Lexique biblique
Un glossaire biblique pour mieux comprendre certains termes employés dans la Parole de Dieu
A
Mot d’origine hébraïque signifiant vérité, en vérité ou qu’il soit ainsi ! Il apparaît aussi dans l’expression : en vérité, je vous dis…
En héb. : nèphèsh, (en grec : psuché) : souffle de vie. La traduction âme ne rend pas toujours exactement ce terme. Dans certains cas, on peut traduire par : gorge (lieu du passage du souffle), par vie ; ailleurs par personne, par quelqu’un. L’adjectif correspondant a été traduit par naturel et s’oppose en quelque sorte au spirituel.
Monde mystérieux de l’océan primitif, lieu des ténèbres et des puissances mauvaises, de la détresse et de la perdition.
Cette expression concerne la profanation du temple de Jérusalem et l’idôle établie dans ce sanctuaire, à l’époque du roi Antiochus Epiphane en 168 av. J.C, ou bien la venue des troupes romaines qui profaneront le temple de Jérusalem.
Prononcer Akaïe. Province romaine qui comprenait la Grèce continentale.
Il faut distinguer entre Achéra, nom commun d’un poteau sacré des religions cananéennes qui a été employé également comme nom propre de la divinité qu’il était censé représenter, et Astarté qui est une déesse phénicienne.
L’expression : une pierre d’achoppement, désigne l’obstacle contre lequel on se heurte en risquant de tomber. Voir aussi CHUTE.
Comme nom commun adam désigne l’être humain en général. C’est aussi le nom de l’ancêtre de l’humanité.
Le mot signifie exactement se prosterner devant* (Mt 2.2; 4.9, etc.).
A côté de son sens habituel, ce terme est employé parfois pour désigner l’infidélité par laquelle les hommes se détournent de leurs devoirs envers le seul vrai Dieu.
Voir SIECLE
Voir HÉRODE
En grec : agapao. C’est l’amour dans son sens le plus élevé : amour de Dieu, amour du prochain, charité. Un autre verbe apparaît moins souvent : phileo, avoir de l’amitié, préférer.
Mot dérivé de l’hébreu qui signifie : Louez l’Eternel !
Contrat entre deux parties, entre Dieu et un homme ou entre Dieu et son peuple. Le même mot désigne en grec l’Ancien Testament ou l’ancienne Alliance. Certains termes jouent sur le double sens du mot.
Première et dernière lettres de l’alphabet grec, c’est-à-dire le commencement et la fin de tout (Ap 1.8 ; 21.6 ; 22.13).
Voir AIMER
Dans l’Ancien Testament, c’était l’interdit (voir ce mot). Dans le Nouveau Testament, ce mot correspond à la malédiction, ou l’excommunication de ceux qui sont les ennemis de Dieu.
Dans toute l’histoire israélite apparaissent des anciens qui ont la responsabilité de la communauté. Au temps de Jésus, les anciens exercent encore une autorité réelle. Les premières communautés chrétiennes nommèrent aussi des anciens pour les diriger. Le mot grec a donné presbytre, d’où est venu aussi prêtre.
En hébreu comme en grec, le sens de ce mot est : envoyé, messager, et le mot peut être employé pour parler d’un homme. L’ange de l’Eternel est un envoyé de Dieu qui, parfois, se confond avec Dieu lui-même.
L’adversaire du Christ et de Dieu, dans les derniers temps qui précéderont l’avènement du royaume de Dieu.
Voir PROPITIATOIRE.
Ce titre, qui signifie envoyé, a été donné par Jésus aux douze disciples. Paul a été également choisi comme apôtre des païens, sur un plan de parfaite égalité avec les douze. Quelques autres chrétiens de la première génération ont pu être désignés par ce terme, p. ex. Barnabas.
La profonde dépression qui commence au cours moyen du Jourdain, se poursuit par la mer Morte et s’enfonce dans le désert méridional.
Prononcer Arkange : chef des anges.
Le mot français arche correspond à deux mots hébreux différents qui servent à désigner, l’un l’arche de Noé, et l’autre, l’arche de l’alliance, coffre porté par les Hébreux au désert et déposé ensuite dans le temple de Jérusalem.
Ce mot peut désigner l’ensemble des êtres qui sont dans les cieux et sur la terre. Il apparaît surtout dans l’expression l’Eternel des armées, et exprime la souveraineté et la puissance de Dieu sur les armées terrestres (hommes et animaux) et célestes (astres et anges).
Voir POIDS ET MESURES
Voir MONNAIES.
Province romaine qui couvrait la partie occidentale de la Turquie actuelle.
Voir ACHERA
Voir CONSOLATEUR
B
Ce terme désigne le maître, le propriétaire, le mari et, dans le langage religieux, la divinité à qui appartient tel champ, telle montagne ou telle ville. Dans ce sens, l’ancien Testament parle des Baals.
Celui qui ne parlait pas la langue grecque ni la langue latine.
Voir POIDS ET MESURES
Nom donné au prince des démons. Il correspondait au nom d’un dieu cananéen ou phénicien Baal-Zeboub.
A l’origine, ce mot hébreu (Beliyaal) signifie qui est sans valeur, qui ne vaut rien… Appliqué à des hommes, il désigne des vauriens. Devenu nom propre (Bélial, Bélian) il est appliqué à Satan (2 Co 6.15).
Voir BELIAL.
Voir POIDS ET MESURES.
Traduction du mot hébreu hèsèd, qui indique la loyauté et la solidarité qui doivent exister entre des personnes liées par la parenté, l’amitié, le service, une alliance ou un contrat. Entre Dieu et son peuple, ou un homme particulier, ce terme contient les notions qui marquent une communion profonde : amour, grâce, fidélité, bonté, et aussi piété, culte rendu avec vérité et sincérité.
Parole qui est une insulte contre l’honneur de Dieu ou du Christ. Le même mot grec désigne une calomnie contre les hommes.
Désigne souvent la croix sur laquelle mourut Jésus.
Voir POIDS ET MESURES.
Voir POIDS ET MESURES.
C
Vient du mot latin qui signifie crâne et qui correspond à l’araméen Golgotha. Ce mot désignait une colline, alors à l’extérieur de la ville de Jérusalem, où fut crucifié Jésus.
Canaan apparaît comme un petit-fils de Noé, fils de Cham. Les Cananéens, peuples divers issus de Canaan, occupent le territoire où les patriarches ont été conduits et dont les Israélites firent la conquête. Par la suite, l’appellation de Cananéen s’appliquera à un commerçant, sans doute par opposition à l’Israélite agriculteur et éleveur.
Traduction araméenne du mot grec zélote*.
Voir CHANDELIER.
Mot latin qui signifie repas et qui est surtout employé pour parler du dernier repas que prit Jésus avec ses disciples, avant sa mort.
Officier romain qui commandait cent hommes.
Terme courant qui désignait l’empereur de Rome.
Dans l’Ancien Testament, le mot hébreu qui signifie souvent viande désigne également la partie matérielle et visible d’un être vivant, à côté du souffle de vie (voir AME) et de l’esprit (voir ESPRIT). Parfois, ce terme désigne le corps et toute la personne, l’homme entier; collectivement, toute chair signifie tout homme. C’est aussi le lien de parenté. Ces différents sens se retrouvent dans le Nouveau Testament. La chair est souvent le terme employé pour parler du siège du péché et de la corruption, par opposition à l’esprit, régénéré par Dieu.
Voir EUNUQUE.
Il s’agit d’un lampadaire destiné à supporter sept lampes à huile et placé dans le sanctuaire israélite. Un autre terme hébreu, dérivé du mot lumière (maor) a été rendu par candélabre.
Voir CHEF DE CHOEUR.
Don spirituel accordé par Dieu, comme une grâce qui permet d’accomplir un ministère particulier. Le même mot grec peut désigner le don gratuit du salut.
Voir AIMER, AMOUR.
Voir CHAIR.
Le sens premier est : tête, d’où celui qui est en tête et qui dirige.
On pense qu’il s’agit d’un homme qui avait la responsabilité de diriger les chants et la musique dans la liturgie du culte israélite.
La région des collines qui s’abaisse entre les monts de Juda et la côte méditerranéenne.
Nom donné à certains êtres célestes, et également aux figures qui se trouvaient sur l’arche de l’alliance dans le tabernacle ou dans le Temple de Jérusalem.
Voir CHEF DE CHOEUR
Mot grec qui signifie : Oint et qui traduit le terme hébreu : Messie (voir OINFRE). Dans l’Ancien Testament, celui recevait l’onction était avant tout le roi, puis le souverain-sacrificateur, et parfois le prophète. Le mot désigne dans le Nouveau Testament l’envoyé de Dieu, son Fils, qui est chargé du ministère royal, sacerdotal et prophétique.
L’expression occasion de chute correspond au mot grec scandale, c’est-à-dire la pierre qui fait buter sur le chemin, et parfois fait tomber. Voir ACHOPPEMENT.
