision, et une petite-fille (déjà d'un âge bien avancé) d'un des maréchaux de Napoléon (Masséna) m'offrait une aile d'un de ses châteaux pour loger "mon mouvement"! Un peu plus tard, je recevais encore l'intégralité du prix d'édition de mon second livre (La vibration d'amour I)!


C'est dire que je me trouvais maintenant à l'aise dans cette auberge espagnole qu'est le Nouvel-âge: l'homme aime toujours à être élevé, écouté, regardé! Insidieusement, ce n'était plus Celui qui m'avait visité qui comptait (avait-il seulement compté pour lui-même?...).


Comme beaucoup dans cette sphère, je parlais de l'expansion de la conscience personnelle ou du passage de l'ère des Poissons à celle du Verseau, frayant avec médecines parallèles et autres pratiques (bio ou iso) et médiums... Mais Dieu?! On n'entendait (presque) uniquement ici qu'il était en nous, qu'on était Dieu (ou dieu). Mais je ne me sentais pas Dieu du tout! Il était venu d'ailleurs, d'hors de moi, de derrière l'apparent!...


Partout aussi on se référait à la Bible, mais que ne lui fait-on pas dire?... Comme un (des) avatar(s)! Christ aussi était très présent dans ces milieux orientalistes et/ou médiumniques: LE MOT Christ, mais certainement pas sa réalité, et sans qu'on se soucie de qui il est en vérité, ni de ce qu'il voulait devenir pour nous...


Dans l'apparence, dans la maya! ça marchait bien pour moi. Des commandes de livres arrivaient de plus en plus de Suisse, du Canada, d'Afrique... Mais je n'avais toujours pas compris POURQUOI Dieu s'était mis à me révéler! Je n'y avais même pas réfléchi!


Je m'attachais plus à la dimension qu'il m'avait ouverte qu'à son contenu, aux opportunités mises en lumière qu'au sens, encore bien captifs, comme ceux que je cotoyais, tous plus en manque d'amour et en quête que dans des assurances. Même si le rideau avait été soulevé pour bien d'autres comme pour moi, de ces façons ou d'autres encore, on restait bien là (comme dans les religions traditionnelles!) dans une vaste illusion! Certes plus celle de l'athéisme et de la seule matérialité du monde, mais dans celle d'être déjà dans ce qu'on n'a encore fait qu'à peine entrevoir: voir à travers une fenêtre n'est pas être DE L'AUTRE COTE de la fenêtre!


MAIS DIEU VEILLAIT!...


S'il me laissait là des libertés, Dieu n'en gardait pas moins l'oeil sur moi, le contrôle même des opérations, la maîtrise des temps et des circonstances! Alléluia! Que ses manières et sa gloire sont belles!


(Des années après, j'ai pu voir que ce cheminement personnel m'était un témoignage pour ceux qui s'égarent ou tâtonnent dans leur quête de lumière... dont la finalité - qu'on perd de vue ou qu'on ne perçoit même pas - n'est autre que LA VIE ETERNELLE!).


C'est ainsi qu'arriva un temps où je ne pouvais pas mettre le mot Fin sur le second volume de "La vibration d'amour", qui me semblait pourtant achevé. C'était comme un mur devant moi, invisible mais bien réel, que je cherchais un temps à contourner, puis que j'acceptais, sans comprendre autre chose que c'était mieux de ne pas insister et de laisser venir.


A cet endroit je dois un peu revenir en arrière, pour dire ce que j'avais encore mis en place en parallèle à mes pérégrinations, et dont... l'aboutissement arrivait!


Face à mon incapacité à partager ce que je vivais de surnaturel avec mon fils alors âgé de sept ou huit ans, j'avais voulu qu'il soit quand même au moins enseigné de rudiments de la connaissance métaphysique, ce qu'on peut trouver, pensais-je, dans le catholicisme.


Or la catéchiste sollicitée, que je ne connaissais pas, était également une sympathisante d'un mouvement chrétien international qui, traduit de l'anglais s'appelle "Association des Hommes d'Affaires du Plein Evangile" (HAPE).


A Chambéry comme dans beaucoup de villes de nombreux pays, des soirées-témoignage étaient (sont) organisées mensuellement, et j'en trouvais bientôt mois après mois dans ma boîte aux lettres des invitations. Avec notamment le nom de Jésus-Christ qui m'interpellait...


DIEU A NOUVEAU!


Un soir, avec ma femme qui suivait un peu à distance ce que je vivais, on finit par rejoindre une de ces réunions.


Précieux rendez-vous en vérité, car Dieu nous attendait là l'un et l'autre! Nous arrivions précisément pendant que l'assemblée des personnes présentes chantait les louanges de Dieu les bras levés vers le ciel. A cet instant, encore sur le pas de la porte, le Saint-Esprit fondit sur moi, me traversant dans un fourmillement très sensible de la tête aux pieds. Puissante manifestation qui était en même temps une attestation qui disait à mon coeur : "Voilà! Ils sont là, ceux que tu cherches!". Je trouvais, on pourrait dire "tout simplement", des chrétiens, DES VRAIS, pas de nom et de tradition. Ils étaient réunis là autour de ce Dieu qui était venu à moi et qui était ici parmi eux, en une appropriation que je ne connaissais pas: "leur" Dieu, leur Père, eux en lui et lui en eux et au milieu d'eux… Merveille de la présence du Divin parmi les hommes!


