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La lumière du monde

Envoyé par Claude Bouchot le 05/03/2006

Pour la plupart d'entre nous, appuyer sur le déclencheur d'un appareil photographique est pratique
courante et dans ce domaine, nous savons que la lumière est un élément primordial. Avec nos yeux de photographe, surtout sensibles à la lumière solaire, livrons-nous à un exercice original en essayant de transporter cette lumière dans celle de l'Evangile ! La Bible en parle abondamment (plus de 110 fois). Il s'agit donc là aussi d'une notion capitale surtout lorsqu'on lit : "Dieu est lumière" (1 Jean 1.5). Très tôt, dans l'Ancien Testament, la lumière symbolisait la présence de Dieu parmi son peuple. Puis, dans les Psaumes, David associe la lumière au mot salut : "L'Eternel est ma lumière et mon salut" (Psaume 27.1). Dans le Nouveau Testament, nous comprenons finalement que la lumière signifie le salut lui-même : "Il (le Christ) doit annoncer la lumière au peuple" (Actes 26.23).



A la prise de vue, le soleil est une source très sollicitée. Le flux lumineux émis par cette source "primaire" est réfléchi partiellement par le sujet qui agit comme une véritable source dite "secondaire". Il n'en est pas autrement pour nous chrétiens qui devons refléter au monde entier la lumière de l'Evangile. "Que votre lumière luise devant les hommes" (Matthieu 5.16). Cette lumière ne vient pas de nous, incapables de produire de la lumière, mais de Dieu qui est la source primaire. Remarquons que le Christ affirme également être "la lumière du monde" (Jean 8.12) et par cette parole, atteste vivement son unité avec Dieu ; il est "la seule lumière véritable, celle qui vient dans le monde et qui éclaire tous les hommes“ (Jean 1.9, BFC). L'activité salvatrice du Père se manifeste en Jésus ; pour tous les hommes, il est la seule possibilité de salut.



Nous avons vu que les différentes surfaces du sujet (sources secondaires) ne réfléchissent qu'une fraction du flux lumineux reçu. Ainsi, une surface noire réfléchit très peu de lumière et inversement pour une surface blanche. Nous le comprenons facilement, un chrétien dont le vêtement est souillé - l'image du vêtement est souvent utilisée dans la Bible pour symboliser la réalité profonde de l'homme - ne peut "réfléchir" intensément la lumière de l'Evangile. Aussi, dans sa Parole, Dieu nous invite-t-il à revêtir un vêtement blanc : "Qu'en tout temps, tes vêtements soient blancs" (Ecclésiaste 9.8). C'est la seule façon de faire briller avec force la lumière céleste aux yeux du monde. Inversement, si nous nous revêtons de "noir", nous ne pouvons plus être que de simples récepteurs "absorbant" la lumière et risquons de devenir détenteurs exclusifs de la vérité comme le peuple juif avant l'avènement du Christ. Ce dernier nous met en garde contre ce risque de cacher aux hommes cette vérité qui illuminerait leur vie : "On n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison" (Matthieu 5.15).




Il y a réflexion diffuse lorsque la lumière réfléchie est dispersée dans toutes les directions de l'espace. Chacune des surfaces présentant une certaine rugosité est un diffuseur. Nous sommes donc des diffuseurs, des sources de lumière diffuse. Mais en ce qui concerne la propagation de l'Evangile, nous préférons souvent nous comporter comme des surfaces polies, auquel cas, la lumière que nous réfléchissons ne concerne plus qu'une direction de l'espace ! En tant que chrétiens authentiques, nous sommes appelés à diffuser la lumière de l'Evangile vers tous les habitants de la terre (1) selon l'ordre donné par le Sauveur qui ne s'adresse pas seulement aux ministres consacrés mais à tous les croyants, à tous ceux qui reçoivent la vie du Christ (qui revêtent en quelque sorte le vêtement blanc) : "Allez par le monde entier, proclamez l'Evangile à toutes les créatures" (Marc 16.15). En photométrie, un diffuseur parfait n'existe pas. Il en est de même dans la vie chrétienne, mais nous devons tendre vers la perfection. C'est ce que Dieu nous propose, un idéal très élevé qui, certes, nous dépasse : "Vous serez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait" (Matthieu 5.48).



Puissent ces analogies "lumineuses" nous inciter maintenant à nous poser cette question : suis-je un récepteur permanent de la lumière divine et, simultanément, une source secondaire, mieux, un diffuseur "blanc" presque parfait aux yeux de tous les hommes ? Pour tendre vers cet idéal, laissons-nous simplement éclairer continuellement par la lumière vitale du "soleil de justice" (Malachie 4.2) et répondons à son invitation rapportée par saint Jean (chapitre 8, verset 12) : "Je suis la lumière du monde : celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie".




Claude Bouchot



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(1) Dans cette grande oeuvre qui nous est confiée, le réseau Internet devient un formidable outil d'évangélisation et à ce propos, Henri Tincq, dans un article intitulé "Jean-Paul II invite les communautés chrétiennes à s'équiper davantage et à évangéliser sur Internet", n'hésitait pas à écrire dans le journal Le Monde du 23-01-02 que "si Jésus-Christ revenait, nul doute qu'il prêcherait l'Evangile sur Internet" !





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