Petite intervention chirurgicale opérée sur es garçons. En Israël la circoncision est le rite d’entrée dans le peuple de l’alliance. Le terme incirconcis est parfois employé pour désigner d’une façon générale les païens et, en particulier les Philistins.
Cri poussé par le peuple d’Israël comme signe d’alarme et cri de guerre, et aussi cri de joie, accompagné le plus souvent du son du cor.
Echelon intermédiaire entre la tribu et la famille. Les membres du clan descendent d’un ancêtre commun.
Bien que le mot hébreu signifiant cœur dans l’Ancien Testament soit parfois employé métaphoriquement comme en français pour désigner le siège des sentiments et du courage, il désigne le plus souvent la partie de l’homme la plus profonde, siège de sa pensée et de sa volonté. Voir aussi COMPASSION.
Unité de l’armée romaine, comprenant 500 à 600 hommes. C’était le dixième d’une légion*.
Plusieurs mots en hébreu expriment la colère. Le terme le plus habituel vient d’une expression très humaine qui décrit l’homme enflammé de colère. On dit de lui : son nez s’enflamme. Le mot nez arrive ainsi à être synonyme de colère, même lorsqu’il s’agit de Dieu. Inversement la patience est exprimée par la formule être lent à la colère, litt. : être long du nez.
Le sentiment de pitié, de miséricorde, de tendresse, s’exprime par un mot qui signifie les entrailles, ou par l’expression des entrailles de miséricorde. Ces mots sont employés aussi bien en parlant de Dieu que des hommes.
Peut avoir le sens d’une simple déclaration. Mais le plus souvent, c’est une confession de la foi, même si le terme confession est employé seul. Dans quelques textes, c’est la confession des péchés, mais dans ce cas, le grec emploie en général un verbe un peu différent, bien que de la même racine.
Le terme hébreu traduit par connaître (reconnaître, savoir) ne correspond pas au sens étroit de ce verbe, en français. Connaître, dans la Bible c’est s’engager entièrement, donner toute sa personne, esprit, âme et corps, appartenir pleinement à l’objet de la connaissance. Ainsi l’union sexuelle est exprimée par ce verbe. De même, si l’on dit que Dieu connaît son peuple, c’est une connaissance qui contient l’élection, l’alliance et le salut du peuple. Toutefois dans certains textes du Nouveau Testament la connaissance est comprise dans un sens plus intellectuel.
Voir SAINT.
Traduction de l’expression hébraïque élever la face (de quelqu’un). Une expression semblable se retrouve dans le grec du Nouveau Testament, litt. : accepter un visage. Ces expressions signifient : avoir égard à quelqu’un, donc être partial, montrer du favoritisme.
Le mot grec : paraclet signifie : celui qu’on peut appeler à l’aide, consolateur, défenseur, avocat.
Ce terme peut traduire plusieurs mots hébreux qui signifient chercher, demander, interroger, et expriment la démarche du fidèle qui s’adresse à son Dieu (souvent par l’intermédiaire d’un sacrificateur ou d’un prophète), pour obtenir la solution d’une difficulté ou une indication quant à un choix qu’il doit faire.
Ce verbe exprime un mouvement par lequel un homme se détourne du péché et se tourne vers Dieu. Il traduit un verbe hébreu ou grec d’un usage très commun et qui signifie simplement se retourner, revenir, et qui souvent est traduit par l’un de ces termes.
Hébreu chophar. Il s’agit d’une corne de bélier à distinguer de la trompette de métal. Voir CLAMEUR.
Dans l’Ancien Testament ces termes impliquent toujours une intention éducative de la part de celui qui corrige, soit physiquement en punissant, soit par des paroles en instruisant et redressant. L’action de Dieu à l’égard d’Israël est souvent décrite au moyen de ces termes.
Voir POIDS ET MESURES.
Le symbole de la coupe était employé soit pour parler des bénédictions que l’on recevait comme une grâce, ou une consolation, soit pour parler de la colère et du jugement, ou encore de la souffrance et de l’épreuve au travers de laquelle on devait passer.
Voir PROSELYTE.
Le verbe hébreu généralement rendu par craindre a une signification très large : s’il exprime la peur ou l’appréhension, il décrit le plus souvent le respect et l’amour (pour les parents ; pour un bon chef). La crainte de l’Eternel est avant tout le respect, la soumission totale à sa volonté, l’obéissance à sa loi, par conséquent la foi et l’amour envers lui. Ceux qui craignent l’Eternel sont ceux qui lui sont fidèles dans la communauté du peuple de l’alliance. Dans les Psaumes, cette expression semble désigner parfois la catégorie du peuple constituée par les prosélytes, à côté du peuple lui-même. Voir PROSELYTES.
Voir CALVAIRE.
Voir FIDELE.
Voir SACRIFICES.
Les mots culte et rendre un culte correspondent, dans l’Ancien Testament au mot service, servir (voir ces mots).
D
Voir MONNAIES.
Voir FETES.
Voir SATAN.
Voir POSSÉDÉ.
Voir MONNAIES.
Plusieurs termes hébreux servent à désigner le désert. Le mot le plus usuel, tiré d’une racine qui signifie pousser devant soi, peut désigner souvent un terrain qui, certes, n’est pas cultivé, mais qui peut servir de pâturage à du petit bétail.
Les coutumes mentionnées dans la Bible consistaient principalement à déchirer ses vêtements et à revêtir un sac, sorte de robe en étoffe grossière ; à jeûner ; à pousser des lamentations, à jeter de la cendre ou de la poussière sur sa tête, ou à se rouler dans la poussière, à se raser la tête et la barbe, ou à se couvrir la moustache, à se frapper la poitrine et même à se faire des incisions sanglantes.
Voir SATAN.
Le mot grec signifie serviteur, servante. Il était employé à propos d’hommes et de femmes chargés d’un service particulier dans l’Eglise. Le mot abstrait service ou diaconie, pris dans un sens plus général, a parfois été rendu par le terme ministère.
Une même racine hébraïque, dont le sens paraît être avoir la force, être le premier, a donné trois mots pour désigner Dieu. Le plus fréquent est un pluriel : Elohim. Une forme plus simple est El (comp. Allah chez les musulmans). C’est cette forme qui a reçu un astérisque. Une troisième forme est Eloah. Elle apparaît surtout dans les textes poétiques. Voir aussi ÉTERNEL et SEIGNEUR.
Redevance fixée par la loi religieuse juive, représentant la dixième partie des revenus.
Nom donné à quelqu’un qui suit l’enseignement d’un maître (voir RABBI).
Le mot (en grec diaspora) servait à désigner les populations juives dispersées dans les pays extérieurs à la Palestine.
Maître, celui qui enseigne aux autres. Chez les juifs, les docteurs de la loi étaient chargés d’expliquer la loi de Dieu. Dans l’Eglise primitive, les docteurs étaient chargés de l’enseignement.
Voir CHARISME.
Peut désigner le sommeil de la mort.
Voir MONNAIES.
Le mot hébreu habituellement traduit ainsi dérive d’une racine qui signifie juger. Le terme peut avoir dans la Bible les divers sens qu’il revêt en français, à savoir, ensemble de dispositions légales, caractère de ce qui est conforme à la loi, prescription légale, sentence, jugement. De là, au pluriel, la traduction par ordonnances. Voir LOI. Le mot hébreu peut aussi signifier la coutume, la manière d’être ou d’agir. L’hébreu a par ailleurs une racine qui signifie être droit, d’où dérivent le nom droiture et l’adjectif droit, à ne pas confondre avec le substantif le droit.
Voir HÉRODE.
Mot traduisant le titre des cinq personnages régnant sur les Philistins à l’époque des Juges.
E
Voir KOUCH.
Voir IMMIGRANT.
Voir ÂME.
Dans l’Ancien Testament, le mot s’applique non seulement à ceux qui sont privés de la capacité d’engendrer une descendance (Es 56.3), mais le plus souvent à des dignitaires ou des chambellans de cours royales.
Formé de deux mots grecs signifiant bonne nouvelle. C’est la bonne nouvelle du royaume de Dieu annoncé par Jésus.
Vient du grec : épiscopos ou surveillant. On appelait ainsi celui qui avait une responsabilité pastorale dans l’Eglise primitive, sans qu’il y ait encore le souci d’une hiérarchie dans les différents ministères. Evêques, anciens, ou presbytres, avaient à peu près les mêmes fonctions.
Rachat ou réparation d’une faute, par le moyen d’un acte cultuel ou sacrifice expiatoire au cours duquel la victime était offerte pour les péchés du peuple ou d’une personne. Le verbe hébreu traduit par expier ou faire l’expiation dérive d’une racine qui signifie couvrir. Selon la volonté du Père, Jésus-Christ s’est offert lui-même en expiation pour le péché des hommes. Le mot grec traduit par victime expiatoire signifie exactement victime propiatoire, c’est-à-dire destinée à rendre Dieu propice. Voir SACRIFICES.