Il m'avait donc fallu un périple de quatre années, un tour d'horizon de (presque!) tout ce qui se vit ou se propose de surnaturel sous le soleil, avant d'aboutir –acceptant à la fois de laisser mon livre et de répondre à une invitation- à cette rencontre qui allait s'avérer déterminante pour la suite de ma (lente) remontée et restauration en Dieu.


…Et voilà que certains de ceux qui allaient maintenant devenir "mes frères et sœurs", habitaient en fait… tout près de chez nous!


 


2e Partie:


DE CROYANT A… SAUVE !


Croire en Dieu, qu'il existe, NE SUFFIT PAS pour être sauvé! Il est capital (crucial, vital...) de le savoir et d'y prêter attention! Même les démons croient en Dieu, dit la Bible! Sont-ils sauvés, en paix avec Dieu, pour autant?...


Ainsi, pour que des êtres humains deviennent frères ou soeurs autrement que par la filiation naturelle d'Adam, unis par un lien plus consistant que celui des sangs, il faut qu'ils aient un même géniteur, qui n'est plus seulement l'ancêtre commun et encore le père et la mère, mais Dieu lui-même. Voilà précisément ce que Dieu veut faire avec nous, devenir NOTRE PERE! (par une naissance nouvelle, spirituelle, toute véritable, qui vient de lui - lire l'Evangile selon Jean, ch. 1, versets 12 et 13 par exemple).


...Chose qui ne s'était pas encore produite pour moi, malgré qu'il m'ait témoigné jusque là combien il me connaissait, me suivait, se souciait de se rendre vivant à mon esprit. J'avais même le curieux sentiment que nous partagions à plusieurs, que Dieu "m'avait à la bonne"! Mais combien cela n'est encore suffisant pour que nous échappions aux plus graves conséquences de notre nature corrompue-corruptible, toujours séparée de lui, sans moyen de relation établie avec lui, demeurant, malgré un vif intérêt pour la spiritualité, en dehors du potentiel de son éternité pour nous...


Alors comment, à partir d'une croyance plus ou moins nettement activée, peut-on parvenir à ce que Dieu cherche à nous offrir (qu'on appelle - selon le point de vue - salut, rachat, réconciliation, rédemption, vie éternelle, nouvelle création...)? Voilà comment ce fut pour moi.


RETROUVAILLES


En réalité jusque là je n'avais encore jamais ressenti un réel besoin de Dieu. J'avais bien été grandement éveillé à lui, chamboulé, dynamisé, rendu heureux... mais je ne voyais ni n'imaginais rien de plus permanent et essentiel à vivre avec Dieu. Je pouvais en parler avec conviction, dans la certitude de sa réalité empreinte en moi, mais je ne priais pas! et et définitive, je n'avais que très peu lu la Bible.


J'avais bien résisté à quelques tentations, dans une certaine conscience du bien et du mal, mais à l'occasion d'un séminaire "spirituel", j'étais même tombé dans une relation coupable, qui ajoutait à mon porte-à-faux et à mes nouveaux égarements...


Donc, à cette soirée des Hommes d'Affaires du Plein Evangile,


ayant répondu à un appel à suivre ou à se donner à Jésus, je l'avais fait. Mais j'avais un tel sentiment de le faire déjà, que je ne voyais pas bien ce que cela ajoutait de plus. Pourtant, à partir de là tout allait se mettre à changer radicalement, à se réorienter, parce qu'on rencontrait des personnes qui était sur Le chemin, qui nous y avaient précédés (ma femme et moi).


Certains étaient du Renouveau Charismatique, d'autres de l'Eglise (dite) Réformée, d'autres encore d'églises (dites) évangéliques, et surprise! la catéchiste de notre fils, Christine, s'est présentée comme étant la factrice qui s'était permise de nous inviter…


Puis Marc et Gabrielle nous ont prêté, je me souviens surtout d'un disque ("Si mon peuple", de Jeunesse en Mission), et je chantais de tout mon coeur -lui aussi retrouvé- ses airs aux accords contemporains et entraînants, aux paroles fortes, heureux comme un poisson remis dans une eau propre! Heureux comme... si j'étais déjà de ce peuple! Ce qui n'était toujours pas le cas!...


DE LA JOIE A LA SEDUCTION


C'est qu'on ne change pas de direction ou de maître (oui, de maître!) aussi facilement! La Bible dit par le prophète Jérémie (ch. 10, verset 23) que la voie de l'homme n'est pas en son pouvoir quand il marche, et je devais encore l'expérimenter. Ainsi, malgré ces nouveaux contacts très sympathiques, je me rendais encore avec ma femme en Suisse où Khrishnamurti rassemblait (année après année) quelques milliers de personnes et quelques amis à moi qui m'étaient aussi des acheteurs potentiels!