Ce terme désigne : (1) Une parure attachée aux épaules du souverain sacrificateur d’Israël ; (2) Un vêtement sacerdotal en lin ; (3) Un objet, de nature indéterminée qu’on utilisait pour consulter (voir ce mot) Dieu ; (4) Ce même objet, détourné de son usage, ou un objet semblable, qui donnait lieu à des pratiques idolâtriques.
Voir TENTATION.
Voir SERVITEUR.
En hébreu : rouah, en grec : pneuma ; désigne le souffle (d’où la traduction possible par le vent*, et par ardeur et colère) et l’esprit. Dieu a placé l’esprit en l’homme. Pour le nouveau Testament, l’esprit de l’homme régénéré lutte contre ce qui est charnel. L’Esprit de Dieu, ou le Saint-Esprit (ou l’Esprit Saint) manifeste la puissance de Dieu. Le même mot est employé pour parler de l’esprit du mal, ou de l’esprit des démons qui prennent possession des hommes. Il existe aussi des esprits célestes qui entourent le trône de Dieu dans les visions apocalyptiques, à moins qu’il ne s’agisse du Saint-Esprit dans la plénitude de ses manifestations. L’adjectif dérivé : spirituel (pneumatique) peut s’appliquer à des objets (dons, avantages, etc.) ou à des hommes. Dans ce dernier cas, le terme pourrait correspondre aussi à : inspiré. Voir aussi : VENT.
Ce mot, qui désigne la voûte céleste (Gn 1.6-8 ; Ps 19.2 ; 150.1) provient d’une racine qui signifie aplatir à coups de marteau. Certaines visions le rendent firmament.
Ce titre rend le mot hébreu YHWH qui est traduit selon les versions par : Le Seigneur Yahvé, ou même par Jéhovah. A la place, les Israélites lisaient Adonaï (le Seigneur). YHWH est un dérivé du verbe être, d’où la traduction par l’Éternel, c’est-à-dire : celui qui est (toujours). Mais le verbe hébreu a un sens plus riche et signifie souvent : être avec, demeurer en rapport avec. Quand l’astérisque accompagne le nom de l’Éternel, il s’agit d’une forme abrégée : Yah assez fréquente, notamment dans l’expression Hallelouyah (Alléluia) : Louez l’Éternel. Lorsqu’il cite l’Ancien Testament, le Nouveau Testament suit, à l’égard du nom divin, le texte des anciennes versions grecques qui porte : ho Kurios, le Seigneur (Mt 22.44).
Dans l’Ancien Testament, la racine du mot hébreu rendu souvent par éternité, pourrait être celle qui signifie être caché. S’agissant du temps, ce terme désigne tantôt le passé, tantôt le futur, l’un et l’autre étant cachés à la conscience de celui qui s’exprime dans le présent. Le mot hébreu ainsi rendu par éternité se rencontre également dans une expression traduite par à ou pour toujours ; lorsqu’il se rencontre au pluriel le mot peut être rendu par siècles*.
Le mot hébreu rendu par écuyer dans l’Ancien Testament a pour racine les chiffre trois, et l’on pense généralement qu’il s’agit du troisième homme de l’équipage du char de guerre antique, à côté du conducteur et du tireur.
Peuple de l’Antiquité établi dans la grande plaine située à l’est du Tigre, autour de la ville de Suse.
Voir POIDS ET MESURES.
Résine blanche et parfumée qu’on faisait venir d’Arabie.
Voir DORMIR.
Voir FILS. Lorsque dans l’Ancien Testament ce mot porte un astérisque, il correspond à un collectif ; comp. le mot français marmaille.
Voir SÉJOUR DES MORTS – GÉHENNE.
Voir COMPASSION – COEUR.
Voir POIDS ET MESURES.
F
Le mot hébreu traduit par face est toujours au pluriel et indique la plénitude de la personne, qui s’exprime sur son visage. Il s’emploie très souvent comme une simple préposition analogue à en face de…, à la surface de…, etc. Mais il correspond aussi à la présence de quelqu’un, en particulier de Dieu ; d’où les nombreux textes où il est parlé de la face de Dieu.
Lorsque le mot famille a l’astérisque, il correspond à l’expression maison du père. Voir aussi MAISON*.
Lorsque l’expression obtenir la faveur a l’astérisque, elle correspond à l’hébreu trouver grâce* aux yeux de quelqu’un.
A côté du sabbat* hebdomadaire et des nouvelles lunes* mensuelles, les Israélites célébraient certaines fêtes annuelles : (1) La Pâque et les pains sans levain au printemps, en souvenir de la sortie d’Egypte, qui se célébraient par un repas familial, le repas pascal, dans chaque maison ; (2) La Pentecôte (ce mot désigne le 50è jour) au début de l’été, ou fête de la moisson, ou fête des semaines; (3) La fête des tabernacles, ou plus exactement des huttes, à l’automne, aussi fête des récoltes, précédée du grand Jour des Expiations pour le rachat des péchés du peuple, avec un jeûne solennel. D’autres fêtes se sont ajoutées par la suite à ce cycle primitif, comme la fête des Pourim à la fin de l’hiver, ainsi que celle de la Dédicace.
Les expressions sacrifice consumé par le feu ou offrande consumée par le feu correspondent à un seul mot hébreu, iché, qui semble apparenté au mot feu, hébreu ech.
La racine de ce mot (Hasid) est celle qui est habituellement rendue par bienveillance*. Les fidèles sont ceux qui pratiquent la bienveillance, la bonté, la loyauté et la piété, aussi bien envers Dieu qu’envers les hommes.
Plusieurs mots hébreux dérivent d’une racine qui a donné le mot Amen*, et dont le sens premier semble être l’idée de solidité. Les termes dérivés correspondent à diverses notions comme celles de confiance et de foi, et celles de vérité et de fidélité. En grec, le mot traduit par foi contient également cette même notion qui montre une étroite relation entre foi et fidélité.
Expression qui traduit un mot grec dont le sens est probation, preuve, épreuve, expérience, et qui s’applique dans quelques textes, à la foi ou à la fidélité mise à l’épreuve et victorieuse de cette épreuve.
Les mots fils de indiquent dans le langage biblique une appartenance, une participation, et non pas seulement un lien de filiation réelle. On parle ainsi de ceux qui appartiennent à l’humanité : fils d’homme ; à une profession : fils de prophètes ; à un peuple : fils d’Israël, fils d’Ammon, expressions généralement rendues par Israélites, Ammonites. Ces mots peuvent aussi être employés pour des notions plus abstraites telles que : fils de rébellion, fils de perdition, fils ou enfants de lumière, fils du diable. Le terme peut aussi désigner un descendant plus ou moins lointain : fils d’Abraham. Le Messie est fils de David. Jésus s’est appelé Fils de l’homme, montrant par cette expression qu’il appartenait à l’humanité, tout en étant Fils de Dieu. Dans l’Ancien Testament, l’expression fils de Dieu peut désigner des êtres célestes, des anges. Occasionnellement, un chrétien peut désigner par le nom de fils ou d’enfant, quelqu’un qu’il a conduit à la foi.
Voir ÉTENDUE.
Ce terme, à côté de son sens concret, peut désigner une citerne, ou une prison, ou encore une partie du séjour des morts*.
Voir INSENSÉ.
Voir PHYLACTÈRES.
Ces mots peuvent avoir le sens naturel, en particulier dans les textes où il est question des frères et sœurs de Jésus ; parfois ils indiquent un genre de parenté plus large ; ils peuvent aussi avoir un sens spirituel, pour désigner les frères en la foi, ceux qui participent à la même communion en Jésus-Christ, dans l’obéissance à la volonté de Dieu le Père qui est dans les cieux. L’apôtre Paul parle d’une sœur qui est la femme d’un apôtre.
G
Héb. nephilim, litt. : les tombés, peut-être tombés du ciel, eu égard au fait qu’ils sont engendrés par les Fils de Dieu (Gn 6.4), ou peut-être des gens déchus au point de vue moral.
Vient de l’hébreu guéhinnom, nom d’un ravin au sud-ouest de Jérusalem, utilisé comme endroit où l’on jetait les immondices de la ville pour les brûler. Le mot prit le sens de lieu de malédiction où iraient ceux que Dieu destinerait au jugement.
Voir NATIONS.
Étymologiquement, en hébreu, ce terme signifie poids et par conséquent importance, prestige ou richesse. Dans certains cas, il est presque synonyme de personne (Ps 7.6 ; 16.9). Souvent, il est question de la gloire de Dieu, particulièrement pour exprimer la manifestation visible de l’Éternel dans le tabernacle ou dans le temple, ou encore dans la personne de Jésus.
Voir RACHAT.
Ce terme, à côté de son sens concret, peut désigner une partie du séjour des morts*.
Voir PROCURATEUR.
Comme en français, ce terme peut signifier : quelque chose d’agréable, de charmant ; puis une faveur accordée à quelqu’un et en particulier une faveur de la part de Dieu. Le même verbe s’emploie pour exprimer l’idée d’implorer grâce, de supplier.
Ce terme, qui désigne parfois les civilisés par rapport aux Barbares, sert le plus souvent à parler des païens, par opposition aux Juifs. Le même mot peut aussi désigner les Juifs de la Dispersion*, qui tout en restant fidèles au culte juif, ne parlaient plus la langue hébraïque, mais le grec ; dans ce sens on trouve aussi le terme d’helléniste. Enfin, il est employé parfois pour parler des chrétiens d’origine païenne, et non pas juive.
Voir POIDS ET MESURES.
Voir VAILLANT.
H
Emplacement situé sur une colline, où les Cananéens célébraient leur culte idolâtrique.
L’origine de ce mot est expliquée, dans l’Ancien Testament par le nom d’un des ancêtres des Hébreux, nommé Héber, mais peut-être aussi parce que ce mot signifie au-delà de, et que les Israélites sont venus d’au-delà du fleuve (l’Euphrate ou le Jourdain). Le mot n’est guère employé que dans une époque ancienne et toujours semble-t-il, par des étrangers ou par les Israélites en présence des étrangers. Ce mot est repris parfois dans le Nouveau Testament pour parler des Juifs originaires de Palestine, qui continuaient à parler l’hébreu et non le grec.
Voir GRECS.
Ce terme ne s’applique pas uniquement aux possessions dont on hérite d’un parent défunt, mais aussi à toute propriété dont on est maître à la suite d’une promesse. Le verbe traduit par hériter signifie donc à la fois recevoir en don, et conquérir ce qui a été promis.
Hérode le Grand fut roi de Judée, sous la domination romaine, à partir de 40 av. J.-C. A sa mort, le pays fut partagé entre trois de ces fils, dont l’un Hérode Antipas devint tétrarque* de Galilée et de Pérée et fit mourir Jean-Baptiste. Jésus comparut devant lui. Un petit-fils d’Hérode le Grand, Hérode Agrippa 1er, devint roi sur la Palestine par la faveur des Romains et persécuta l’Église chrétienne. Son fils Hérode Agrippa II lui succéda et participa, ainsi que sa sœur Bérénice, à l’interrogatoire de l’apôtre Paul. Une autre de ses sœurs s’appelait Drusille, femme du gouverneur Félix.
Membres d’un parti politique de peu d’importance, qui soutenait la famille des Hérode.
Voir VAILLANT.
La journée était divisée en 12 heures depuis 6h du matin jusqu’à 6h du soir. La 3è heure correspondait à 9h du matin; la 6è à midi, la 9è à trois heures de l’après-midi, la 11è à l’avant-dernière de la journée, etc. Voir VEILLES.
Dans les formules de béatitude de l’Ancien Testament, ce terme traduit un substantif pluriel hébreu. On a litt. : les bonheurs de… Le substantif dérive d’un verbe qui veut dire marcher, être en mouvement, ce qui suggère un certain dynamisme.
Voir POIDS ET MESURES.
Ce mot désigne un sacrifice entièrement consumé, par opposition à ceux qui étaient mangés en partie soit par le sacrificateur, soit par les fidèles. Voir SACRIFICE.
Voir POIDS ET MESURES.
Mot hébreu qui signifie Sauve donc! et qui était employé, en perdant son sens premier, comme cri d’acclamation et de louange.
Voir FÊTES.
Ce terme dont le sens primitif est acteur, comédien, désigne dans le Nouveau Testament quelqu’un qui veut se faire passer pour ce qu’il n’est pas, particulièrement en affectant des allures religieuses.
Petite plante dont les rameaux servaient à faire l’aspersion du sang dans les rites sacrificiels d’Israël.
I
Plusieurs mot hébreux désignent les représentations des divinités, adorées par les païens : ce sont des images ou des représentations, des objets fabriqués ou encore, dans des termes très péjoratifs, des ordures, des horreurs. L’idolâtrie est très souvent comparée à une prostitution*.
Dans l’Ancien Testament, on emploie le mot îles pour parler des territoires de la rive méditerranéenne aussi bien que des îles proprement dites.
Personne qui séjourne chez quelqu’un d’autre, hôte de passage, qu’il soit du même peuple ou d’un autre peuple. Un autre mot désigne nettement l’inconnu venant d’un autre pays qui est alors traduit par l’étranger. Un troisième se rapporte simplement à quelqu’un d’autre, à autrui.
Geste qui marque le don ou la transmission à quelqu’un d’une puissance divine ou d’une bénédiction particulière.
Voir PUR.
Voir CIRCONCISION.
Ce mot avec l’astérisque correspond à un terme hébreu qui signifie flétri, fou, vide, creux, et par conséquent stupide, sans intelligence et sans Dieu. Dans les Porverbes et l’Ecclésiaste en particulier, c’est un autre mot hébreu qui est rendu par insensé (sans astérisque).
Voir ESPRIT.
Une notion antique est exprimée dans l’Ancien Testament par un verbe qui signifie : mettre à part, consacrer, vouer entièrement, d’où par conséquent interdire, lorsqu’il s’agit de ce qui a été voué à Dieu. L’interdit est donc ce qui lui appartient totalement. Ce mot correspond au grec anathème*.
Dans la traduction française de l’Ancien Testament, l’expression par l’intermédiaire de… rend les mots hébreux qui sont litt. : par la main de…
Ce mot traduit un verbe hébreu dont le sens fondamental est visiter*.
L’expression hébraïque rendue par ces termes signifie litt. : remplir les mains, c’est-à-dire donner à un officiant quelque chose à offrir à Dieu.
J
Intense sentiment d’amour, de zèle, d’enthousiasme. A l’origine de la jalousie de l’Eternel se trouve son amour pour Israël : il n’admet pas que le peuple se tourne vers d’autres divinités.
Jésus signifie Sauveur. Ce nom en hébreu existe sous plusieurs formes qu’on retrouve dans des mots comme Josué, Osée, Esaïe.
Pratique rituelle qui dans le judaïsme est observée entres autres au grand jour des Expiations (voir FETES) et qui exprime l’humiliation, la repentance et la tristesse.
Bras de mer ou lagune à l’extrémité nord de ce qui est aujourd’hui le golfe de Suez.
Le jour de l’Eternel est le jour du jugement de Dieu et celui de l’établissement de son royaume ou de l’avènement du Christ glorieux lors de son retour.
Les juges de l’ancien Israël avaient une fonction générale d’administration et de direction du peuple, et même aussi une fonction militaire pour le délivrer des adversaires.
Ce mot, dans la Bible, indique une idée de relation normale entre deux personnes : l’homme est juste devant Dieu dans la mesure où il est dans cette relation normale avec lui. La justification est ce qui rétablit l’homme dans cette juste relation avec Dieu et lui apporte ainsi le salut ; elle ne peut exister que par la grâce de Dieu et la foi en Jésus-Christ. Dieu ne tient plus compte du péché, et met au compte du croyant la justice du Christ. Dans l’Ancien Testament, le mot est parfois employé au pluriel : les justices, pour dire : les actes de justice, aussi bien de Dieu que des hommes.
Voir JUSTICE.
K
Les Kouchites semblent devoir être identifiés avec les Ethiopien, au sud de l’Egypte.
Voir POIDS ET MESURES.
L
Le don des langues (ou glossolalie) est la faculté de s’exprimer, par la puissance du Saint-Esprit, en d’autres langues, connues ou inconnues, pour louer Dieu.
Unité de l’armée romaine, comprenant 5000 à 6000 fantassins, et des cavaliers.
Le mot traduit par lèpre ne désigne pas exclusivement cette maladie telle qu’elle existe encore de nos jours, mais un ensemble de maux considérés comme rendant impur.
Voir MONNAIES.
Voir POIDS ET MESURES.
Voir FÊTES.
Ce terme peut désigner tantôt un monstre marin plus ou moins fabuleux, tantôt le crocodile.
Voir SACRIFICATEUR.
Voir SACRIFICES.
Voir RACHAT.
Voir HAUT-LIEU.
Voir TEMPLE.
Voir POSTÉRITÉ.
Ce mot signifie en grec : service public, service qui concerne la temple ou l’Etat.
Voir POIDS ET MESURES.
Voir POIDS ET MESURES.
Étymologiquement, le mot loi (héb. : Torah) vient d’un verbe qui signifie lancer dans une certaine direction, d’où montrer, indiquer, instruire. Parfois le terme s’applique à une prescription particulière, parfois à l’ensemble des prescriptions données par Dieu à son peuple, ou même à tout le Pentateuque, c’est-à-dire aux cinq premiers livres de la Bible, appelés aussi livres de Moïse, ou à tout l’Ancien Testament. Parfois le mot s’applique aussi à la notion que tous les hommes, même les païens, ont par nature de leur devoir. Dans un sens plus actif, la loi peut désigner une force qui détermine notre manière d’agir en bien ou en mal.
Voir BIENVEILLANCE.
Voir FETES.
M
Ceux qui exerçaient la magie étaient considérés comme des païens adonnés à des pratiques dangereuses et condamnables. Cependant, le mot s’appliquait aussi à des savants qui étudiaient les astres, sans pratiquer la magie sous sa forme grossière.