Mais quelque chose s'était passé en moi: je n'avais plus aucun allant pour vendre mes livres, ni pour écouter l'orateur dont l'anglais de plus m'était difficilement accessible. L'événement majeur de ce déplacement se trouva ailleurs, qui montre comment les forces du mal aussi travaillent quand Dieu est à l'oeuvre dans une vie, jamais très éloignées de ce que nous vivons ou de ce que Dieu entreprend...


Ce fut donc là une rencontre avec une jeune et belle femme, séduisante aussi par un mystère qu'elle entretenait (comme on lui avait appris) pour mieux nous captiver.


On sympathisa très rapidement, et après nous avoir poussés à VOULOIR SAVOIR, elle finit par nous dire de quel mouvement elle était, une secte internationale qui allait avoir son grand rassemblement annuel très prochainement… à quoi elle nous invitait bien évidemment. Le soir même, elle nous offrit encore de partager son grand lit (pas de problème quand on s'aime parce qu'on est ouvert à la "même dimension"!). Je déclinai cependant sèchement cette offre, à la surprise même de ma femme, gardé je pense, plus que conscient des conséquences de ma réponse…


Mais la séduction fut telle que le jour venu, ma femme acceptait de partir avec elle, ralliant de Savoie Amsterdam en stop! Je m'aimais pas ça, mais je les laissais à cette soudaine complicité, sans imaginer qu'en fait de son côté Dieu avait prévu de mettre à profit les jours qui arrivaient pour m'approcher enfin beaucoup plus près de la lumière!


DES TENEBRES A LA LUMIERE


Il se servit cette fois d'Eugène, un jeune ex-toxicomane qui me raconta sa quête éperdue du bonheur, via toutes sortes de drogues, la méditation, l'appartenance à une secte qui avait ramifiée jusque ici... et surtout comment JESUS l'avait délivré récemment, sans aucun effort de sa part, de TOUT! (témoignage disponible sur K7 audio ou CD).


On en vint à parler de mes propres expériences, de ce qu'on vivait depuis que Dieu s'était manifesté: mes et nos rencontres avec astrologues, médiums et autres religieux et mouvements new-âgeux; mon livre, mes peintures, nos séances de spiritisme, de table tournante, pendule, divination, hypnose; comment encore, naïfs et inconscients d'avec quoi l'on jouait, on envoyait les esprits invoqués à l'hôpital pour guérir des malades du cancer!...


Alors Eugène avait ouvert la Bible, au livre du Deutéronome, chap. 18, versets 9 et suivants, lisant combien ces choses sont des pratiques réprouvées de Dieu, qualifiées d'abominations tant elles nous mettent en contact avec un monde occulte impur et néfaste, hostile à Dieu et aux hommes.


Cette fois, les contours de la dualité spirituelle m'apparaissaient. Dans l'invisible il n'y avait pas que Dieu! Pouvais-je avoir été à ce point à la fois béni par Dieu et encore jouet d'esprits invisibles pervers, de Satan qui cherche à lui ressembler jusqu'à usurper sa place dans nos vies!?...


Après avoir prié, Eugène m'avait laissé une K7, témoignage d'une jeune femme entraînée dans l'occultisme et la prostitution, de ses combats invraisemblables pour être libérée des liens et de l'emprise du diable... En écoutant je me mis tout à coup à pleurer, de façon incompréhensible. Une véritable source ouverte, de larmes chaudes, douces et bienfaisantes, curieusement libératrices, fruits de l'action consolatrice de l'Esprit de Dieu présent et agissant. Cette histoire avec ses luttes parfois terribles éclairaient la mienne, et Dieu m'accordait là une extraordinaire détente, un nouveau rafraîchissement, comme pour m'assurer que sa grâce subsistait et encore serait là dans les moments difficiles qui allaient bientôt être aussi les miens...


DE DIEU... AU BESOIN DE DIEU!


A la fin de l'écoute en effet, je compris dans quelle galère je m'étais mis! … par mes pratiques occultes; par mes livres même!!! qui pourtant parlaient de Dieu!? Par mon ignorance, par mon inintelligence de tout ce qui m'arrivait! Oh non, tout n'était pas réglé! Par une image (ou vision) intérieure, je me voyais sous une voûte sombre verdâtre, glauque, visqueuse. Je réalisais pour la première fois combien j'avais un réel BESOIN de Jésus! Je lui adressais une prière, la première depuis que le voile avait été levé, toute silencieuse, pas apprise ou préparée, mais profonde et authentique comme il les attend, in live.


DE PRISES DE CONSCIENCE EN DELIVRANCES


Et Dieu continua à conduire. Un soir suivant, à l'église où Eugène m'avait invité, Roland Vivès (K7 ou CD de témoignage très intéressant) prêcha sur Josué, sacrificateur de Dieu que Satan accusait à cause de ses vêtements sales. (Zacharie chap. 3). Il ne me connaissait pas, mais il parlait vraiment pour moi, mettant en lumière ma condition à travers celle de Josué, la condamnation du diable qui était sur ma vie comme alors sur la sienne. Surtout Roland apportait la solution, proposait la délivrance (que Dieu offre quand c'est nécessaire à tout homme ou femme humilié(e) ou qui s'humilie).