La maison désigne souvent la famille et par la suite, la descendance et la dynastie. Par extension le terme peut s’appliquer à tout un peuple.
Ce terme traduit plusieurs mots grecs qui correspondent, soit au maître qui enseigne (voir DOCTEUR), soit au Seigneur Dieu ou Jésus-Christ, soit à un homme qui domine sur d’autres.
Voir SATAN.
Personnification de la richesse.
Nourriture donnée aux Israélites dans le désert, après la sortie d’Egypte.
Tabouret qui servait aux rois, et par comparaison, à Dieu, le roi de la terre, ou encore estrade réservée, dans les synagogues, aux personnes qu’on voulait honorer.
Voir ENFANT.
Hébreu : Racha. Ce terme s’applique surtout à l’homme qui s’oppose à Dieu et à sa loi, qui est donc impie. Au sens biblique des deux termes, le méchant est donc le contraire du juste (voir JUSTICE).
Hébreu : massa, litt. : charge, charge pour le peuple qui entendra la menace, et charge pour le prophète d’annoncer la menace.
Voir CHRIST et OINDRE.
Voir POIDS ET MESURES.
Voir POIDS ET MESURES.
Mot qui désigne un groupe de mille personnes sous la responsabilité d’un chef de millier. Le mot a pu s’employer pour parler d’une petite ville ou d’un village.
Voir MONNAIES.
Voir LITURGIE – DIACRE.
Plusieurs mots sont employés avec des nuances difficiles à préciser. En hébreu, les mots habituels signifient : signe, ou chose belle et admirable, ou encore ce qu’on redoute, ce qui donne de la crainte. De même en grec : l’un des mots correspond à signe, c’est-à-dire marque ou preuve de la puissance de quelqu’un ou de Dieu. C’est ce terme qui est toujours employé dans l’Evangile de Jean pour parler des miracles de Jésus. Un autre vient du mot puissance (mot qui a donné en français dynamique) et désigne un acte causé par la puissance divine. Le troisième désigne un prodige, acte extraordinaire et effrayant au sens premier du mot.
Voir BIENVEILLANCE – COMPASSION.
Les noms des mois dans la Bible, et le calendrier en général, ont varié selon les époques. Le plus souvent on numérotait les mois de 1 à 12, et le début de l’année se situait au printemps. Un mois supplémentaire était institué tous les 3 ou 4 ans pour faire coïncider le calendrier avec l’année solaire. Voir aussi LUNE et FETES.
Par ce mot, on entend soit l’univers créé par Dieu, ou l’humanité toute entière sur la terre ; soit l’ensemble de ceux qui vivent dans le péché loin de Dieu, et sont hostiles à la lumière divine venue les éclairer. Voir aussi SIÈCLE.
Les anciens Israélites n’avaient pas de monnaies et les échanges commerciaux se faisaient en pesant la quantité d’or ou d’argent correspondant à la valeur de l’objet. On utilisait donc les différents poids connus (talent, sicle, guéra, etc.) pour évaluer la transaction. Seule la qesita est mentionnée, mais on ignore la valeur de ce qu’elle représentait. Ce n’est qu’après le retour de l’exil, à l’époque perse que les premières pièces de monnaies apparaissent : la darique, la drachme. Dans le Nouveau testament, les pièces de monnaie mentionnées sont :
– Monnaies de bronze : l’as (env. 5 centimes-or) ; le quadrant (quart de l’as) ; le lepte (huitième de l’as) : c’était la plus petite monnaie, appelée encore la pite.
– Monnaies d’argent : la drachme (ou le denier) valait un peu moins d’un franc-or, et représentait environ le salaire quotidien d’un ouvrier ; le didrachme valait deux drachmes ; le statère correspondait au sicle et valait 4 drachmes (ou tétradrachme).
– Monnaies pesées : la mine correspondait à 100 deniers, soit un peu moins de 100 frans-or.
– Le talent valait 60 mines, c’est-à-dire 6000 deniers, ou environ 5500 francs-or.
Hébreu : Maaloth. Les Ps 120-134 sont intitulés : Psaumes de Maaloth, parce qu’ils étaient chantés par les pèlerins en marche vers Jérusalem, ou encore à cause du rythme graduel de ces Psaumes, où souvent un mot d’un verset est repris au verset suivant.
Voir STÈLE.
Voir SEJOUR DES MORTS.
Voir DORMIR.
Il est question d’instruments à cordes, parmi lesquels les plus connus sont le luth, la harpe, le psaltérion et la sambuque ; d’instruments à vent, comme la flûte, le cor, la trompette, la cornemuse ; et d’instruments à percussion dont faisaient partie le tambourin, les cymbales, le sistre, les castagnettes et peut-être le triangle.
Correspond au nombre de 10 000, mais le plus souvent désigne une quantité qui ne peut être dénombrée.
Dans le Nouveau Testament, le terme de mystère est appliqué au plan de Dieu pour le salut du monde, que Jésus-Christ est venu révéler, mais que l’intelligence humaine est incapable par elle-même de saisir. Parfois le mot souligne le caractère secret et « mystérieux » d’une réalité cachée (Ap. 17.5).
N
Le plus souvent, ce terme est appliqué aux peuples qui ne sont pas le peuple de Dieu et qui sont des étrangers à l’alliance et aux promesses de Dieu. Dans le Nouveau Testament, à l’exception de quelques passages, c’est le mot : les païens qui a été employé.
Voir ÂME.
Deux formes différentes sont données à ce mot dans les textes du Nouveau Testament : Nazaréen (ou Nazoréen) et Nazarénien. Ils sont appliqués à Jésus originaire de Nazareth, et parfois aux premiers chrétiens, disciples du Nazaréen. On pense qu’une similitude de mots a rendu possible le rapprochement entre Nazaréen et Naziréen, terme appliqué à certains hommes qui faisaient des vœux d’ascétisme. Certains font le rapprochement avec un texte comme Es 11.1, où se trouve le mot netser qui signifie rejeton.
Voir NAZARÉEN.
Terme désignant la région sèche et désertique au sud de la Palestine.
Voir GÉANTS.
Voir COLERE.
Le nom du grand fleuve d’Egypte correspond en hébreu, à un mot qui signifie le fleuve. Le même mot au pluriel désigne les différents canaux naturels ou artificiels dans le delta du Nil.
Le texte de l’Ancien Testament emploie souvent le nom pour désigner la personne tout entière, notamment lorsqu’il s’agit du nom de Dieu. Dans le judaïsme, les mots le Nom désignent l’Eternel.
Un verbe hébreu signifie annoncer une bonne nouvelle. Le grec a traduit ce terme par le mot qui a donné : évangile, évangéliser (Mc 1.1, 15).
La signification habituelle du mot correspond à nuage. Mais parfois le terme est associé à une manifestation de la présence de Dieu au milieu de son peuple.
L’expression raidir la nuque marque le refus d’obéissance aux ordres de Dieu.
O
Monument en l’honneur du soleil.
Voir SACRIFICES.
Voir CHUTE.
L’expression d’une agréable odeur (litt. : d’une odeur de repos ou d’apaisement) s’appliquait aux sacrifices qui rétablissaient la paix et la communion entre les hommes et Dieu.
Voir SACRIFICES.
Acte de consécration par lequel étaient investis les rois, les souverains sacrificateurs et occasionnellement les prophètes. Voir aussi CHRIST.
Voir CHRIST et JÉSUS-CHRIST.
Montagne située à l’est de Jérusalem, au-delà du Cédron.
C’est ainsi que l’on traduit le mot hébreu tsalmaveth, en le considérant comme un mot composé. Toutefois, comme les mots composés sont très rares en hébreu, certains pensent que le terme doit se lire : tsalmouth, qui signifierait simplement ombre.
Voir POIDS ET MESURES.
Dans l’Ancien Testament, l’expression oracle de l’Eternel est intercalée très fréquemment dans les prophéties par lesquelles Dieu fait connaître son jugement et ses décisions. Dans le Nouveau Testament, le mot oracle est de la même racine en grec que le mot parole. Il est employé au sujet des révélations que Dieu fait aux hommes et des enseignements qu’il leur donne.
Dans l’Ancien Testament, le mot traduit par ordonnances est, les plus souvent, le pluriel du mot traduit par droit*.
Traduction de plusieurs mots différents : c’est l’ordre dans le sens d’un commandement, d’une ordonnance, ou c’est la disposition, l’arrangement, le bon ordre dans l’organisation. Mais c’est aussi la fonction, le rang, l’état dans lequel on accomplit un service, comme par exemple le sacerdoce. L’expression sur l’ordre de (avec astérisque) traduit l’hébreu : sur la bouche de.
Ancienne métropole de Basse-Mésopotamie, d’où la famille d’Abraham était originaire.
Ces deux mots désignaient des objets qui servaient à consulter* Dieu par une sorte de tirage au sort ; l’un ou l’autre de ces mots sortait et donnait ainsi la réponse.