Assis au premier rang, je tombais à genoux au pied de l'estrade, progressivement paralysé tout autour de la bouche, les épaules, les bras... C'était le début des prières de l'Eglise vivante et agissante, qui allaient m'arracher aux ténèbres, aux effets de mes fautes et de mes errements, Dieu se servant maintenant d'hommes ses serviteurs pour me conduire dans sa liberté...


Pendant ce temps au Pays-Bas, mon épouse avait été prise à fond dans le filet de la séduction. Quand elle revint, c'était pour faire ses valises et prendre notre fils avec elle pour rejoindre un homme "extraordinaire" qu'elle avait rencontré et avec qui elle avait décidé de continuer sa vie… à Oslo!


Je me souviens être tombé à genoux dans la chambre pendant qu'elle y prenait ses affaires, et les mains jointes avoir implorer Dieu de la retenir! …Et elle était restée! M'expliquant par la suite comment elle avait vécu ce temps comme dans un rêve ou sur un nuage, comme droguée, oubliant pendant plusieurs jours tout ce qui faisait sa vie, complètement aveuglée par l'esprit qui dominait ce rassemblement, mais en même temps gardée de travers les plus terribles en plusieurs occasions.


Je réalisai que j'avais vraiment besoin d'être instruit dans la connaissance de Dieu et des réalités spirituelles, de voir plus clair dans cet antagonisme subtil qui se jouait et se tramait dans les coulisses de notre monde et de nos existences, entre le merveilleux réellement bienfaisant et la poudre aux yeux qui ne vise qu'à nous asservir, entre le vrai et l'imité, entre Dieu (qui a choisi de ne jamais s'imposer, parce qu'il est Amour et que l'amour ne le peut pas), et celui qui est le mal (un ange semblable à un astre brillant devenu Satan), dès lors qu'il a cherché et cherche toujours à s'imposer à la place du vrai Dieu et à s'assujettir nos vies par la séduction ou par la violence (ses deux fonds d'action principaux avec l'argent).


Je devais mieux comprendre encore ce que Dieu faisait et voulait, ce qu'était son moyen de délivrance, de salut, dont j'entendais maintenant parler, par lequel il pouvait me sortir des ruses du diable et de sa domination insidieuse et perverse.


DIEU, ET DES HOMMES!


Le Seigneur tout-puissant employa encore (un) Paul à cette fin, un missionnaire américain (des églises dites baptistes), rencontré à ce moment-là... c'est-à-dire pas par hasard! Paul et Lorraine avaient désiré venir à la maison chaque semaine, pour nous apporter leurs chants, leurs prières, leur amour et un enseignement biblique solide qui fut longtemps centré sur le salut par la personne et la mort de Jésus-Christ, et l'assurance qu'il nous faut en avoir. Paul insistait pour qu'on (mon épouse, moi et encore beau-frère et belle-soeur qui étaient en train de changer) saisisse par la foi que nous sommes sauvés dès lors que nous croyons que Jésus est Sauveur, sa mort ayant été acceptée comme un nécessaire sacrifice pour nos péchés, son sang les effaçant de la mémoire de Dieu dès l'instant qu'il intercède pour nous (maintenant qu'il est ressuscité), qu'on les confesse, qu'on s'en repent...


En ces jours-là je naissais donc spirituellement, d'en-haut, de Dieu comme dit la Bible (Evangile selon Jean chap.3). Je devenais comme le papillon qui sort de la chenille, "nouvelle créature" (2Corinthiens, 5.17)… Mon cœur, plusieurs fois éteint par les erreurs, les illusions ou les faux-pas, recommençait à brûler du feu de l'amour divin, notamment à l'écoute de la Parole de Dieu, cette Bonne Nouvelle de l'Evangile qui nous fait tout saisir des vérités et réalités fondamentales, nous avertissant aussi que si nous n'avons pas en nous cet amour, notre existence n'est rien parce que nous ne pouvons plaire à Dieu.


..


Je me mis à apprendre comment être changé, comment revenir à Dieu quand je m'en éloigne, comment grandir spirituellement pour être établi dans une communion toujours plus permanente et intime avec lui… avec toujours le plus vif désir de le servir, convenablement surtout!


Rien ne se fait sans du temps, des études, des expériences, des tâtonnements et d'autres difficultés encore, mais toujours, une fois que nous avons le pied à l'étrier, dans le sens de notre formation (croissance et affermissement), et encore pour que nous ayons la joie de (quelques) victoires (que nous ne pourrions pas connaître s'il n'y avait pas d'adversités et d'adversaires). Et pour toutes ces choses, on peut encore avoir l'assurance que la force nécessaire vient de Dieu, et au(x) bon(s) moment(s); qu'on n'a donc pas à s'inquiéter, car il est un Dieu vivant et son secours, parfois même pas demandé ou inespéré, en est une preuve tangible.


Je dis maintenant que la gloire de Dieu, sa grandeur suprême envers nous, ce n'est pas de s'imposer (encore...) à tout et à tous comme il aurait largement la capacité de le faire (ce qui ferait taire tout le monde!). Ce n'est pas non plus de nous préserver de toutes les difficultés pour que nous ne vivions déjà que du bien et du bon (cela viendra, mais en d'autres temps -qui arrivent…). La gloire de Dieu est dans sa capacité à pouvoir retourner favorablement toutes situations mauvaises, qu'elles nous aient surpris ou que nous nous y soyons enfermés nous-même.