P
Les pains de proposition(ou pains de la face, Lv 24.5-9) étaient disposés chaque sabbat en deux rangées de six pains chacune sur la table du lieu saint du tabernacle et plus tard du temple.
Voir FETES.
Le mot hébreu traduit dans l’Ancien testament par paix dérive d’un verbe qui signifie être complet, intact. C’est une plénitude dans laquelle les espoirs sont comblés par l’accomplissement des promesses.
Voir POIDS ET MESURES.
Le mot désigne tantôt la victime mangée au cours du repas pascal, tantôt la fête dans son ensemble. Voir FETES.
Comparaison ou rapprochement pris dans la vie concrète et qui sert à faire comprendre une vérité d’ordre spirituel.
Ce mot d’origine perse signifie en premier lieu jardin. Il est employé dans la version grecque de l’Ancien Testament pour désigner le jardin d’Eden.
Dans le Nouveau Testament, il s’applique au séjour des bienheureux après leur décès.
Plusieurs verbes hébreux expriment cette notion. L’un deux signifie asperger et par conséquent, purifier. D’autres signifient littéralement enlever, couvrir, effacer le péché. Le verbe grec employé dans le Nouveau Testament signifie littéralement jeter au loin (le péché).
Voir TABERNACLE et TEMPLE.
La mention sélah, traduite par pause, semble correspondre à une indication relative à la manière de chanter les psaumes, et peut-être, à l’accompagnement musical.
Le vocabulaire de l’Ancien Testament connaît les pauvres, les malheureux, les humbles, les faibles. Ils sont l’objet d’une sollicitude toute particulière.
Homme ayant acheté aux Romains la charge de recueillir les droits de péage ou les taxes imposés au peuple par les conquérants.
Le mot hébreu, comme le mot grec rendu par ce terme, signifie primitivement acte de manquer le but. Dans les deux langues, il existe plusieurs synonymes que l’on peut rendre avec une certaine cohérence par crime, faute, injustice, iniquité, culpabilité, infidélité, infamie, transgression, etc. En ce qui concerne les sacrifices pour le péché : Voir SACRIFICES.
Voir FÊTES.
Voir ÂME.
Titre donné à tous les souverains d’Egypte jusqu’à la conquête par les Perses au 4è siècle av. J.-C.
Les Pharisiens dont le nom signifiait vraisemblablement les séparés, étaient très rigoristes dans l’observation des commandements de la Loi*, et beaucoup d’entre eux étaient des scribes* ou des docteurs* de la Loi. Ils croyaient à la résurrection des morts et aux anges, contrairement aux Sadducéens*.
Petites bandes de cuir ou de parchemin portant l’inscription de quelques passages de la Loi* et que les Juifs pieux enroulaient autour de leur bras gauche ou mettaient autour de la tête au moment de réciter les prières quotidiennes.
Le mot veut dire la bonne manière de vénérer Dieu.
Voir FIDÈLE, PIÉTÉ.
Celle du Jourdain. Litt. : le cercle, nom donné à la dépression en forme de cercle constituée par l’embouchure du Jourdain et les rives de la mer Morte.
La Bible mentionne :
– des mesures de CAPACITÉ :
le log, ou setier : 1/72è du bath, env. 0,3 L ;
le chénice : env. 1,1 L ;
le qab : 1/18è de l’épha, env. 1,1 L ;
l’omer : 1/10è de l’épha, env. 2,2 L ;
le hin : 1/6è du bath, env. 3,5 L ;
le séa : (égal au boisseau) 1/3 de l’épha, env. 7 L ;
le bath, l’épha : unité de mesure pour les liquides, env. 22 L ;
le mètrete : même mesure que le précédent, avec un nom grec.
le létek : 5 épha, env. 110L ;
le kor, le homer : 10 épha, env. 220 L.
– des mesures de LONGUEUR :
le doigt : env. 2 cm ;
le palme : 8 cm ;
l’empan : env. 25 cm ;
la coudée : env. 50 cm ;
la brasse : env. 2 m ;
le stade : env. 185 m ;
le mille : env. 1,5 km.
– des mesures de SURFACE :
l’arpent (litt. : attelage). C’est probablement la surface qu’on pouvait labourer en un jour avec une paire de bœufs.
– des POIDS :
le guéra : 1/20è du sicle, env. 0,6 g ;
le sicle : env. 11,4 g ;
le béqa : env. 5,7 g ;
la livre : env. 325 g ;
la mine : 50 sicles, env. 570 g ;
le talent : 60 mines, env. 34 kg.
Voir MONNAIES.
C’est l’endroit où l’on rendait la justice et traitait des affaires, si bien que le mot peut servir à désigner les autorités elles-mêmes.
Terme employé pour désigner quelqu’un qui se trouve sous l’emprise d’un démon au point d’être privé de sa liberté d’action. On dit aussi DÉMONIAQUE.
Le mot hébreu rendu parfois par lignée dérive d’une racine qui signifie enfanter, engendrer. Il apparaît dans la Genèse pour désigner l’histoire d’un homme et de ses descendants. Un autre terme, tiré de la racine semer est traduit par descendance.
Ce terme dans le Nouveau Testament est le même que celui traduit parfois par autorité. Il peut désigner les gouvernements terrestres ou les puissances du monde invisible, le plus souvent celles qui sont hostiles à Dieu.
Les premiers fruits de la récolte qu’on offrait à Dieu.
Voir ANCIENS.
Le jour qui précède le sabbat ou une autre fête, et où l’on se prépare à sa célébration.
Résidence de l’empereur, d’un gouverneur, d’un chef militaire ou d’un procurateur* romain qui avait aussi à rendre la justice.
Voir SACRIFICATEUR.
Voir SATAN.
Traduction approximative d’un mot grec qui signifie soit les éléments naturels du monde, comme le feu, l’eau, l’air, etc., soit les premiers éléments de l’instruction d’un enfant, ou de l’enseignement d’une doctrine.
Voir PROCURATEUR.
Le mot traduit par gouverneur, désignait le haut fonctionnaire romain responsable d’une région dans le vaste empire de Rome.
Voir MIRACLE.
Qui n’est pas sacré, et qui de ce fait est directement accessible à chacun, sans autre cérémonie.
Les prophètes de l’Ancien Testament étaient des hommes qui annonçaient le message de Dieu. Les « fils des prophètes » constituaient, en Israël, des groupes organisés sous l’égide d’un prophète comme Elie ou Elisée. Dans l’Eglise primitive, certains hommes avaient le don de prophétie, pour exhorter et consoler, sous l’inspiration du Saint-Esprit.
Le propitiatoire était le couvercle de l’arche* dans le tabernacle et dans le temple. Le souverain sacrificateur y faisait une fois par an, l’aspersion du sang pour obtenir la purification des péchés du peuple.
Voir PAIN.
On appelait ainsi les païens* convertis au judaïsme. On désignait par l’expression craignant Dieu, ceux qui n’étaient pas considérés comme entièrement convertis.
Se coucher à terre, la face sur le sol, en signe de très grand respect, devant une personne, ou pour adorer* une divinité.
Outre la prostitution habituelle, l’antiquité connaissait la prostitution sacrée, dont les revenus étaient versés au service du culte. Dans tout l’Ancien Testament, la prostitution est l’image de l’infidélité d’Israël qui abandonne son Dieu pour adopter les cultes étrangers. L’image est reprise dans l’Apocalypse.
Voir ÂME.
Ce mot a souvent un sens rituel. Est pur ce qui peut être présenté à Dieu dans le culte et celui qui peut s’approcher de Dieu.
Voir NATIONS.
Q
Voir POIDS ET MESURES.
Voir MONNAIES.
Voir OBLATION.
Voir MONNAIES.
Voir ÂME.
R
Mot hébreu et araméen qui signifie Maître. On disait aussi Rabbouni.
Celui qui a le devoir de rachat se nomme en hébreu goël, mot qui est souvent traduit par rédempteur et qui pourrait se rendre par répondant. Ce titre désigne en outre le vengeur du sang, de même que l’homme qui se soumet au devoir du lévirat, obligation faite au plus proche parent d’un défunt d’épouser la veuve, pour que le nom du défunt ne s’éteigne pas, faute de descendance. Le mot rédemption est employé dans le Nouveau testament pour parler du sacrifice de Jésus-Christ qui, en mourant, sur la croix, a payé le prix de notre rachat afin de nous sauver. Voir EXPIATION.
Voir SE SOUVENIR.
Voir RACHAT.
Voir ROYAUME.
Voir SE REPENTIR.
Le mot hébreu généralement traduit par reins (ou par rognons) dans les textes rituels, peut être employé pour désigner la conscience de l’homme. Un autre terme, tant en hébreu qu’en grec, désigne la région lombaire à laquelle on attache sa ceinture. Il est usité aussi en rapport avec la procréation.
Le mot hébreu désigne un point fixé pour une rencontre, soit dans le temps, soit dans l’espace. Il peut donc s’appliquer à une fête célébrée à époque fixe, et dans ce cas il est rendu par solennité. Il s’applique aussi à un lieu de rencontre. La tente de la Rencontre était ainsi nommée, parce que c’était là que Dieu rencontrait Moïse.