 


 


Une dernière anecdote, au sujet de mes livres. Dans ces moments-là, j'en vendais encore régulièrement plus de vingt par semaine, commandés par correspondance, ce que je ne pouvais absolument pas maîtriser. Quand je demandais à Dieu d'arrêter ça si ces livres étaient réellement un problème, le chiffre tomba à sept la semaine suivante. Demandant encore un signe plus radical, dès la semaine suivante il n'y eut plus aucune vente! C'était clair: je devais me défaire de ce qui m'en restait...


 


A CHACUN SON TOUR!...


Voyez-vous comment Dieu peut s'occuper de nous? Il nous connaît chacun, étant patient envers tous, sachant ce qu'il nous faut, où nous en sommes et encore nous accordant des aides nécessaires, avant même qu'on ait conscience de lui. (A plus forte raison si on l'invoque!).


Il y aurait de quoi développer et écrire encore beaucoup après des années de marche avec Jésus! Mais il y a déjà là de quoi apercevoir certaines des vérités fondamentales, trop souvent trop bien cachées, qu'il est crucial et vital (dans le sens de notre éternité) de connaître, dont ce besoin personnel et personnalisable de la grâce que Dieu accorde, non en raison des œuvres ou mérites qui peuvent être les nôtres, mais à cause de son amour et du sacrifice incomparable -pour nous!- de Christ sur la croix.


 


Voici maintenant, si vous désirez vous-même avancer (répondre) à ce que vous percevez comme l'appel de Dieu pour vous, une trame pour aider à dire ce qui est nécessaire pour (re)trouver la paix avec Dieu, lui permettre de devenir "votre" Sauveur et "votre" Père, un puissant protecteur et dispensateur de vie éternelle:


-Dieu créateur du ciel et de la terre, je veux venir moi aussi à toi maintenant, tel(le) que je suis, souillé(e) par mon péché, captif(ve) à cause de ce que tu sais, et attiré(e) par ta grâce, désireux(se) de connaître une réelle intervention de Toi dans ma vie. Je te confesse ici ... (confessez déjà les péchés qui vous sont maintenant présents à l'esprit...), et je te demande humblement pardon pour mes fautes, pour mes offenses, mes manquements.


Merci de conduire s'il le faut, selon mon besoin, pour ma délivrance, et de guider mes pas jour après jour ici-bas dans tes voies. Oui, je crois que Jésus est mort sur une croix pour me sauver, qu'il a donné sa vie à la place de la mienne pour que le châtiment que méritent mes fautes ne m'atteigne plus, et pour que Satan perde de sa force et de sa ruse envers moi. Je veux désormais vivre et marcher avec toi Seigneur Jésus ressuscité, aussi je t'ouvre mon coeur pour recevoir de toi ton Esprit-Saint comme force pour ici-bas et comme vie éternelle en moi. Amen.


 


(N'hésitez pas, en cas de questions qui restent en suspens ou autre partage que vous désireriez, à me contacter par mel c.trouiller@free.fr, ou d'aller vers d'autres chrétiens capables de vous accompagner dans ce chemin de la pleine vie...)



Que Dieu vous bénisse, à salut si vous n'êtes pas encore entré(e) dans cette relation toute spirituelle avec Dieu,


 


 


Oui, Dieu existe! Mais cela, je n'ai pas toujours pu le dire et le vivre!... Voilà donc un peu comment je suis passer de l'ignorance des réalités spirituelles à leur émergence à la fois soudaine et progressive dans ma vie socialement posée mais humainement désorientée.


1e Partie


DES TENEBRES (INAPERCUES) A (LA PERCEPTION DE) LA LUMIERE


Après avoir un peu cru en Dieu pendant ma préadolescence (où j'avais quand même vu des d'exaucements à mes prières), j'ai rapidement glissé dans l'incrédulité et l'athéisme (sous l'effet d'influences environnementales déterminantes: une famille certes gentillette mais chez qui Dieu était absent; cette société française proclamée laïque comme un enfant quitte son père; et encore un prof de philo qui, lui, était bien militant, mais pour une doctrine idéologique anti-Dieu, le marxisme-léniniste...


Alors que j'étais devenu étudiant, par un concours de circonstances je fus propulsé et dans la photographie et dans l'univers des courses automobiles. Je lâchais assez vite le Droit qui m'avait toujours été insipide pour rejoindre les lieux de compétition, jouant de ruses, voire des coudes pour pouvoir accèder aux parcs fermés et me faire reconnaître, trouvant comment faire des prises de vue spectaculaires qui se vendent bien. Je devins rapidement l'agence F'autodelta, comptant parmi les principaux fournisseurs de photos des pilotes et sponsors, et encore correspondant de presse spécialisé.


Mais comme en rallye, s'il est des trajectoires que prennent nos vies qui nous élèvent vers des lauriers, il est également des impondérables, des paramètres qu'on a méconnus, et dès lors on ne peut bientôt plus (rien) maîtriser. C'est ainsi qu'après plusieurs avertissements de différentes sortes (que je percevais bien comme des interpellations mais dont je ne tenais finalement pas compte), un bolide rugissant heurtait un jour un rocher en bord de route, se levait sur deux roues et, privé de direction, tirait droit sur moi.


Sous le choc, j'étais précipité dans un ravin, bras droit quasiment sectionné. Miracle! Un: je n'étais pas mort (ce qui faillit encore arriver la nuit suivante) et deux: sans souffrances. Comme porté, je remontais sur la route avec une paix et une clarté d'esprit comme je n'en avais jamais eues!... J'avais trente ans; c'était la fin d'une tranche de vie, qui se trouva ouvrir la voie à... l'insoupçonnable: La foi!


UNE DOUBLE EXPERIENCE


Car c'est pendant la convalescence qui suivit que Dieu entreprit de se révéler à moi de façon tout à fait inattendue et surnaturelle.


Cela commença par un éveil et un désir encore jamais apparus, une envie de plus en plus enthousiaste de connaître, de savoir, une soif inouïe d'explorer le connu, de découvrir le connaissable. J'ouvrais alors des livres qui, la plupart touchait aux religions (anciennes), aux mystères de la terre ou de l'univers, ou encore étaient de témoins médiums, de l'étrange, d'un au-delà des réalités immédiates apparentes...


Peu à peu, avec une effusion de coeur galopante, je m'ouvrais à la profondeur des choses, aux dimensions cachées du Réel. Cela m'avait bien quelquefois déjà intéressé, mais cette fois, immobilisé, rendu disponible par l'accident, je pouvais m'y arrêter.


C'est là qu'un jour, d'au-delà une limite qui m'était impartie, se souleva devant moi (comme) un voile, et soudain je pouvais (comme) voir que derrière toutes choses visibles, là, juste derrière, Dieu était! C'était soudain rendu évident et comme audible: Dieu!


Quelle révolution!? D'un coup, sans l'ombre d'un doute, sans la moindre idée de religion, dans une certitude qui tenait du fer le plus solide, je SAVAIS! Dieu, sa réalité, pas incluse DANS sa création mais juste DERRIERE, en retrait de tout (et cependant toujours prêt à émerger, ici selon une circonstance, ailleurs selon une autre, avec une prière ou ici apparemment sans rien qu'avoir été arrêté.).


Et puis, comme en prolongement ou en complément de cette expérience où Dieu était, mais maintenant DE CE COTE, voilà que je me retrouve bientôt dans un état de bien-être intérieur extraordinaire, difficile à imaginer sans l'avoir expérimenté, heureux à ne pas savoir comment l'exprimer (même chanter était trop faible et encore entachait cet état de grâce!). Bienheureux, béatitude, sont sans doute les termes les plus appropriés. Et dans ce fond de bien-être, c'était encore la combustion d'un amour brûlant inconditionnel, inconditionnel dans le sens d'indépendant de tout objet, de même intensité que mon regard se pose sur une personne, un arbre, une voiture, un lampadaire... D'un coup j'aimais tout! Tout était merveilleux, devenait aimable (le mot est faible), nature ou choses fabriquées, sans distinction. Le monde m'apparaissait comme un paysage après orage, lavé et brillant, tout neuf. Le verbe brûler est certainement le plus approprié à ce vrai amour, à ce feu qui fait penser à la combustion même du soleil.


C'est bien longtemps après que j'entendis et pus comprendre le sens de cette parole biblique: Dieu est amour. Là, je le vivais... en moi!


Je comprenais alors peu de ce que j'expérimentais, mais Dieu exprimait ainsi comment de voilé, de tenu en retrait (volontairement et à cause de notre péché), il désirait en définitive VENIR DANS sa création, jusqu'au coeur de notre être (...d'où la chute adamique l'a contraint à se tenir distant: liberté prise oblige).


Dans le moment donc je n'avais guère l'intelligence de ce que je vivais, mais ce bonheur béat était bien là, gratuit, prêté si ce n'était encore totalement donné, qui gommait tout des incertitudes quant à mon handicap et à l'avenir. C'était si merveilleux que j'en fis en peu de temps un roman, et dans l'écriture même ce feu et cette illumination s'embrasaient encore...


Est-ce curieux!?... pas une fois je ne pensais à parler (prier) à ce Dieu pourtant si manifeste!...


UNE NOUVELLE VISITATION


Mais lui continua ma lente remontée vers la lumière de sa vie, vers la connaissance de qui il est et de ce qu'il aspire à faire avec nous.


Un soir, alors que j'étais déjà couché, il y eut tout à coup dans ma chambre comme entrant par le plafond, une présence! Une présence que je percevais à la fois très dense et d'une douceur extrême. Sans plus, elle se mit à descendre, et je n'osais plus respirer, ni bouger ni ouvrir les yeux. Je croyais qu'elle allait s'arrêter sans me toucher, mais voilà que sans s'interrompre et sans rien changer, elle franchit la barrière de mon corps, me pénètre, m'envahit, se glisse et se fond partout en moi, dans une symbiose qui me tient tout en éveil.


Et puis avec cette présence, il y avait aussi un nom qui était comme écrit, et ce nom c'était Christ!


J'appris bien plus tard que dans la Bible on trouve cette expression: "Christ en nous, mystère de Dieu et espérance de la gloire!". Je l'ai vécu là comme jamais encore depuis.