Dans l’Ancien Testament, le verbe hébreu traduit par regretter ou se repentir est une forme du verbe qui peut signifier changer d’idée, se laisser fléchir, être consolé, se satisfaire. Lorsque Dieu regrette, c’est ce verbe qui est habituellement employé. Par ailleurs, la repentance de l’homme est généralement exprimée par le verbe revenir (à Dieu). C’est le changement profond qui s’opère dans l’homme lorsqu’il reconnaît son péché devant Dieu, demande humblement son pardon et s’engage sur la voie de la foi et de l’obéissance, par la grâce de Dieu.
Lorsque ce verbe porte un astérisque, il correspond à l’expression héb. être dans les portes*, c’est-à-dire dans les villes ou dans le territoire.
Le terme s’applique à ce qui subsiste encore d’une nation après un désastre. Il est souvent question du reste d’Israël qui reviendra de l’exil et qui un jour aura part au salut messianique.
L’expression très fréquente dans la Loi* être retranché de son peuple, signifie probablement que l’intéressé était exclu de la communauté et qu’il ne pouvait plus participer au culte.
Voir SE REPENTIR, SE CONVERTIR.
Il s’agit d’un livre dont les pages sont cousues côte à côte, en une longue bande, que l’on enroule pour ranger le texte.
Ce royaume, déjà prédit dans l’Ancien Testament, a été manifesté dans le ministère de Jésus. Il est intérieurement présent dans la vie des croyants ; cependant sa manifestation complète et définitive est encore à venir.
S
Nom donné au septième jour de la semaine, célébré en Israël comme le jour de la cessation du travail (c’est vraisemblablement le sens du mot hébreu chabbath qui a donné sabbat).
Voir SACRIFICATEUR.
Voir SAINT.
Ce terme qui est synonyme de prêtre désigne quelqu’un qui a la fonction d’intermédiaire entre Dieu et les hommes, principalement parce qu’il offre des sacrifices. Les sacrificateurs avaient d’ailleurs des responsabilités diverses : garde du sanctuaire, enseignement de la Loi* (voir ce mot ainsi que CONSULTER). Le souverain sacrificateur était seul autorisé à pénétrer une fois par an dans le lieu très saint. Les membres de certaines grandes familles siégeant au sanhédrin* sont appelés principaux sacrificateurs. Sous la Nouvelle Alliance, Jésus est le seul souverain sacrificateur, et tous les croyants sont sacrificateurs, étant en mesure de s’approcher directement de Dieu par lui. Les Lévites étaient les membres subalternes de la hiérarchie israélite, chargés d’abord du transport des objets sacrés et plus tard d’autres services : musique, chant, préparation des sacrifices, garde des portes, etc.
La loi israélite distinguait plusieurs sortes de sacrifices :
a) L’oblation est un terme général qui correspond à la traduction du mot hébreu qorbân qui vient d’un verbe signifiant approcher.
b) Un autre terme général, zèbah, s’applique à tous les sacrifices, mais tout spécialement aux sacrifices de communion. Une partie était consumée sur l’autel, une portion réservée au sacrificateur et la majeure partie mangée par l’adorateur, sa famille et ses amis. Dans ce genre de sacrifices, l’on peut distinguer :
– les sacrifices de reconnaissance ou de louange (hébreu toda) ;
– les sacrifices offerts à la suite d’un vœu (hébreu néder) ;
– et ceux qui constituaient un don volontaire (hébreu nedaba) ;
c) L’holocauste (Lv 1) était un sacrifice entièrement consumé. Le mot hébreu ola est un participe féminin du verbe monter, ou bien parce qu’on faisait monter la victime jusqu’à l’autel ou bien parce qu’elle montait tout entière en fumée.
d) Les sacrifices pour le péché sont parfois appelés sacrifices d’expiation. En hébreu, ils sont désignés simplement par le mot hattath, péché, rendu suivant les cas par sacrifice pour le péché, victime offerte pour le péché, victime pour le péché. Une partie était brûlée sur l’autel, la majeure partie mangée par le sacrificateur qui absorbait ainsi en quelque sorte la faute du pécheur.
e) De même les sacrifices de culpabilité sont désignés en hébreu par le mot acham, culpabilité, rendu par sacrifice de culpabilité. Les sacrifices de culpabilité se distinguaient des sacrifices pour le péché, par l’obligation d’une restitution.
f) L’offrande (Lv 2). Ce terme (héb. minha) qui désigne sauf rares exceptions (Gn 4.4 ; 1 S 2.17) des offrandes faites avec des produits du sol, signifie primitivement cadeau destiné à manifester l’amitié, l’allégeance ou la vassalité. Une partie de l’offrande était brûlée sur l’autel, l’autre mangée par le sacrificateur.
g) La libation ; ordinairement de vin, accompagnait le sacrifice d’un animal (comp. Ph 2.17).
Les sacrifices de la Loi furent rendus inutiles par le sacrifice de Jésus-Christ accompli une fois pour toutes. D’ailleurs les sacrifices ont pris fin dans le judaïsme par la destruction du temple de Jérusalem lors de la guerre contre les Romains en 70 ap. J.-C.
Parti religieux juif, surtout formé de membres riches du sacerdoce de Jérusalem. Ils restaient fidèles à la Loi*, mais d’une manière étroite et avec un certain scepticisme. Ils ne croyaient ni aux anges, ni à la résurrection des morts.
Est saint tout ce qui est sacré, offert à Dieu, séparé du monde profane. Les premiers chrétiens, s’appelaient les saints, parce qu’ils étaient consacrés à Jésus-Christ, et lui appartenaient. Bien entendu, l’appartenance à Jésus-Christ doit ensuite se traduire par l’obéissance à la volonté de Dieu. C’est ce que le Nouveau Testament appelle la sanctification.
L’un des titres de Dieu. Il exprime le fait que Dieu est entièrement différent de toute créature, et qu’il est attaché au peuple d’Israël par l’Alliance*.
Litt. : saint des saints. Cette expression désigne le sanctuaire intérieur du tabernacle et du temple, ou des objets particulièrement saints qui communiquaient un caractère sacré à tout ce qui entrait en contact avec eux.
Nom donné dans l’Ancien Testament à la mer intérieure, spécialement riche en sel, que nous appelons la mer Morte.
La racine hébraïque rendue par un mot de ce groupe en français signifie primitivement mettre au large. Dans le Nouveau Testament, les mots grecs traduits par salut, sauver, sauveur, se rattachent à une racine qui signifie mettre sain et sauf, à l’abri du danger.
Samarie fut la capitale du royaume d’Israël. Elle fut conquise par les Assyriens, et la population fut mélangée de gens transplantés par les conquérants. Après le retour des Juifs de l’exil à Babylone, la communauté juive de Jérusalem ne voulut avoir aucun contact avec les populations restées dans le pays autour de la région de Samarie.
Voir SAINT.
Ce terme peut s’appliquer à un lieu de culte païen.
En général il désigne le tabernacle*, ou le temple*, parfois aussi la partie appelée lieu très saint, ou encore les objets qui s’y trouvaient, enfin parfois une réalité céleste. Dieu lui-même est un sanctuaire pour son peuple.
Voir CHAIR.
L’expression se mettre à sangloter avec l’astérisque correspond à l’hébreu élever la voix et pleurer.
Assemblée suprême des Juifs qui avaient le droit de décision en matière civile et religieuse.
Plaine côtière fertile en bordure de la Méditerranée, entre Jaffa et le mont Carmel.
Ce mot d’origine hébraïque signifie l’adversaire, l’accusateur. On l’appelle aussi le diable (mot tiré du grec et qui signifie le diviseur, le dénonciateur, le calomniateur), le malin, le prince de ce monde, le prince des démons.
Voir SALUT.
Voir CHUTE.
Marque qu’un propriétaire imprimait dans l’argile ou la cire pour attester l’authenticité de sa possession ou pour fermer un rouleau qui lui appartenait. Le Saint-Esprit nous scelle de son sceau pour marquer notre appartenance à Dieu.
Le terme hébreu traduit par ce mot signifie originairement bâton pour frapper ; mais il peut aussi désigner le bâton du chef de tribu ; c’est pourquoi le même mot désigne souvent la tribu elle-même (voir ce mot).
Appelés aussi docteurs* de la loi, les scribes étaient des Juifs qui consacraient toute leur activité à recopier, à étudier et à expliquer les livres de la loi juive.
Voir POIDS ET MESURES.
Héb. adôn. Ce terme peut désigner un personnage important. Il est souvent appliqué à Dieu dans l’Ancien Testament. Les Juifs l’ont employé pour éviter de prononcer le nom de l’Éternel*. L’équivalent grec kurios est utilisé dans le Nouveau Testament pour parler de Dieu et de Jésus-Christ. Dans le langage courant le même mot avait perdu sa solennité et correspondait souvent à notre mot Monsieur.
Héb. : cheol ; grec hadès. Le séjour des morts est l’endroit où descendent les défunts, souvent appelés les rephaïm, les affaiblis. Ils y mènent une existence au ralenti, sans activité ni passion en attendant la résurrection. Voir aussi FOSSE et GOUFFRE.
Voir LITURGIE, DIACRE.
Dans l’Ancien Testament, ce verbe a en général le sens fort d’être esclave vis-à-vis des hommes ou d’une divinité. Dans ce dernier cas, il est souvent rendu par rendre un culte*. Un autre terme a plutôt le sens de aider, assister et a été rendu en général par être au service de…
Un même mot grec peut se traduire par serviteur et par enfant ou fils. Il est employé pour désigner Jésus-Christ. Un autre terme a été traduit tantôt par esclave, tantôt par serviteur. Le mot hébreu qui désigne en général l’esclave peut aussi s’appliquer à un fonctionnaire royal d’un rang élevé. Voir aussi DIACRE.
Voir POIDS ET MESURES.
Voir POIDS ET MESURES et MONNAIES.
En grec aiôn. Ce mot se rapporte d’abord à une longue période de temps, dans le passé ou dans l’avenir, et même à l’éternité. Il peut aussi avoir la même signification que le mot monde. Très souvent les mots ce siècle ou le siècle présent expriment l’idée du péché. Par contre, il y aura le siècle à venir qui sera le nouveau monde promis par Dieu à la fin des temps.
Voir MIRACLE.
Ancien nom de la colline sur laquelle Jérusalem fut construite.
Voir FRERE.
Ce terme traduit un mot hébreu qui signifie rencontre* ; il désigne une fête solennelle où le peuple est invité à rencontrer Dieu (Nb 29.39).
Le tirage au sort s’est pratiqué en Israël dans diverses circonstances. Cet usage apparaît aussi dans l’Église primitive (comp. OURIM et TOUMMIM).
Voir ESPRIT.
Le fait ou la personne évoqués par le souvenir sont considérés comme faisant partie du présent ; par exemple, dire que Dieu se souvient de son Alliance, signifie qu’il en applique les clauses dans le moment présent.
Voir ESPRIT.
Voir POIDS ET MESURES.
Voir MONNAIES.
Ce mot désigne dans l’Ancien Testament un objet sculpté auquel on rend un culte idolâtrique (Ex 20.4 ; Es 44.15).
Pierre dressée comme souvenir d’un événement. Certaines étaient l’objet d’un culte idolâtrique. Les Cananéens avaient des stèles qui représentaient des divinités à côté des poteaux sacrés (Voir ACHÉRA, Dt 16.21,22 : 12.3). Israël est mis en garde contre l’adoration de ces idoles.
Arbre du genre des figuiers, planté parfois en bordure des routes à cause de son ombre agréable et qui, convenablement cultivé, peut donner du fruit.
Édifice cultuel des Juifs où l’on célébrait les services religieux
– à l’exception des rites sacrificiels réservés au temple de Jérusalem.
T
Nom donné au sanctuaire des anciens Israélites dans le désert, appelé aussi tente de la Rencontre* ou tente du Témoignage*. Le tabernacle était constitué par une tente rectangulaire de 15m sur 5m, divisée en deux parties, le lieu très-saint (de 5m de côté) où se trouvait l’arche* de l’alliance, et le lieu saint (de 10m sur 5m) où se trouvaient la table des pains* de proposition, le chandelier*, l’autel des parfums.
L’entrée était disposée vers l’est. Autour de la tente proprement dite il y avait un parvis de 50m sur 25m, à ciel ouvert, avec l’autel des holocaustes* et la cuve de bronze. Pour la fête des tabernacles ou fête des huttes, voir FETES.
On donne ce nom à deux plaques de pierre sur lesquelles étaient gravés les dix commandements.
Voir MONNAIES et POIDS ET MESURES.
Nom donné dans l’Ancien Testament aux tables* de la loi, remises par Dieu à Moïse et placées dans le coffret de l’arche* dans le lieu très-saint du tabernacle, puis dans le temple. Le mot au pluriel peut avoir le sens d’avertissement, de statuts (Ps 119.14).
Le mot grec traduit par témoin a donné en français le mot martyr.
Le mot temple dans le Nouveau Testament traduit en réalité deux mots grecs différents qui s’appliquaient à des parties différentes du sanctuaire :
a) le temple proprement dit (grec naos) avec son vestibule, son lieu saint et son lieu très-saint ;
b) les parvis du temple à l’intérieur de l’enceinte sacrée (en grec hiéron) où se trouvaient différentes cours réservées à certaines catégories de personnes. Le parvis des païens* était ouvert à tous. Les autres parvis étaient réservés aux Juifs (parvis des femmes, parvis d’Israël, parvis des sacrificateurs).
Un même mot grec peut se traduire par tentation ou par épreuve. La tentation est due à l’initiative d’une puissance mauvaise (Satan*, un mauvais esprit*, la convoitise personnelle). L’épreuve peut au contraire être envoyée par Dieu pour s’assurer de la foi et de l’obéissance de l’homme, et pour l’affermir. Pour certains textes, on peut hésiter entre les deux sens.
Voir TABERNACLE.
Mot hébreu dérivé d’une racine qui signifie se gâter, se corrompre et qui désigne des idôles domestiques.
Voir ALLIANCE.
Voir CHEF.
A l’origine, gouverneur d’une région qui constitue le quart d’un pays. Deux fils d’Hérode le Grand, à savoir Hérode Antipas et Philippe, ont porté le titre de tétrarque.
Voir ÉTERNITÉ.
Voir OURIM.
Dans l’Ancien Testament, Dieu est parfois appelé Chaddaï, nom hébreu dont l’étymologie est incertaine. La version grecque a rendu ce mot par Tout-Puissant.
La transgression consiste à dépasser les limites convenues lors d’une alliance ou fixées par une loi, dans un mouvement de révolte.
Réserve d’argent et d’or qui appartenait au temple. Le mot s’applique parfois au parvis (celui des femmes) où se trouvaient les troncs destinés à recevoir les offrandes.
Division principale à l’intérieur d’un peuple. Le mot hébreu traduit par tribu signifie primitivement bâton de chef (de la tribu), sceptre*.
Il s’agit des afflictions, des détresses qui peuvent atteindre les hommes, entre autres les croyants dans ce monde, parfois sous une forme particulièrement grave.
Officier de l’armée romaine, à la tête de mille hommes.
Impôt exigé par un souverain ou un conquérant. A l’époque de Jésus, le tribut était dû à César, empereur de Rome.
Voir MUSIQUE.
Le mot grec qui a donné type en français signifie modèle. Dans le Nouveau Testament, à côté du sens ordinaire de modèle, le mot peut s’appliquer à une figure de l’Ancien testament qui annonce Jésus-Christ ou quelque trait de la vie chrétienne.
V
Plusieurs expressions hébraïques correspondent à cette notion. Elles sont rendues respectivement par les tournures (1) héros (ou guerrier ou homme) vaillant, (2) vaillant héros (ou guerrier), (3) homme (ou femme) de valeur, ou homme important.
Voir BÉLIAL.
La nuit était divisée en plusieurs périodes de temps, appelées veilles : trois chez les anciens Israélites, quatre à l’époque romaine.
Voir RACHAT.
L’hébreu ne dispose pas d’un terme spécifique pour désigner le phénomène naturel. Il emploie le mot qui signifie aussi souffle, esprit*. En grec, il y a un mot spécial pour désigner le vent, mais le mot traduit habituellement par esprit peut aussi être employé pour exprimer l’idée du vent.
Ce mot correspond à plusieurs termes grecs : le premier désigne la possession des facultés vitales et sert aussi à parler de la vie éternelle ; le second désigne les moyens d’existence ; le troisième correspond au mot souvent rendu par âme* (terme qui, en général, porte l’astérisque).
Dans l’Ancien Testament, le verbe hébreu parfois traduit par visiter exprime l’idée générale d’une intervention active, soit en faveur de quelqu’un pour le sauver, soit contre quelqu’un pour le punir. Le mot grec a donné en français épiscopé ou évêque, c’est-à-dire celui qui visite et surveille.
Les Juifs offraient des sacrifices et faisaient des vœux dans les circonstances les plus variées de la vie. La coutume existait encore à l’époque des origines de l’Église, mais n’est mentionnée que rarement dans le Nouveau Testament (Voir Naziréen).
Ce terme était parfois employé pour parler d’une doctrine, c’est-à-dire le chemin vers une vérité religieuse. Pour les premiers chrétiens, c’était la voie de Jésus-Christ.
Ce terme s’applique à la tenture qui séparait dans le tabernacle, et plus tard dans le Temple, le lieu saint du lieu très-saint. Un autre terme est employé pour désigner le rideau qui se trouvait à l’entrée du tabernacle.
Z
Voir JALOUSIE.
Les Zélotes formaient un parti juif qui estimait que la fidélité à la tradition juive en face des ennemis païens exigeait l’emploi de la force. Les Zélotes ont pris part à plusieurs révoltes à main armée contre les Romains.

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