J'ai envie de crier ces merveilles de révélation sur tous les toits! et je le fais, bien maladroitement, moi toujours si facilement timide, je l'écris, avec la force transperçante que revêt la vérité même au coeur des ténèbres.



Mais voilà que les effets de cette expérience deviennent doubles... un peu comme on peut voir d'un médicament qu'il produit effectivement un effet recherché, mais encore avec des effets secondaires indésirables voire néfastes!


Encore habité par cette présence de Christ en moi (qui allait s'estomper jusqu'à disparaître un peu plus tard), peut-être quelques jours après, j'ai une pensée qui s'insinue dans mon esprit, tout à fait comme le serpent dut faire entendre sa voix suave à Eve dans le jardin des Délices, et qui me dit: "Tu es Christ!... Tu entends? TU es Christ, réincarné! Quelle étrange affirmation qui m'émeut et que je suis bien prêt à croire puisque je le ressens en effet si présent en moi. Je suis Christ!? Cela m'effraie un peu mais m'attire à la fois. Une "image" de gloire m'apparaît! Mais comment vais-je le manifester!?...


J'y crois, mais bien peu de temps, car je me vois, moi toujours bien présent, clairement en situation, surtout quand je m'accroche avec ma femme par exemple! J'en conclue: JE ne suis pas Christ! Qui ne peut être que parfait, d'une parfaite maîtrise. Sans me douter alors qu'il s'agit du diable qui me tente à croire un mensonge (pour m'asservir à sa conduite), je rejette cette idée, cette "proposition". Alors, toujours aussi insidieusement, une autre apparaît: Non, mais tu n'as pas trop bien compris: tu es JEAN-BAPTISTE, venu pour ANNONCER Christ! Et, alors que j'observe cette parole, elle est encore suivie d'une autre affirmation: Tu vivras cent-vingt ans!...


Cela n'a pas marché! Mais le Malin (un nom qui ne lui est pas donné par hasard) a essayé, et avec d'autres, on peut entendre que quelques-uns marchent, qui se disent Christ ici ou là revenu sur terre.


Jésus a annoncé cette ruse du diable et méprise des hommes à l'avance (Evangile selon Matthieu chap. 24, vers. 23 à 26).


Peut-être l'année précédente, dans la phase préliminaire où Dieu me cherchait déjà mais sans révélation, je m'étais un jour détourné pour voir "Le Christ de Montfavet". Présent, il n'était plus joignable comme il avait pu l'être, nous avait expliqué sa fille...


Je vais même en connaître un autre un peu plus tard, qui chercha toute sa vie durant à se faire entendre au monde via l'Unesco d'abord, puis en cherchat à obtenir le prix Nobel de la paix!... J'espère que ce que j'ai pu lui dire suite à ma propre expérience, a fini par le dégager et lui permettre de trouver le repos de l'âme que Dieu voulait lui communiquer ET pour son pélerinage terrestre ET pour l'éternité, ce qu'il n'avait pas encore trouvé quand je l'ai perdu de vue...


CONTACT AVEC LA GNOSE!?...


Mon existence entière se trouvait chamboulée. Même si je restais avec mes défauts (mis de côté, mais que je voyais bien dans mon relationnel le plus immédiat), je n'étais réellement plus le même. La Bible appelle cela une conversion, un retournement fulgurant de point de vue. Je ne parlais plus que de ces... événements, expériences, visitations, théophanies. Mon beau-frère, militaire, m'appelait Dieu! (Un peu plus tard, il le rencontra lui aussi). On me disait illuminé; ma belle-mère me parlait des grands mystiques de sa religion, et sa foi se ranimait à mon contact.


Je lisais beaucoup, comme on se nourrit quand on a faim, mais prenant à peu près tout ce qui me tombait sous la main... sans soupçonner qu'ici comme à table des plats bons au goût ne le sont pas forcément pour la santé. Les lectures tous azimuts n'éclairent pas forcément! Elles peuvent même terriblement enliser nos âmes...


Il me fallut encore la grâce d'une nouvelle expérience, d'un coup de projecteur... époustouflant!


(La particularité de cet événement est que je n'arrive pas précisément à le situer dans le temps et pas du tout dans l'espace -où ça s'est produit). D'un coup, ce fut comme si quelque part une ouverture s'était faite qui me permettait d'entrer dans ce que j'ai alors appelé "La Centrale de Connaissances de Dieu"! Il y avait là les réponses à TOUT! Il suffisait que je pense une question, concernant quoi que ce soit, et instantanèment la réponse était là! Je percevais (intuitivement!) qu'il y avait là LA SOMME de tout ce qui peut être connu sur tout. Je ne savais pas que cela n'allait durer que l'espace d'un flash, et déjà j'écrivais comme un fou tout ce que cela me disait... en me rendant bien vite compte combien il était impossible de retenir de la sorte ce que je recevais! Déjà l'ouverture s'était refermée, et je ne restais guère plus qu'avec la sensation extraordinaire, et la mémoire jusqu'à maintenant, de cette expérience inouïe dont je découvris par la suite qu'elle s'apparentait avec ce que des anciens avaient appelé "la gnose". Oui, elle aussi existe bien! quelque part scellée en Dieu, à la fois lui et "partie" de lui...


Cet événement "magique" me disait en fait: Ne cherche pas tant EN DEHORS de moi! J'ai, moi, toute la connaissance que tu recherches, et je peux ou pourrais te la dévoiler... selon tes désirs, ou aux temps opportuns...


Cependant, je dois ajouter: Attention! En effet, là comme ailleurs, le diable n'est pas forcément loin, et sait se constituer en imitateur! La Bible avertit les croyants qu'il peut même "se déguiser en ange de lumière"!


Dans la foulée donc de cette expérience, des données sont encore venues, comme des réponses, mais à des questions que je n'avais pas posées!... Hasard! Il s'agissait notamment d'un développement puissant, convainçant (quand on est encore ignorant comme je l'étais alors), de la doctrine évolutionniste!...



Différence de sources et de façons de révéler si subtile que je n'y voyais rien sur le moment et encore pendant longtemps. Ce n'est qu'en repassant ces événements pour en témoigner, et surtout "grâce" à l'inexactitude avérée (par une meilleure connaissance ultérieure) de certaines informations, que j'ai compris combien il est délicat d'être inspirer d'en-haut. Ainsi, il est dangereux de garder ou développer des révélations sans les confronter à des croyants matures et à la Bible... surtout ce qui nous est dit comme en catimini, dans une forme de secret entre la source et nous, et qui nous élève soudain à des hauteurs impressionnantes... En tout cela, il faut du discernement et encore des ancrages bien certains dans la vérité...


En fait, par cette expérience-là, Dieu voulait juste me dire: Cherche-MOI! Regarde: je sais tout! Tout est EN moi, et je peux répondre à toutes les questions que tu peux me poser!...


Je dois dire à ma confusion, que je ne compris là aussi rien du tout. Mon aveu doit aller bien plus loin. Pendant longtemps, je me suis glorifié de cette puissance des interventions de Dieu en ma faveur. J'en ai tiré un orgueil qui me faisait parfois voir les autres comme méprisables, avec leur satisfaction dans un cheminement sans ampleur ou sans relief. Comme si j'avais été pour quelque chose dans ce qui m'arrivait, et comme si eux pouvaient provoquer les actions de Dieu!


Un jour donc je compris. Notamment après avoir vu des personnes, la plupart du temps âgées et dans la religion catholique, avoir tenu fidélement dans la foi pratiquement sans jamais avoir rien vécu de surnaturel avec Dieu. Parce que malgré mes expériences déterminantes, je n'étais pas aussi facilement stabilisé dans ma propre marche. On peut parler de Dieu même sans plus y croire! Même sans s'en soucier le moins du monde. On peut se dire croyant même sans jamais prier! Et parfois j'avais bien toutes les peines du monde à vivre à un niveau qui pouvait témoigner de ce que j'avais reçu de la part du Ciel! C'est ainsi qu'un jour donc une lumière a percé cet espace enténébré de ma personne: Fallait-il que je suis inintelligent, pour avoir besoin de tant de surnaturel pour parvenir (ce qui n'était même pas encore venu) au salut de mon âme!?


Si on a réellement besoin de lumière sur Dieu, on en a aussi bien besoin sur nous!...


N'ayant donc pas mieux réagi à l'ouverture de la Centrale de la Connaissance, Dieu me mit sur la piste encore d'une nouvelle manière, bien différente...



LA VOIX DE DIEU


Ce jour-là j'étais assis à mon bureau, en panne, ne sachant plus comment avancer, une voix (d'homme, claire et plutôt ferme) se fit clairement entendre dans mon dos: -Lis la Bible! Lis la Bible! Surpris que quelqu'un soit entré dans la maison sans que je l'ai entendu, je me retournai. Personne! Mais j'obtempérai aussitôt. Après avoir fait les sept librairies de la ville, je n'avais toujours pas de Bible!... mais le dernier libraire visité se souvient que le matin un camion stationné en face de sa boutique vendait des bibles! Il était encore là! venu ce jour-là, au moins pour cette circonstance, d'Ardèche en Savoie.


La lecture de la Bible "au hasard", celle de la longue préface (Darby), faisait à nouveau brûler mon coeur. Mais je ne savais pas me tenir dans la lecture comme Dieu voulait m'y conduire. Une pensée notamment me dérouta -j'étais bien loin de distinguer ce genre de subtilités!-, qui me disait qu'il était plus raisonnable de lire comme on lit les autres livres, en commençant par le commencement !... ce qui m'emmena dans une lecture toute différente, intellectuelle et non plus par l'esprit, sans vie.


Pire, je cherchais déjà à dire AU MONDE! ma découverte que Dieu est. J'extrayais donc ici et là des versets ou des pensées que j'ajoutais à tout ce que j'avais écrit jusque là... de quoi sortir, comme de l'or des Hébreux en un autre temps, un veau d'or. Sa forme, un livre; son nom, "L'appel cosmique", que je faisais tout pour éditer...


Entre nos absences de réactions là où un simple questionnement lui permettrait de nous apporter des réponses claires, et encore tant de réactions actives inappropriées, %





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